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Conflit de travail à la traverse Isle-aux-Grues–Montmagny

Photo : Michel Belleau
Le navire «Le Grue des îles»

 Alors que s’enclenche aujourd’hui et demain, 5 et 6 juin, deux journées de débrayage des employés syndiqués de la Traverse Ilse-au-Grues–Montmagny, la Municipalité de Saint-Antoine-de-L ’Isle-aux-Grues demande une conclusion rapide des négociations.
Se gardant bien de prendre position entre l’employeur et le syndicat, la Municipalité veut cependant rappeler aux deux parties l’importance de la traverse pour l’économie de notre milieu.

Si les moyens de pression venaient à s’amplifier, la saison 2024 de navigation serait compromise estime la Municipalité. Elle rappelle fort à propos de l’importance de la traverse pour l’économie locale pour les secteurs du tourisme, des commerces et de l’agriculture. Ces deux derniers secteurs ont besoin de prévisibilité à long terme afin de maximiser les approvisionnements et les déplacements du matériel nécessaire à leur fonctionnement.

Le secteur touristique n’est pas en reste, lui qui a été malmené depuis 2020, d’abord par la pandémie et les mesures prises pendant 2 ans, mais aussi par l’inflation et la mauvaise météo. Ce secteur a réellement besoin d’avoir une saison sans inquiétudes, rappelle la Municipalité.
Le maire Frédéric Poulin au sujet des interruptions de service de traversier :


« C’est toute l’économie de l’île qui va être affectée si le conflit durait une partie de l’été, parfois même de façon permanente, » de dire Frédéric Poulin, maire de la municipalité. « Nous demandons aux deux parties de se rencontrer et de négocier le plus rapidement possible afin de sécuriser la saison 2024. L’offre de service est grande, surtout en tourisme et les gens vont choisir une autre destination si jamais ils étaient dans le doute sur les moyens de se rendre chez nous. » a-t-il indiqué via un communiqué de presse émis lundi.


Rappelons que les officiers de navigation, officiers mécaniciens, matelots et amarreurs de la Traverse Isle-aux-Grues – Montmagny sont sans contrat de travail depuis le 31 mars 2023. Ces derniers protestent contre la lenteur des négociations. Des questions salariales sont au cœur du litige.

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