En manchettes
1- Réouverture du Thaïzone Montmagny
2- Desserte en gaz naturel : Le maire Langevin est ouvert à une assemblée publique d'information, mais exclu le recours à un référendum pour l'acceptation du projet
3- Le ministère de la Justice ne respecte pas ses propres règlements à Montmagny au sujet du drapeau du Québec
4- Les abris d'hiver temporaires seront tolérés jusqu'au 1er mai à Montmagny
5- Le CLD de la MRC de Montmagny pilote avec succès une autre mission de recrutement pour des entreprises régionales
Et Coté Sport
6- Les Voisins Atome A remportent la Coupe Desjardins
1- La fermeture du Thaïzone à Montmagny aura fort heureusement été de courte durée puisque l’homme et la femme d’affaires, M. Philip Tomlinson et sa conjointe, Mme Tania Gilbert, viennent en effet de se porter acquéreurs de la franchise et sont déjà à pied d’œuvre, avec l’équipe de la bannière Thaïzone, pour préparer la réouverture qui devrait avoir lieu au début du mois de mai. Il s’agit d’une bonne nouvelle pour les amateurs de mets thaïlandais qui apprécient la qualité et la fraîcheur alliée à la formule restauration rapide.
Résidant à Trois-Rivières, le couple n’en est pas à sa première expérience avec la bannière Thaïzone. En 2015, ils avaient fondé le restaurant de Donnacona qu’ils ont ensuite revendu pour se consacrer à d’autres activités.
Désireux de renouer avec cet univers, ils avaient récemment fait une offre d’achat pour acquérir leur ancienne succursale et ont ainsi ont été informés de l’opportunité d’affaires à Montmagny.
« J’ai été charmé par la région et surtout par l’accueil reçu. Le Thaïzone Montmagny est un très beau resto avec un potentiel extraordinaire. Je suis heureux de cette opportunité qui s’offre à nous », s’est exprimé M. Tomlinson, copropriétaire de la franchise magnymontoise.
Même menu, plusieurs promotions et une nouvelle terrasse extérieure pour profiter pleinement de la saison estivale, voici comment les nouveaux franchisés entrevoient leurs premiers mois d’activités. Le service de livraison reprendra une fois que l’équipe sera bien rodée.
Les propriétaires ont confié la gérance de l’établissement à Mme Sylvie Paradis. Originaire de Cap-Saint-Ignace, Mme Paradis cumule plus de 10 années d’expérience comme gestionnaire chez Metro Richelieu, grossiste en alimentation, à Saint-Jean-Port-Joli. Celle-ci s’est dite très enthousiaste à l’idée de relever ce nouveau défi. Elle mène d’ailleurs actuellement des entrevues d’embauche en vue de former son équipe. Au total, une quinzaine d’emplois sont à pourvoir.
Rappelons que l’équipe de la Société de développement économique de Montmagny (SDÉM) avait travaillé fort dans le dossier du Thaïzone pour éviter la fermeture. C’est d’ailleurs par l’intermédiaire de la SDÉM, que les nouveaux propriétaires ont été mis en contact avec Mme Paradis.
Pour en savoir davantage sur le restaurant Thaïzone Montmagny situé au 40, boulevard Taché Ouest, il suffit de visiter le thaizone.ca.
2- Suite à la sortie du groupe Montmagny en transition qui a annoncé la tenue d’une séance publique visant à informer les élus et la population sur la pertinence du gaz naturel dans la transition énergétique puisque leur groupe et L’Élan collectif ont essuyé deux refus de la part de la MRC pour que celle-ci en tienne une, le maire de Montmagny, Rémy Langevin a déclaré mercredi matin à CMATV Nouvelles qu’il n’était pas fermé à l’idée de tenir ce type d’assemblée, mais que cet exercice ne pouvait avoir lieu pour l’instant.
Affirmant d’emblée qu’il était pour la desserte de gaz naturel à Montmagny, ce dernier veut tout de même attendre la réaction du gouvernement fédéral sur la question, car une rencontre devrait avoir lieu ultérieurement avec celui-ci. Uniquement après ladite rencontre, la MRC pourrait tenir une assemblée publique d’information.
« C’est sûr que si le fédéral ne met pas aucun sou, ben il n’y en aura pas de projet. Au moment où on va voir qu’on avance dans le projet, il va y en avoir une, mais quand on aura attaché les budgets. C’est d’ailleurs ce qu’on a dit à Montmagny en transition, » a expliqué le premier citoyen de la capitale de l’oie blanche.
