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Bernard Généreux revient à la charge concernant la Prestation canadienne de la relance économique pour proche aidants

C’est dans une lettre envoyée récemment à la ministre de l’Emploi, du Développement de la main-d’œuvre et de l’Inclusion des personnes handicapées, l’honorable Carla Qualtrough que le député conservateur de la circonscription de Montmagny-L’Islet-Kamouraska-Rivière-du-Loup, M. Bernard Généreux est revenu sur les difficultés vécues par plusieurs jeunes mères qui tentent de se prévaloir de la Prestation canadienne de la relance économique pour proches aidants (PCREPA) puisque le ministère concerné a finalement décidé de ne pas revoir les critères d’admissibilité pour le programme en question.

Voici la lettre :

Madame la Ministre,

Je vous écris pour donner suite à notre récent échange à la Période des questions le jeudi 6 mai 2021, qui est venu s'ajouter à un échange que j'ai également eu avec votre secrétaire parlementaire Irek Kusmierczyk le 16 avril dernier, au sujet des difficultés vécues par plusieurs jeunes mères qui tentent de se prévaloir de la Prestation canadienne de la relance économique pour proche aidants (PCREPA).

À chaque reprise, votre réponse consiste à les diriger vers l'assurance-emploi, alors qu'on parle ici de personnes ayant récemment terminé leur congé de maladie, et qui ne sont alors PAS éligibles à l'assurance-emploi, même avec la diminution temporaire des heures minimales pour s'y qualifier.

Je rappelle que ces jeunes mères étaient prêtes à retourner travailler, mais elles sont actuellement exclues de la PCREPA visant les parents devant prendre soin de leur enfant de moins de douze ans, en raison du critère strict exigeant que « son école, sa garderie, son programme de jour ou son établissement de soins est fermé ou inaccessible en raison de la COVID-19 ».

Selon l'interprétation des agents de l'ARC, les enfants doivent avoir été préalablement inscrits avant que ces établissements aient fermé en raison de la troisième vague de COVID-19 qui s'est abattue sur le Québec au début du mois d'avril 2021.

Tel que j'ai souligné dans ma question, ce n'est pas par faute d'avoir essayé d'inscrire leurs enfants en garderie entre les deux vagues que des milliers de mères au Québec comme Madame Rosalie Letourneau se retrouvent actuellement entre deux chaises.

Une mère en particulier déclare avoir été inscrite sur 50 listes d'attente pour une place en garderie, alors que bien des services de garde au Québec n'acceptent pas de poupons à l'heure actuelle en raison des règles sanitaires liées à la pandémie.

Je remercie M. Kusmierzyk qui a pris le temps de me parler à deux reprises soit le 20 avril et le 27 avril afin de bien comprendre l'enjeu; mais j'ai été très déçu lorsqu'il m'a écrit le 4 mai dernier, m'informant que votre ministère n'allait pas revoir les critères d'admissibilité pour la PCREPA.

J'implore votre gouvernement à revoir cette décision, et apporter les modifications réglementaires ou législatives nécessaires afin que les parents d'enfants âgés de moins de 12 ans qui déclarent et peuvent démontrer avoir effectué des démarches pour inscrire leur enfant dans une garderie (ou un service de garde), avant que celle-ci ne soit fermée ou inaccessible en raison de la COVID-19, puissent être autant éligibles à la PCREPA que les parents d'enfants déjà inscrits.

Je vous prie d'agréer, Madame la Ministre, l'hommage de mon profond respect.

Bernard Généreux, député
Montmagny—L'Islet—Kamouraska—Rivière-du-Loup

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