C'est le jeudi 15 mars dernier que Jean-François Lisée, chef du Parti Québécois et chef de l'opposition officielle à l'Assemblée nationale, effectuait une visite à l'usine de Bombardier à La Pocatière.
Monsieur Lisée y a rencontré des employés, ainsi que François Dussault (directeur général de l'usine), Mario Guignard (représentant du syndicat des employés, Yvon Soucy (préfet de la MRC du Kamouraska) et Sylvain Hudon (maire de la Ville de La Pocatière).
Jean-François Lisée y a rappelé que le Parti Québécois avait proposé à deux reprises en 2015 et en 2017 que des amendements soient apportés aux projets de loi du REM pour exiger un contenu local.
Pourtant, les libéraux et les caquistes ont voté contre ces amendements et ont adopté la loi du REM sans aucune exigence de contenu local.
« François Legault est bien mal placé aujourd'hui pour dénoncer le manque de contenu local quand ce n'était pas important pour lui auparavant », de déclarer Michel Forget, président du Parti Québécois de Côte-du-Sud.
Selon monsieur Forget, la CAQ est également demeurée muette quand les libéraux ont décidé du report de quatre ans de la prolongation de la ligne bleue du métro de Montréal, sujet sur lequel le Parti québécois a constamment talonné le gouvernement.
Monsieur Lisée a ainsi encouragé les travailleurs de Bombardier à La Pocatière à garder espoir et les a assurés que le PQ travaille pour eux à trouver des solutions.
Pour le projet de tramway de Québec, les libéraux et les caquistes ne doivent pas commettre la même erreur et doivent exiger, comme le PQ, un contenu local.
À Montréal, le PQ pense que des investissements supplémentaires doivent être faits pour le transport en commun dans les couronnes nord et sud. « Des commandes de mobilité durable, il y en aura plus si le PQ prend le pouvoir en octobre prochain. Et dans ces commandes, il y aura exigence de contenu local, » a assuré Jean-François Lisée.
Monsieur Lisée s'impatiente d'ailleurs devant la lenteur de Philippe Couillard à annoncer d'autres commandes des trains Azur pour le métro de Montréal, évitant ainsi des mises à pied à la fin de l'an 2018 à l'usine de Bombardier à La Pocatière.