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COVID-19: Entrepreneurs en Action du Québec demande la fin des mesures arbitraires

Entrepreneurs en Action du Québec (EAQ) et des codemandeurs, s'adresseront prochainement à la cour afin que cessent, sans délai, les mesures imposées par le gouvernement du Québec qui, selon cette association, sont sans démonstration de nécessité et en contradiction avec les recommandations de la Santé publique.

Toujours selon cette association de PME, la publication, vendredi dernier, de documents écrits de la Santé publique en lien avec la COVID-19 lève le voile sur l'improvisation politique du gouvernement Legault et commande des actions immédiates afin de rétablir une balance.

« De réaliser que la Santé publique recommandait de prendre en compte la santé mentale de la population en laissant nos établissements ouverts me rassure, car c'est précisément ce qu'on défend depuis le mois de mars 2020. En revanche, que François Legault soit resté sourd à cette recommandation me dévaste. J'ai assisté à la fermeture d'un grand nombre d'entreprises de mon secteur et aux dommages collatéraux sur les propriétaires et la clientèle », souligne Benoit Girouard, président de l'EAQ et du Gym X à Saint-Jérôme. « Il est maintenant temps de permettre la reprise du sport et en premier lieu pour les jeunes », ajoute-il.

« L'absence de sport organisé pèse lourd sur les enfants et même sur leur développement. On ne me fera pas croire que ce n'est pas important. C'est urgent d'agir pour leur redonner de l'oxygène », ajoute Marie-Pier Turgeon, pdg du Centre d'entrainement QCC spécialisé en cheerleading.

« L'activité physique est essentielle à la santé. En raison des restrictions et de l'improvisation de M. Legault, les jeunes du Québec se retrouvent extrêmement limités. C'est directement leur développement et leur santé mentale qu'on attaque. Ce sont nous, les adultes, qui sommes responsables d'eux. Il est temps de mettre un stop au premier ministre », s'insurge Pier Yves Lehouillier, propriétaire de l'école de hockey Coach Py.

« D'apprendre que si le premier ministre avait suivi les recommandations de la Santé publique en mars et en septembre derniers mon restaurant serait resté ouvert me met dans un état impensable », dit Mike Sikillis, propriétaire de Petinos.

« Si François Legault avait écouté les recommandations de la Santé publique en mars j'aurais évité la faillite. À 50% de ma capacité on aurait passé au travers, mais là j'ai tout perdu », souligne Marie-Josée Condrain propriétaire du défunt resto-bar le Maizonneuve.

« Après avoir plié aux demandes gouvernementales (car il est aujourd'hui impensable de les appeler les recommandations de la Santé publique) à maintes reprises, investi dans des mesures donc nous n'aurons pas pu pleinement bénéficier (exemple, plexiglass) , perdu une bonne partie de notre famille, notre équipe, gaspillé des commandes, de la mise en place à cause du manque de communication et de transparence du gouvernement Legault, le bas de laine est vidé, l'élastique est brisé et c'est maintenant l'heure de vérité, nous exigeons des actions », ajoute avec force Vianney, propriétaire du Succeda à Rosemère.

« Dans quelques jours à peine, le gouvernement permettra plus de monde dans une piscine que dans une cathédrale. Comme catholique, et à l'approche de Pâques, j'ai la conviction profonde que l'exercice de ma foi est entravé de façon déraisonnable et arbitraire », ajoute Jean Boily, fidèle catholique.

C'est pour ces raisons et beaucoup d'autres qu'il est urgent, selon Entrepreneurs en action, de permettre l'ouverture de nos entreprises dans un cadre jugé à faible risque par la Santé publique.

« Devant les incohérences du gouvernement Legault et son interprétation personnelle des avis de la Santé publique, nos entreprises s'adresseront aux tribunaux. Nous pensons, qu'en l'absence de preuves scientifiques probantes et dans l'optique que nous sommes des gens responsables, qu'il est urgent de limiter les dommages collatéraux sur la population du Québec. Nous sommes des partenaires de la Santé publique en contribuant de façon active aux aspects de la vie en société.  L'adhésion aux mesures abusives et arbitraires s'effritent et il est urgent de revoir notre façon de vivre avec ce virus et les autres », ont conclu l'ensemble des partenaires de cette association de PME.

Rappelons qu'Entrepreneurs en Action du Québec regroupe plus de 2600 PME et travailleurs autonomes, notamment dans le secteur des centres d'activités physique, de la restauration, des écoles de sports, du tourisme, de l'évènementiel, et plus de 30 autres secteurs d'activités.

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