Selon Montmagny en transition, même sans avoir la certitude d’obtenir les subventions demandées aux gouvernements fédéral et provincial, la MRC et les promoteurs devraient faire connaître publiquement les détails et la justification du projet, la durée planifiée du recours au gaz naturel tout en faisant la démonstration que des énergies renouvelables ne sont pas envisageables pour les 95 clients potentiels.
Le maire Langevin estime d’ailleurs que le passage au gaz naturel pour le développement de la ville est nécessaire pour qu’ensuite, dans quelques années, on ait assez évolué pour avoir une autre sorte d’énergie qui sera renouvelable.
Questionné à savoir si le projet de desserte en gaz naturel pourrait être soumis à un référendum à Montmagny, le maire Langevin a écarté ce scénario. « C’est totalement exclu ! », s’est empressé d’affirmer le maire.
Rappelons que Montmagny en transition organise une assemblée publique d’information sur la question, le jeudi 26 avril prochain à 19 h à la salle Le Bistro Lafontaine.
3- Le drapeau du Québec a été adopté par le gouvernement de Maurice Duplessis. Ce dernier a été hissé pour la première fois le 21 janvier 1948 à 15 heures au sommet de la tour centrale de l'Hôtel du Parlement à Québec, remplaçant ainsi l'Union Jack du Royaume-Uni.
Le fleurdelisé flotte aujourd'hui sur tous les édifices publics de l'État québécois ainsi que sur les établissements scolaires et les délégations et bureaux du Québec à l'étranger.
Selon la loi en vigueur sur le drapeau et les emblèmes du Québec, le fleurdelisé doit être déployé sur les édifices des organismes dont l'Assemblée nationale nomme les membres et sur les édifices des personnes nommées par celle-ci, ainsi que sur les édifices des organismes de l'Administration gouvernementale, notamment les palais de justice.
De plus, tout drapeau déployé doit être conforme aux normes du Bureau de normalisation du Québec, et doit être exempt de déchirure ou de lacération. Malgré cela, il semble que la dernière disposition citée plus haut sur l'état du drapeau ne soit pas respectée par les propres départements du gouvernement du Québec à Montmagny.
En effet, le mercredi 11 avril, CMATV Nouvelles s'est rendu compte que le drapeau flottant sur le mat situé à l'extérieur du palais de justice de Montmagny présentait de nombreuses déchirures.
Récemment, c'est au bureau de la Sûreté du Québec qu'on y arborait également un drapeau lacéré. Cependant, du côté de la Sûreté du Québec, on nous avait indiqué que les nouveaux drapeaux étaient commandés. Il n'a d'ailleurs fallu que peu de temps avant que celui-ci soit changé par un neuf, ce qui démontre le sérieux et la fierté des responsables du bureau magnymontois de la SQ.
Il n'est d'ailleurs pas rare de voir des drapeaux du Québec déchirés dans la région, toutefois, apercevoir des drapeaux en mauvais état sur des édifices appartenant au gouvernement québécois, plus particulièrement sur des établissements sous la responsabilité du ministère de la Justice, comme le palais de justice de Montmagny présentement, indique un total laissé aller par le gouvernement libéral au sujet de l'emblème national des Québécois.
D'ailleurs, selon les règles de base du déploiement du drapeau national émises par le ministère de la Justice, « Le drapeau doit toujours être en bon état et en aucun temps, il ne doit être lacéré, sali ou vieilli. »
Ainsi, à plus forte raison, il est désolant que le ministère responsable des lois en lien avec le pavoisement du drapeau québécois ne soit pas en mesure d'appliquer ses propres règlements envers ses propres édifices.
Contacté par CMATV Nouvelles, le chef de l'opposition officielle ainsi que chef du Parti Québécois, Jean-François Lisée, déplore l'état des drapeaux sur plusieurs des édifices du gouvernement du Québec, et ce, pour l'ensemble du territoire québécois.
« Le drapeau du Québec est une fierté, un symbole de ralliement. Le fleurdelisé doit être traité avec respect. La loi est claire, que le gouvernement libéral l’applique, » s'est exclamé monsieur Lisée.
Rappelons que le drapeau doit être traité avec le plus grand respect et ne doit jamais toucher le sol, être souillé, lacéré ou délavé. Il doit être manipulé avec délicatesse et doit être installé sur une hampe. Lorsqu'il est abîmé, il ne doit pas être jeté comme tout autre bien. La population peut communiquer avec le Protocole du Gouvernement du Québec, qui en disposera de façon appropriée, si tel est le cas.
