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Bonjour Côte-du-Sud - Mercredi 28 fév 2018

En manchettes

1- Jean-François Lisée estime que Legault est également responsable des malheurs de l'usine Bombardier de La Pocatière
2- Présentéisme et cannabis, deux sujets brûlants pour la CSN
3- Les jeunes de 15 ans et moins traverseront gratuitement à Québec-Lévis pendant la semaine de relâche

Et Coté Sport

4- Un hommage spécial sera rendu à un des fondateurs de la LHOM décédé récemment, Benoit Dubé
5- De belles performances pour des gymnastes du Collège de La Pocatière

1- Dans un texte intitulé « François, pourquoi as-tu refusé un seuil d’achat local? » paru dans l’édition du Soleil du 23 février dernier, le chef de l’opposition officielle à Québec et du Parti québécois accuse François Legault d’avoir voté en faveur de lois qui écartaient le contenu local dans l’octroi des contrats.
Selon les dires de Jean-François Lisée, il suffisait d’insister pour introduire un seuil de contenu local de 25 % dans la loi qui créait, en 2015, la filiale CDPQ Infra, spécifiquement conçue pour le Réseau express métropolitain (REM).
Cependant, la Coalition avenir Québec n’aurait pas travaillé en ce sens. « Mes collègues péquistes Nicolas Marceau et Alain Therrien ont tenté à maintes reprises de pousser le gouvernement à inscrire cette disposition dans la loi. Quant à tes députés, cher François, ils n’en ont jamais parlé. Principalement à cause de l’absence d’assurance de contenu québécois, tous les députés du Parti Québécois ont voté contre cette loi. Toi, François, et tous tes députés avez voté en faveur, » a insisté Jean-François Lisée.
Il y aurait eu, selon Lisée, même situation en 2017, lorsque les libéraux ont fait voter une seconde loi qui est venue élargir les pouvoirs de CDPQ Infra en lien avec la construction du REM. Au Parti Québécois, les députés ont poursuivi le combat pour exiger un seuil de contenu local, avec l’appui des députés caquistes. Cependant, au moment de voter, François Legault aurait décidé de soutenir, encore une fois, le gouvernement.
« Ta décision de voter en faveur de lois qui omettaient cette condition essentielle nous en dit davantage sur ta réelle détermination que les discours que tu as prononcés à La Pocatière, » d’ajouter le chef péquiste.
Jean-François Lisée croit par ailleurs que rouvrir l’entente avec Alstom comme le souhaite le chef caquiste nuirait à la Caisse de dépôt puisque ce n’est pas la bonne façon de procéder.
« La Caisse a une mission, déterminée par l’Assemblée nationale. Jean Lesage (guidé par la plume de Jacques Parizeau) en a fixé les paramètres. Jean Charest l’a affaiblie législativement, à nos dépens. L’approche correcte est d’insérer dans la loi de la Caisse, pour l’avenir, le seuil de 25 % d’achat local si elle acquiert du matériel roulant au Québec, » a précisé Lisée.
Le chef du Parti québécois rappelle que dans la négociation du traité avec l'Europe – qui portait notamment sur l'ouverture des marchés publics –, les Européens souhaitaient 0 % d'achat local. Nicolas Marceau, alors ministre des Finances et responsable de la négociation, a discuté avec les constructeurs québécois du seuil minimum à partir duquel Québec obtenait un effet structurant, comme l'obligation d'installer ici une usine. C'est ainsi que Québec est venu à proposer 25 %, et ce, après avoir obtenu l'appui du Manitoba, puis celui du Canada. Le gouvernement péquiste avait alors finalement convaincu les Européens.
Selon Lisée, même si Bombardier recevait de nouvelles commandes aujourd'hui, son usine pocatoise devrait cesser sa production pendant plusieurs mois en 2019, puisqu'il faut compter une année entre la nouvelle commande et la conception puis la création des pièces.
« En adoptant les lois du REM sans exigence pour du contenu local — avec l'appui enthousiaste de la CAQ, je le répète —, il a donné un avantage comparatif net aux concurrents de Bombardier et aux installations étrangères d'Alstom, » a déclaré Jean-François Lisée.
Toujours selon Jean-François Lisée, il n'y a qu'une seule solution à court terme pour La Pocatière : convaincre la Société de transport de Montréal (STM) de se prévaloir immédiatement de son option d'achat de nouvelles voitures Azur. « Cependant, la STM juge moins coûteux de reconditionner ses vieilles rames. Et il n'appartient pas à la STM ni à ses usagers de payer pour sauver La Pocatière. »
Premier ministre, Lisée mettrait en balance l'importance de garder à La Pocatière et à Sorel-Tracy, le noyau d'expertise de haut niveau qui serait mis en péril par un trop long arrêt des opérations. « Dans le contexte actuel d'une pénurie de main-d'œuvre qualifiée, les salariés de ces deux usines seraient rapidement happés aux quatre vents, et il deviendrait très difficile de revenir en arrière ensuite. »
L'intervention ponctuelle d'un gouvernement dirigé par Lisée viserait ainsi à assurer le maintien des activités manufacturières aux deux sites, dans l'attente de futures commandes publiques de matériel roulant. D'une part, il s'agirait donc, pour l'État québécois, de négocier avec la STM un allégement de ses coûts à peu près équivalent au surcoût estimé de l'achat immédiat de nouvelles voitures Azur, en lieu et place du reconditionnement de ses vieilles rames.
D'autre part, Lisée rappelle que le gouvernement Charest avait augmenté la facture d'électricité de la STM d'un demi-million de dollars par année. « Une annulation de cette mesure – que le Parti Québécois préconise depuis 2014 – pourrait faire partie de la solution. »
Finalement, Lisée estime qu'il demeure incontournable de légiférer immédiatement pour faire en sorte que toutes les commandes futures substantielles de matériel roulant qu'elles soient de la Caisse ou d'ailleurs au Québec, comprennent au moins 25 % de contenu local (canadien), avant de conclure qu'au lendemain de l'indépendance du Québec – quelque part au cours du second mandat –, il y aurait toujours naturellement 25 % de contenu exclusivement québécois.
« M. Lisée ressemble de plus en plus à un chef désespéré en manque d'attention. Un jour il présente le retour d'un ex-député inconnu comme un événement important et le lendemain il invente des “Fake News” pour s'en prendre à ses adversaires politiques. M. Lisée sait très bien que c'est François Legault qui mène la charge dans le dossier du contenu local pour le projet du REM depuis le début. Les élus de La Pocatière et les employés de Bombardier là-bas l'ont d'ailleurs confirmé par leur accueil chaleureux à son endroit.
La CAQ a déposé des amendements, des motions et posé des questions en chambre sur le sujet à maintes reprises. La CAQ ne se laissera pas distraire par un parti dépassé qui semble de plus en plus incapable de se reconnecter sur les priorités de la population québécoise, » à répliqué François Legault.

