Aller au contenu

Bernard Généreux s'inquiète des mesures concernant les camionneurs non-vaccinés à la frontière

Le député conservateur de Montmagny-L’Islet-Kamouraska-Rivière-du-Loup, Bernard Généreux se dit très inquiet des conséquences des interdictions imminentes de passages de camionneurs non-vaccinés à la frontière canado-américaine.

Rappelons que, malgré des déclarations de l’Agence des services frontaliers du Canada (ASFC) qui auraient porté à confusion cette semaine, le gouvernement Trudeau a annoncé que l’entrée au pays de camionneurs américains et mexicains non-vaccinés sera dorénavant interdite à compter du 15 janvier 2022.

« Je crains qu’il y ait un grand cafouillage à partir de demain matin à Windsor ou Saint-Bernard-de-Lacolle en raison de l’ambiguïté du gouvernement Trudeau. Il y aura des pertes énormes de produits périssables, qui viendront s’ajouter à la crise de l’inflation que nous vivons actuellement dans les épiceries », a déclaré avec inquiétude Bernard Généreux.

Ce dernier soutien, également, que le gouvernement Trudeau a fait très peu pour mettre en garde l’industrie du camionnage canadien des mesures à venir, alors que les États-Unis prévoient également interdire l’accès aux camionneurs canadiens non-vaccinés à compter du 22 janvier.

« Depuis la réouverture de la frontière américaine aux touristes canadiens en novembre dernier, les États-Unis ont averti que l’exemption pour travailleurs essentiels non vaccinés allait être supprimée en janvier, et les libéraux n’ont rien fait pour veiller à ce qu’il n’y ait pas de pénuries de transporteurs à cette date. Avec la période de quatre semaines qui doit s’appliquer entre l’administration des deux doses exigées, on va se retrouver avec un manque de camionneurs pour au moins un mois », a déploré le député.

M. Généreux soutient d'ailleurs que le gouvernement pourrait avoir recours à des alternatives ponctuelles pour éviter le refoulement de camionneurs au cours des semaines à venir, notamment en proposant des tests rapides de dépistage anti-COVID.

Commentaires