« Un drapeau, c'est un emblème. Un drapeau, c'est un signe de ralliement. Un drapeau, c'est une manifestation de la majorité. Un drapeau, c'est l'illustration du désir de vivre et de survivre. Un drapeau c'est une preuve comme quoi nous ne sommes pas en curatelle ni en tutelle. Un drapeau, c'est dire que nous sommes quelqu'un, que nous descendons de quelqu'un, que nous voulons vivre notre vie et survivre dans le respect des droits de chacun, en exigeant le respect intégral de nos prérogatives, de nos droits et de nos libertés. Ben, c'est ça un drapeau! » Avait alors déclaré le 21 janvier 1948 à l'Assemblée nationale, le premier ministre de l'époque, Maurice Duplessis au sujet de l'adoption du fleurdelisé, drapeau officiel du Québec.
4- La neige et la glace étant encore présentes en bonne quantité sur le territoire, le Service du greffe, des affaires juridiques et de l’urbanisme de la Ville de Montmagny désire informer les citoyens ayant un abri d’hiver temporaire que, contrairement aux dispositions du règlement de zonage, ils ont jusqu’au 1er mai plutôt qu’au 15 avril pour les enlever.
D’ici le mois prochain, les Magnymontois n’ont donc pas à s’inquiéter puisque les employés municipaux feront preuve de diligence dans l’application de ce règlement.
Les personnes qui veulent en savoir davantage sur ce règlement sont invitées à communiquer avec l’inspecteur municipal, M. Félix Laflamme, en composant le 418 248-3361, poste 2046.
5- La fin de semaine dernière, le CLD de la MRC de Montmagny était l’un des 220 exposants à la Foire de l’emploi de la Capitale-Nationale et de Chaudière-Appalaches à tenter de séduire les milliers de travailleurs québécois et immigrants de passage au Salon.
« Quand plus de 200 entreprises et organisations se présentent à un Salon pour convaincre des travailleurs d’accepter un de leurs emplois, ça démontre bien la rareté de la main-d’œuvre et la lutte que les employeurs se livrent pour attirer ces travailleurs », a résumé Mme Martine Leullier, coordonnatrice et commissaire industriel au CLD de la MRC de Montmagny.
À lui seul, le CLD de la MRC de Montmagny représentait 23 entreprises de la région à cette foire de l’emploi. Au total, plus d’une centaine de postes étaient offerts dans différents corps de métiers, pour la plupart spécialisés et semi-spécialisés: manœuvres, soudeurs, machinistes, programmeurs-analystes, techniciens en génie mécanique, pressiers, électromécaniciens, débosseleurs, etc.
En plus des travailleurs locaux et régionaux, environ 300 immigrants vivant actuellement dans la région de Montréal, mais désireux de s’établir dans la Capitale-Nationale et en Chaudière-Appalaches, sont venus présenter leurs compétences aux employeurs présents. À la question des représentants du CLD : « Seriez-vous prêts à vivre à Montmagny? », tous répondaient sans hésitation : « Oui, bien sûr, je veux m’installer et vivre dans une communauté où j’aurai un bon travail et où je pourrai élever ma famille dans un environnement de qualité ».
Au fil des deux journées, plus d’une centaine de curriculum vitae ont été recueillis et seront acheminés sans délai aux 23 entreprises représentées par le CLD. La participation à cette foire de l’emploi s’inscrit dans un vaste programme de recrutement de main-d’œuvre pour les entreprises régionales.
« J’invite toutes les entreprises qui ne font pas partie du regroupement des 23 et qui sont à la recherche de main-d’œuvre à me contacter s’ils désirent se joindre à nous et bénéficier de nos services. Depuis la formation du regroupement, ce sont plusieurs dizaines de postes qui ont été pourvus dans nos entreprises, à travers nos diverses activités de recrutement », a conclu Mme Leullier.
Sports
6- Une fin de semaine parfaite pour les Voisins du Kamouraska Atome A à leur passage à Rivière-du-Loup. En effet, la formation kamouraskoise est repartie avec la 24e Coupe Desjardins de la finale régionale du Bas-Saint-Laurent. Un total de quatre victoires leur a permis d’obtenir la bannière des champions.
Ce titre est la continuité d’une excellente saison pour les joueurs de la formation qui ont terminé au 1er rang de la Ligue de hockey Bas-Saint-Laurent qui compte un total de dix équipes. Les Voisins du Kamouraska Atome A sont entraînés par Roger Lavoie, Mario Lavoie et François Lavoie.