Le constructeur automobile Ford, en difficulté en Bourse a pris la décision de cesser d’investir dans les voitures compactes et berlines en Amérique du Nord afin de réduire ses coûts de 25,5 milliards de dollars d’ici 2022.
En effet, Ford n’investira plus dans les voitures compactes en Amérique du Nord (États-Unis, Canada et Mexique), en raison du déclin de la demande et à cause de la rentabilité de ces produits, ce qui se traduira concrètement par l’abandon des Fiesta, Taurus et d’ici quelque temps, la Focus. Pour la Fusion, elle sera conservée pour les trois ou quatre prochaines années.
Quant à la puissante Mustang, elle est toujours dans les plans du manufacturier.
Contacté par CMATV Nouvelles à savoir ce qu’il pensait de la nouvelle façon de faire du constructeur automobile Ford, le propriétaire de Fréchette Ford Montmagny, Francis Fréchette a admis avoir eu quelques réserves lors du dévoilement de la nouvelle, en plus qu’il ne l’a su que 15 minutes avant que le tout soit médiatisé. Cependant, après avoir entendu les explications du manufacturier, ce dernier s’est vite réjoui de la tournure des évènements.
Francis Fréchette.
« Ce qu'il faut comprendre c'est que le marché des voitures standards depuis les 6 dernières années au Québec a connu une baisse de 30 %, et ce, toutes marques confondues. Les dirigeants ont tout simplement décidé d'arrêter de perdre de l'argent. Par contre, la beauté de la chose, c'est que Ford s'en vient avec quatre nouveaux modèles de VUS – ce que les gens veulent, » a expliqué l'homme d'affaires.
Francis Fréchette avait d'ailleurs senti la baisse des ventes de voitures classiques à son commerce de Montmagny.
« Écoute, 80 à 85 % de mes ventes, c'est du camion et des VUS. Moi, ils vont me mettre des deals sur des VUS plus petits… ça va être 100 % de mes ventes. Je ne peux qu'être positif avec la direction que Ford a prise, » s'est exclamé, visiblement confiant, Francis Fréchette.
Questionné sur les résultats de son magasin automobile FORD, ouvert depuis trois ans déjà, monsieur Fréchette a affirmé qu'il était très heureux du rendement de son commerce.
« Écoute, on est au-dessus des objectifs que le manufacturier m'a demandé d'atteindre dans mes parts de marché. On est au-dessus des cibles, je suis hyper hyper content de ma gang, » a conclu avec enthousiasme Francis Fréchette.
Soulignons que lors de l'annonce de ce changement de cap par FORD mercredi dernier, le titre gagnait à Wall Street, 2,61 % soit 11,40 $ et ce, vers 18 h 45 de la même journée dans les échanges électroniques suivant la clôture de la séance.