2- Les syndicats affiliés au Conseil central de Québec-Chaudière-Appalaches (CSN) se réuniront aujourd’hui à Québec afin de discuter et se former sur deux sujets brûlants d’actualité : le cannabis et le présentéisme au travail.
La matinée sera consacrée au phénomène du présentéisme au travail en compagnie de Mme Estelle Morin, professeure titulaire HEC Montréal, une spécialiste dans les nouvelles formes d’organisation du travail.
« Le présentéisme est un fléau qui afflige les milieux de travail de beaucoup de nos membres », explique Ann Gingras, présidente du conseil central, « c’est souvent le résultat de pratiques patronales cherchant à réduire les coûts liés aux absences ». La syndicaliste constate que, plutôt que de travailler en amont pour prévenir les causes d’absences, les employeurs s’acharnent sur les personnes salariées, rendues vulnérables pour les contraindre à revenir au travail, même malades. « Nous pensons qu’il est important d’aborder la question pour mieux cerner quels sont les effets de ce fléau sur les travailleuses et les travailleurs, sur le milieu de travail et, surtout, ce que nous pouvons faire, comment on peut s’organiser », explique Ann Gingras.
Dans un deuxième temps, les syndicats aborderont la question du cannabis avec Mme Emmanuelle Lepire, infirmière au Centre de réadaptation en dépendance de Québec, et M.Benoît Laurin, avocat au Service juridique de la CSN.
« Avec la légalisation imminente du cannabis, nous sommes interpellés par des syndicats qui se questionnent sur les effets dans le milieu du travail alors que plusieurs confondent “légalisation” avec “droit d’utilisation en tout temps et partout”, explique Ann Gingras.
Pour le conseil central, les employeurs s’organisent et, dans ce cadre, il est important pour les travailleuses et les travailleurs de savoir quels seront leurs droits, leurs obligations et quelles seront les responsabilités des syndicats.

