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Construction d'un pavillon de médecine vétérinaire confirmé à Rimouski : les élus de Kamouraska persistent et signent

C’était déjà attendu, mais c’est désormais confirmé, le ministre de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation, M. André Lamontagne a officiellement annoncé la construction du Pavillon de médecine vétérinaire à l’Université du Québec à Rimouski (UQAR). Cela s’ajoute à la confirmation de l’offre de la nouvelle formation en médecine vétérinaire, faite au même moment.

Par contre, selon les élus locaux, à aucun moment lors de l’annonce officielle, il n’a été question des demandes répétées des élus de Kamouraska - L’Islet, soit de considérer l’option de La Pocatière pour accueillir cette infrastructure.

Ces derniers rappellent qu’ils sont encore à la recherche de réponses en lien avec l’étude d’opportunité ayant mené à cette annonce.

Rappelons au passage que le montant non officiel, notamment rapporté par le Journal le Placoteux pour la construction dudit pavillon à Rimouski, est estimé à 40 M$

« Cette étude a été effectuée au coût de 627 946 $ et financée à même les fonds publics. Comment se fait-il que nous devions passer par l’accès à l’information pour obtenir cette étude ? », de dire le maire de Ville de La Pocatière, M. Vincent Bérubé.

Les élus continuent leurs actions pour obtenir des réponses et ils souhaitent toujours rencontrer le premier ministre Legault afin d’avoir des explications sur le processus qui a amené le gouvernement à choisir le site du pavillon de médecine vétérinaire de l’UQAR.

« Comme il est question d’un investissement majeur de fonds public, il est impératif que le site d’implantation de cette importante infrastructure d’enseignement soit analysé dans son ensemble et prenne en compte l’option La Pocatière. Le premier ministre doit, à tout le moins, fournir des explications, aux élus et à la population, concernant ces investissements de plusieurs dizaines de millions de dollars de fonds publics », a ajouté M. Bérubé.

Le préfet élu de la MRC de Kamouraska, Sylvain Roy, estime à son tour que la population locale a droit à des réponses.

« On veut aller au fond des choses pour mieux comprendre ce qui a mené à cette annonce, par respect pour nos citoyens et l’histoire de notre région », a soutenu M. Roy.

Quant à la députée caquiste de Côte-du-Sud, Marie-Eve Proulx, elle chercherait, suite à l’annonce,  à amener les deux dernières années de ce programme d’enseignement sur cinq ans à La Pocatière, cependant, selon ce qu’a rapporté le journaliste du Placoteux, Maxime Paradis, la quatrième année du programme devrait se dérouler dans les installations de l’Université de Montréal à Saint-Hyacinthe et la cinquième année ( année de stage ) serait orientés vers les présentes installations de la Faculté ou bien vers les régions jugées vulnérables en matière de présence vétérinaire.

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