La Fraternité des travailleurs et travailleuses du préhospitalier du Québec (FTPQ, section locale SCFP 7300) croit que les paramédics québécois infectés par la COVID-19 ont le droit de prendre le temps de se soigner avant de retourner au travail, et ce, qu’ils soient symptomatiques ou non.
Plus de 97 % des paramédics québécois sont vaccinés et la fraternité a toujours fortement encouragé ses membres à se faire vacciner.
La FTPQ a même réclamé que les paramédics soient inclus parmi les travailleurs de première ligne du réseau de la santé pour recevoir le vaccin le plus rapidement possible, alors qu’ils avaient été ignorés par le gouvernement du Québec.
Les paramédics ne peuvent pas être assignés à des postes où ils ne seront en contact qu’avec des patients infectés.
Une ambulance est, selon la fraternité, un milieu clos qui mettra l’ensemble des autres personnes avec lesquelles un paramédic infecté sera en contact à risque.
Dans le domaine des soins préhospitaliers d'urgence, ce type de décision fait courir un risque très élevé à plusieurs personnes.
« Nous sommes au front depuis le début de la pandémie, mais il y a une limite à ce que nous pouvons faire. Une décision à courte vue pourrait exposer l'ensemble des services ambulanciers à des conséquences plus graves. L'heure n'est pas à l'improvisation », a déclaré Benoit Cowell, président de la FTPQ.
Rappelons que la FTPQ est un syndicat majeur dans le domaine du préhospitalier. Il est le seul syndicat indépendant exclusif de paramédics au Québec. La FTPQ est également un syndicat affilié au Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP) qui représente plus de 17 000 paramédics au Canada, ainsi qu'à la FTQ, la plus grosse centrale syndicale au Québec.