3- La Société des traversiers du Québec (STQ) est heureuse d’annoncer le retour de la promotion familiale « À L’ABORDAGE » durant la semaine de relâche scolaire.
En effet, jusqu’au 11 mars prochain, les enfants accompagnés d’un adulte traverseront gratuitement aux traverses de Québec-Lévis et de Sorel-Tracy─Saint-Ignace-de-Loyola. Entre le 24 février et le 11 mars 2018, les jeunes âgés de 5 à 15 ans, jusqu’à concurrence de deux enfants par adulte détenteur d’un titre de transport valide de la STQ, bénéficient de la gratuité. Pour les enfants de 0 à 4 ans, c’est gratuit en tout temps.
« L’an dernier, de nombreuses familles ont profité de cette promotion avantageuse pour découvrir de nouveaux horizons. Le congé de la relâche scolaire est une belle occasion de partager des moments privilégiés en famille. Effectuer une traversée est non seulement une expérience de navigation unique et abordable, elle permet également aux jeunes et moins jeunes de redécouvrir les villes riveraines du Saint-Laurent sous un tout nouvel angle. », a mentionné M. François Bertrand, président-directeur général par intérim de la STQ. Visitez le www.traversiers.com afin de planifier votre traversée et découvrir les différents attraits et activités à proximité des traverses.

SPORT

4- Dimanche dernier lors de la dernière rencontre de la saison de la LHOM, la ligue a tenu à observer une minute de silence à la mémoire d’un de ses membres fondateurs, M. Benoit Dubé décédé vendredi dernier des suites d’une longue maladie.
Moment solennel où la tristesse était palpable dans tout l’aréna. À ce sujet, un hommage bien spécial sera rendu à Benoît dimanche prochain alors qu’une bannière à son effigie sera levée dans les hauteurs de l’aréna par l’organisation et ses joueurs.
Voici par ailleurs l'horaire des séries :
Vendredi 2 mars 2018 :
20h30 - Pétrole Montmagny VS MDM Publicité
22h00 - Physio Optimum VS Neige et Vent
Vendredi 9 mars 2018 :
20h30 - Pétrole Montmagny VS Physio Optimum
22h00 - Neige et Vent VS Le Groupe MG
Dimanche 11 mars 2018 - demi-finale simple élimination :
13h30 - Position 4 VS Position 1
15h00 - Positions 3 VS Position 2
Les dates de la série finale 2 de 3 de la LHOM seront publiées prochainement.

5- Les 27 et 28 janvier derniers, le club de gymnastique Gymagine de La Pocatière était l’hôte de la deuxième compétition du circuit régional de l’Est-du-Québec au Collège de Sainte-Anne-de-la-Pocatière.
Cinq élèves du Collège faisaient partie des 250 gymnastes provenant des sept clubs de gymnastique de la région y ont remporté des médailles.
Dans la catégorie CR3 de base novice, Léane D’Amours s’est démarquée en remportant une médaille d’or (barres), une médaille d’argent (sol), une médaille de bronze (cumulatif), en plus de remporter des rubans de 7e (poutre) et 8e position (saut, tumbling).
Dans la catégorie CR3 avancée tyro, Koralie Chouinard a, pour sa part, remporté une médaille d’or (barres), une médaille de bronze (tumbling), ainsi que des rubans de 4e (trampoline), 6e (saut) et 10e position (cumulatif).
Toujours dans la catégorie CR3 avancée, mais chez les novices, Maxim Béchard a obtenu une médaille de bronze à la poutre et deux rubans de 7e position (barres et trampoline), alors que Jolaine Lepage a remporté une médaille d’or (poutre) et un ruban de 5e position (cumulatif).
Enfin, dans la catégorie CR3 spécialiste senior, Kassandra Chamard a décroché une médaille de bronze (tumbling) ainsi que deux rubans 4e (trampoline) et 5e position (barres). La prochaine compétition du circuit régional aura lieu à Trois-Pistoles les 17 et 18 mars prochains.

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