Après avoir passé au travers de deux vagues successives de la COVID-19, la troisième vague fait visiblement mal aux commerçants de la région et plus particulièrement, à ceux qui œuvrent dans les secteurs du commerce de détail, de la restauration et les gymnases.
L’hiver passé, ces derniers ont monté des inventaires de produits qu’ils n’ont pas pu écouler.
« Ce printemps, ils ont remonté de nouveaux inventaires pour la saison printemps-été et leurs commerces sont encore fermés. Évidemment, ils doivent maintenant payer leurs fournisseurs… sans avoir fait de ventes ! D’où une détresse évidente chez plusieurs commerçants », a expliqué Jean-Guy Boulet, président de la CCIM.
Les programmes d'aide du gouvernement du Québec, selon la CCIM, sont bons pour les restaurateurs et les gymnases avec des prêts remboursables avec possibilité de pardonner des dépenses.
Mais il y a une zone grise dans leurs programmes et c'est celle pour les commerçants qui doivent assumer de gros inventaires.
« On demande donc au Gouvernement du Québec d'apporter immédiatement des ajustements aux programmes d'aide existants. La survie de nos commerces en dépend », a conclu Jean-Guy Boulet, président de la CCIM.
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