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Chaudière-Appalaches est la 3e région avec le plus de postes vacants dans le secteur manufacturier au Québec

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La pénurie de main-d'œuvre se fait toujours sentir en Chaudière-Appalaches. Présentement, 2355 postes sont vacants dans le secteur manufacturier dans la région, selon les chiffres du deuxième trimestre de 2023 dévoilés par Statistiques Canada. Il s'agit d'une légère diminution en comparaison des résultats du premier trimestre qui indiquaient un manque de 2965 travailleurs mais l'enjeu est toujours de taille.

Devant ce constat, Manufacturiers et Exportateurs du Québec réitère l'importance de mieux planifier la politique migratoire du Québec en lien avec les besoins réels des entreprises et des manufacturiers du Québec, alors que la pénurie de main-d'œuvre actuelle est un obstacle sérieux à la compétitivité du secteur manufacturier.

Selon les chiffres de Statistiques Canada, la région de Chaudière-Appalaches a un taux de postes vacants de 4,3% pour le manufacturier, soit légèrement inférieur à la situation de l'ensemble du Québec qui est de 4,6%.


Statistique Canada estime que les secteurs les plus touchés par la pénurie de main-d'œuvre sont la fabrication de produits de bois, la fabrication de produits en plastique et en caoutchouc, la fabrication de produits métalliques, la fabrication de machines et la fabrication de transport.

Manufacturiers Exportateurs du Québec a participé le 14 septembre derniers aux consultations pluriannuelles sur l'immigration 2024-2027. Pour cette organisation, il est primordial que cette consultation permette de mieux planifier la politique migratoire du Québec en lien avec les besoins réels des entreprises et des manufacturiers du Québec.

Selon un sondage récent réalisé auprès des membres des Manufacturiers Exportateurs du Québec, 98% des entreprises répondantes ont actuellement des postes vacants. Ce qui aurait engendré des pertes évaluées à 7 milliards de dollars.

Manufacturiers Exportateurs du Québec a fait des propositions au gouvernement afin de tenter d'aider les entreprises à faire face à la pénurie de main-d'œuvre. Les enjeux concernent la hausse des seuils d'immigration à 90 000 par année pour les trois prochaines années, la langue française et la francisation et la régionalisation de l'immigration.

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