Biopterre-Centre de développement des bioproduits célèbre en cette année, son 10e anniversaire. L’organisme a ainsi souligné cet anniversaire le 23 mai dernier au Cégep de La Pocatière, devant plus de 120 convives, fondateurs, administrateurs, employés et partenaires.
La soirée fut également l’occasion de rappeler l’origine de Biopterre. « Biopterre est né de l’Institut de technologie agroalimentaire, a été adopté par le Cégep de La Pocatière et s’est fait un grand frère avec le Cégep de Rivière-du-Loup », de raconter de façon imagée, monsieur Benoît Cayer, directeur général de Biopterre.
Ce dernier a tenu à souligner le travail de toute l’équipe de Biopterre qui compte désormais 30 employés. Il a profité de l’occasion pour honorer les 7 personnes qui en font partie depuis le tout début. Un hommage a aussi été rendu aux 22 administrateurs ayant siégé au conseil d’administration depuis 10 ans. Finalement, monsieur Cayer a terminé en remerciant les 8 membres fondateurs de Biopterre « qui ont eu l’énergie de faire bouger les choses, qui ont eu la vision et qui ont été capables de catalyser les forces du milieu vers un résultat qui mène au Biopterre d’aujourd’hui ».
Innovation, collaboration et développement
Monsieur Christian Plouznikoff, président du conseil d’administration de Biopterre, a rappelé au cours de la soirée quelques faits saillants. En 10 ans, l’organisme a généré plus de 18 millions de chiffres d’affaires, a impliqué plus de 35 professeurs provenant de quatre campus d’enseignement dans des projets et a initié au monde de la recherche une centaine de stagiaires, dont 25 % en provenance de l’étranger.
Finalement, afin de rappeler l’histoire de Biopterre et de souligner son anniversaire, madame Hélène Raymond, journaliste native de La Pocatière et reconnue pour son intérêt pour les questions agroalimentaires et environnementales, a livré une impressionnante allocution. Elle y démontrait les liens étroits entre les actions de Biopterre et le développement de la région.
« Quand il est question de quitter les chemins fréquentés pour innover, BIOPTERRE, qui nous réunit aujourd’hui est un bel exemple. Un exemple d’écologie, d’environnement, d’écosystème. Dans un parterre forestier à laisser croître et protéger en attendant la coupe, certains ont imaginé des cultures de champignons. Là où s’accumulent nos matières résiduelles, on envisage une énergie nouvelle. Et si l’on croyait la cueillette de champignons sauvages réservée à quelques initiés, on a su la démocratiser en l’associant à un évènement rassembleur. Biopterre établit des partenariats, sachant qu’on peut faire beaucoup plus ensemble, que seul dans son petit univers. Dans toutes ces régions que j’ai vues se réinventer, j’ai vu des gens se battre pour plus grand qu’eux. Des gens qui réussissent à placer leur territoire au-devant de leurs préoccupations personnelles et institutionnelles. Ces gens-là ne défendent pas des dossiers, mais le bien commun, les services publics, la vitalité de leur région et le droit d’y vivre, fièrement, » a conclu la journaliste.