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CORONAVIRUS : Des annonces économiques qui étaient attendues et des opportunités à saisir, remarquent la FCCQ et la CCKL

Le Placoteux

Saluant les mesures mises en place par le gouvernement du Québec la Fédération des chambres de commerce du Québec (FCCQ) et la Chambre de commerce Kamouraska-L’Islet (CCKL) rappellent l’importance de soutenir les entreprises, non seulement durant la période d’isolement pour prévenir la transmission du COVID-19, mais aussi pour la reprise éventuelle des affaires.

La FCCQ et la CCKL reconnaissent également les mesures présentées par le gouvernement fédéral, qui permettront de maintenir la fluidité des échanges commerciaux, tout en limitant la circulation des passagers des vols internationaux, pouvant être porteurs du virus.

« La priorité, présentement, c’est de protéger la santé des Québécoises et des Québécois », souligne Charles Milliard, président-directeur général de la FCCQ, avant d’ajouter que « les conséquences économiques pour les entreprises seront considérables, mais aussi pour les organismes à but non lucratif à vocation économique, comme les chambres de commerce. Il est rassurant de voir que le gouvernement du Québec annonce une série de mesures pour limiter les impacts autant que possible. »

Pour la FCCQ et la CCKL, les mesures annoncées aujourd’hui par le premier ministre François Legault et le ministre Jean Boulet, visant à assurer un revenu aux personnes en arrêt de travail en raison du COVID-19 mais n’ayant pas droit à l’assurance-emploi, sont nécessaires en ces temps incertains.

« Ces mesures permettront aux nouveaux travailleurs, travailleurs saisonniers et travailleurs autonomes de s’isoler pour prévenir la transmission, sans craindre la perte de revenus. La région de Kamouraska-L’Islet compte plusieurs de ces travailleurs », affirme Mme Nancy Dubé, directrice générale de la CCKL.

L’aide sera aussi bonne pour la santé économique es travailleurs.

« Ces mesures rassureront également les employeurs quant à la santé économique de leurs travailleurs en situation précaire et leur permettront de mieux cibler les programmes de soutien envers les personnes touchées. Nous devons tous être solidaires et protéger les personnes les plus vulnérables », poursuit M. Vincent Bérubé, président de la CCKL.

Accélérer l’innovation pour lutter contre la crise

Dans le contexte d’incertitude causée par la crise boursière et par une éventuelle crise économique, un ralentissement des investissements est à prévoir. « Pour pallier ce frein et stimuler l’écosystème entrepreneurial, le gouvernement devrait accélérer les incitatifs fiscaux pour le développement de l’innovation », propose Charles Milliard.

D’autres mesures seront nécessaires pour faire face à cette situation qui évolue de jour en jour.

« En ces temps difficiles, nous devons tous faire preuve de créativité. Pour les entreprises qui peuvent l’envisager, investir dans l’innovation afin d’améliorer la productivité, pendant cette période, peut aider à minimiser les impacts négatifs. Plusieurs subventions et crédits d’impôts existent afin d’encourager l’innovation et ceux-ci devraient être temporairement bonifiés », ajoute M. Bérubé.

Finalement, la FCCQ et la CCKL croient que les grands donneurs d’ouvrage du Québec doivent jouer un rôle pour s’assurer de maintenir le développement économique du Québec. « Le gouvernement devra mettre en place des mesures afin de permettre aux entreprises québécoises de bénéficier pleinement des contrats disponibles, particulièrement ici dans nos deux MRC, Kamouraska et L’Islet », insiste, Mme Nancy Dubé, directrice générale de la CCKL.

Par ailleurs, un des grands défis auxquels feront face les entreprises sera le manque de liquidité pour mener à bout leurs projets. La FCCQ et la CCKL demandent au gouvernement de faire preuve de flexibilité quant aux avances de liquidités qui seront faites par le gouvernement, ainsi que de réduire les délais de paiement qui sont parfois trop longs dans plusieurs secteurs d’activité.

« Évidemment, des préoccupations demeurent, notamment pour l’arrivée des travailleurs étrangers temporaires, si importants pour notre économie régionale. En plus de pouvoir assurer un lien entre l’État et les entreprises et notre réseau des chambres de commerce, nous surveillerons attentivement l’évolution de la situation et les mesures qui en découleront », a conclu Charles Milliard.

 

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