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Parc éolien à Saint-Paul-de-Montminy : Un groupe de travail sera mis sur pied

Photo : CMATV | Raynald Laflamme
Pierre-Luc Vandal, Jean-Robert Poulin et Gilles Côté de Kruger Énergie ont pris tout leur temps pour répondre aux interrogations des citoyens. .jpg

Un groupe de travail restreint sera créé afin de suivre l'évolution du projet éolien de Saint-Paul-de-Montminy dans ses étapes d'acceptation sociale et environnementale. C'est ce qu'a annoncé au micro, Jean-Robert Poulin, directeur développement de projet chez Kruger Énergie, le promoteur du projet, lors de la deuxième consultation publique à se tenir dans cette localité du centre de la MRC de Montmagny.

Le comité restreint sera composé de représentants de la Municipalité, de la MRC de Montmagny qui est partenaire du projet et de quelques citoyens. Ni le nombre, ni la façon dont seront sélectionnés les citoyens appelés à en faire partie n'a été précisé à la centaine de personnes présentes, mercredi soir, dans l'enceinte de la salle polyvalente de l'école secondaire Saint-Paul.

Au micro, Yves Côté, un résidant au lac Gosselin, qui revenait de la station d'écoute aménagée pour l'occasion pour simuler le bruit d'une éolienne que le promoteur promet à 40 décibels en raison du respect de la distance minimal de 750 mètres d'une habitation, a pris la balle au bond et a souhaité joindre le comité restreint.

« Si ce que j'ai entendu, c'est ça, en parlant des 40 décibels, c'est ok » tout en avouant devoir faire confiance aux promesses de Kruger Énergie qui a procédé sur le terrain aux simulations de bruit des éoliennes.

« On est 26 propriétaires au lac Gosselin, d'ajouter Yves Côté. On ne peut pas se tromper. Parce que, si on se trompe, on se trompe pour longtemps, une référence à la durée de vie du parc éolien évalué à 30 ans.

Plus que l'aspect visuel dans le paysage boisé avec tout de même un rotor de 163 mètres pouvant accueillir en son diamètre un terrain de football selon l'évaluation qu'un citoyen en a fait, c'est le bruit qui inquiète de nombreux résidents des lacs Gosselin et Jally.

Le projet de Saint-Paul fera appel à une nouvelle technologie offrant une puissance de 7 MW pour une puissance globale de 196 MW depuis les 28 éoliennes à être installées et mises en opération en 2027 pour le compte d'Hydro-Québec. Du jamais vu dans la province.

Le positionnement des éoliennes pourrait encore bouger, avance Jean-Robert Poulin de Kruger Énergie. Après avoir passé les tamis du Règlement de contrôle intérimaire de la MRC de Montmagny, les contraintes environnementales, les contraintes techniques rencontrées sur le terrain, les contraintes de construction et de transport d'électricité au poste d'Hydro-Québec de Montmagny, le ministère de l'Environnement entrera en jeu dès que le promoteur aura remis son étude d'impact environnementale.

« À travers ce processus-là, mentionne Jean-Robert Poulin, nécessairement il y aura des questions qui nous seront posées par le Ministère et des commentaires, ce qui pourrait faire en fait évoluer et bouger encore la configuration que vous avez devant vous aujourd'hui. », dit-il.

Par la suite suivront les audiences publiques du BAPE et la demande déposée à Commission de protection du territoire agricole.

Là, la CPTAQ devrait avoir une bonne écoute, puisque la ligne de transmission contournera notamment la montagne de l'Érable à Notre-Dame-du-Rosaire.

« Parce que nous, on aime ça les érables » est venu dire au micro, Robert Beaumont, président du Syndicat de l'UPA de la MRC de Montmagny qui n'a pas manqué de féliciter Kruger Énergie pour sa préoccupation à intégrer au mieux le projet dans son environnement physique.

Rappelons que l'électricité vendue à Hydro-Québec générera pour la durée de vie du projet des redevances de plus de 50 Millions $ au monde municipal et créera 300 emplois dans la phase de d'aménagement des chemins d'accès en 2026 et dans le montage des éoliennes en 2027.

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