Bien qu'un seul cas d'une personne atteinte du Coronavirus ait été répertorié dans la province, les hôpitaux du Québec ont mis en branle certains protocoles afin de se préparer à d'autres cas qui pourraient se manifester dans la belle province, et l'Hôtel-Dieu de Montmagny n'y échappe pas.
En effet, selon la porte-parole du CISSS de Chaudière-Appalaches, Mme Mireille Gaudreau, des corridors de services ont été convenus et des protocoles et outils ont été partagés dans les différents milieux de soins.
Par exemple, des instructions concernant le triage à l'urgence et la prise en charge des cas ont été diffusées à l'ensemble du réseau en Chaudière-Appalaches : hôpitaux, CLSC, cliniques médicales, GMF ainsi qu'à Info-Santé.
« Avec les expériences de préparation passées (grippe A [H1N1], SRAS, Ebola), le réseau a développé des protocoles efficaces qui sont rapidement mis en place dans ce type de situation. Si un cas s'avérait confirmé et nécessitant une hospitalisation, ce dernier sera pris en charge dans un des centres désignés dans un pôle d'expertise en infectiologie, » a expliqué madame Gaudreau.
Rappelons que les quatre centres désignés sont l'Hôpital général juif (clientèle adulte), le Centre hospitalier universitaire Sainte-Justine (clientèle pédiatrique), le Centre hospitalier universitaire de l'Université Laval (clientèle pédiatrique) et l'Institut universitaire de cardiologie et de pneumologie de Québec (clientèle adulte).
« L'objectif est de nous donner des moyens de diagnostiquer rapidement les cas qui se présentent dans notre région et de prendre les mesures nécessaires pour en limiter la transmission », a commenté Mireille Gaudreau.
Pour ce qui est de l'approvisionnement des masques, le CISSS achète les mêmes quantités qu'auparavant puisqu'il reçoit des fournisseurs le même nombre, car ces derniers vendent les masques selon l'historique d'achat. Il est d'ailleurs présentement impossible d'en commander davantage.
Cependant, le CISSS n'a pas d'indication voulant qu'il puisse y avoir une rupture de stock à court terme…
« Ceci dit, nous sommes toutefois vigilants, voire très vigilants quant à la consommation de masque sur les unités de soins et dans les urgences de nos hôpitaux », a conclu Mme Gaudreau.
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