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COVID-19 : La région de Chaudière-Appalaches est sous haute surveillance

Le premier ministre du Québec, François Legault a rappelé mardi que, dans le contexte d'une hausse du nombre de cas de COVID-19 et de la circulation accrue des variants au Québec, une vigilance accentuée et un respect rigoureux des consignes sont plus que jamais essentiels.

« Il faut se rappeler que les visites dans les maisons sont toujours interdites. C'est l'adhésion à cette mesure qui nous inquiète le plus. Et avec la longue fin de semaine de Pâques qui s'en vient, c'est encore plus inquiétant. Ce n'est pas le temps d'organiser des fêtes familiales ou des fêtes d'amis ! », a déclaré avec insistance le premier ministre, annonçant du même souffle que le ministère de la Sécurité publique s'assurera d'une présence policière accrue pendant la fin de semaine à venir.

Cinq régions sous haute surveillance

Le premier ministre a également tenu à lancer un avertissement à la population de cinq régions qui se retrouvent actuellement sous haute surveillance, soit l'Outaouais, la Capitale-Nationale, Chaudière-Appalaches, le Saguenay–Lac-Saint-Jean etle Bas-Saint-Laurent.

« Les prochains jours vont être critiques. On suit la situation de très près, en particulier la situation dans les hôpitaux. Pour l'instant, on pense que, le plus important, c'est de respecter les mesures qui sont déjà en place », a réitéré le premier ministre.

Les autorités de la Santé publique suivent la situation de près. Si elle continue de se dégrader dans l'une ou l'autre des régions indiquées, le resserrement de certaines mesures pourrait se révéler nécessaire.

« Ce qui est risqué, ce n'est pas le vaccin, c'est de ne pas se faire vacciner. La troisième vague est là. Si on veut éviter qu'elle soit trop grosse et trop longue, si on veut éviter d'engorger nos hôpitaux, il faut s'abstenir de se rassembler dans les maisons. Je vous demande de ne pas tenir de rencontres familiales pour Pâques. Je comprends qu'on a hâte de se voir. Mais on doit le faire plus tard. Le vaccin est notre passeport pour la liberté. Mais on a besoin de temps pour vacciner tout le monde. Ce n'est pas le temps de lâcher. Je vous en supplie : pas de visites dans les maisons et dès que vous pouvez, faites-vous vacciner ! », a renchéri François Legault.

« Avec les variants qui se répandent de plus en plus, ce n'est vraiment pas le moment de relâcher nos efforts, alors qu'on est si près du but. Dans certaines régions, la hausse du nombre de nouveaux cas démontre sans équivoque que les mesures en place ne sont pas respectées. Avec les variants, le virus se transmet plus facilement. Nous avons besoin de tous pour contrôler la propagation, le plus longtemps possible, en attendant qu'une part importante de la population soit vaccinée. Nous avons fait plusieurs gains au cours des derniers mois. Personne ne veut revenir en arrière », a conclu Christian Dubé, ministre de la Santé et des Services sociaux.

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