M. Claude Deschênes.
Critique culturel pendant 25 ans à Radio-Canada, le journaliste Claude Deschênes s'est arrêté le mercredi 2 avril au Cégep de La Pocatière où il a rencontré les élèves du programme Médias pour leur parler de son travail.
Michel Chassé-L'Oie blanche
Parmi les grands moments de sa carrière, M. Deschênes cite l'entrevue qu'il a réalisée avec le peintre Jean-Paul Riopelle en 1992 à l'Isle-aux-Grues: «C'est épeurant de rencontrer quelqu'un comme lui; il faut bien se préparer. C'était un grand de ce monde» lance-t-il.
M. Deschênes se trouvait à New York le 11 septembre 2001 quand deux avions de ligne ont percuté le World Trade Centre. Troquant son habit de critique culturel pour celui de journaliste d'actualité, il a décrit l'effondrement des tours jumelles en direct sur les ondes de Radio-Canada: «C'est la chose la plus épouvantable que j'ai vue».
Son travail de critique culturel l'a amené à voir les grands spectacles de ce monde, dont ceux de Céline Dion et du Cirque du Soleil à Las Vegas.
Critique
«Il faut toujours être indépendant de ce que tu traites. Ce que tu avances, tu le soutiens, mais il faut que tu sois sûr de ton coup, même si le travail s'effectue toujours dans la précipitation à cause des heures de tombée» a-t-il expliqué aux élèves en parlant de son métier: «Parce que la critique porte à conséquence: elle peut lancer ou ruiner une carrière» d'ajouter le principal intéressé.
À la télévision, l'image et le son jouent un rôle important parce qu'ils viennent appuyer le travail du critique, ce pourquoi l'écriture télévisuelle diffère de celle du journal papier.
Autre aspect important du métier selon M. Deschênes, «ne jamais perdre de vue qu'on parle à un large public: il faut vulgariser pour se faire comprendre».
L'une des plus grandes satisfactions tirées de son travail de critique fut de faire connaître des artistes de la relève, comme Bobby Bazini, de conclure celui qui déteste les émissions du genre «La voix».
Michel Chassé-L'Oie blanche
Parmi les grands moments de sa carrière, M. Deschênes cite l'entrevue qu'il a réalisée avec le peintre Jean-Paul Riopelle en 1992 à l'Isle-aux-Grues: «C'est épeurant de rencontrer quelqu'un comme lui; il faut bien se préparer. C'était un grand de ce monde» lance-t-il.
M. Deschênes se trouvait à New York le 11 septembre 2001 quand deux avions de ligne ont percuté le World Trade Centre. Troquant son habit de critique culturel pour celui de journaliste d'actualité, il a décrit l'effondrement des tours jumelles en direct sur les ondes de Radio-Canada: «C'est la chose la plus épouvantable que j'ai vue».
Son travail de critique culturel l'a amené à voir les grands spectacles de ce monde, dont ceux de Céline Dion et du Cirque du Soleil à Las Vegas.
Critique
«Il faut toujours être indépendant de ce que tu traites. Ce que tu avances, tu le soutiens, mais il faut que tu sois sûr de ton coup, même si le travail s'effectue toujours dans la précipitation à cause des heures de tombée» a-t-il expliqué aux élèves en parlant de son métier: «Parce que la critique porte à conséquence: elle peut lancer ou ruiner une carrière» d'ajouter le principal intéressé.
À la télévision, l'image et le son jouent un rôle important parce qu'ils viennent appuyer le travail du critique, ce pourquoi l'écriture télévisuelle diffère de celle du journal papier.
Autre aspect important du métier selon M. Deschênes, «ne jamais perdre de vue qu'on parle à un large public: il faut vulgariser pour se faire comprendre».
L'une des plus grandes satisfactions tirées de son travail de critique fut de faire connaître des artistes de la relève, comme Bobby Bazini, de conclure celui qui déteste les émissions du genre «La voix».
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