La Fondation des maladies mentales souligne qu'elle agit partout au Québec, tout au long de l'année. Selon l'Organisation mondiale de la santé, la dépression serait la première cause de maladie et d'incapacité chez les adolescents. Ce fléau frappe malheureusement plusieurs familles québécoises chaque année.
Avec la Semaine nationale de la santé mentale, la Fondation des maladies mentales (FMM) tient à souligner son action concrète auprès des jeunes pour changer cette statistique. Fondée en 1980, la Fondation des maladies mentales a pour mission de promouvoir la santé mentale, sensibiliser la population à l'importance de prévenir les maladies mentales et contribuer à la réduction de la souffrance des personnes touchées. Elle est présente partout au Québec, avec son programme « Solidaires pour la vie », créé en 1998, afin de sensibiliser les jeunes aux signes et symptômes de la dépression.
Ce programme, destiné aux jeunes de secondaire 3, 4 et 5, offre une animation de 75 minutes pour parler de la dépression. Ils y apprennent à faire la différence entre une dépression et une déprime passagère, à qui s'adresser pour obtenir de l'aide et surtout, à connaitre les ressources de leur milieu qui sont disponibles pour eux.
On sait que la dépression peut mener au décrochage scolaire et, parfois même, au suicide si elle n'est pas traitée rapidement. La Fondation des maladies mentales pose des actions concrètes pour contrer cette problématique chez les jeunes. Depuis la création de son programme, « Solidaires pour la vie » a sensibilisé 963 792 personnes, soit 921 708 jeunes, 42 084 parents et personnel scolaire à travers le Québec, et ce, gratuitement.
Annuellement, c'est 50 000 jeunes et adultes qui sont rencontrés et il n'en coûte que 30 $ par personne pour offrir ce programme gratuitement à la grandeur de la province. C'est uniquement les dons reçus du public et de la communauté d'affaires qui assurent la pérennité de ce programme, car la Fondation des maladies mentales ne reçoit aucune subvention gouvernementale.
« Parler de dépression dans les écoles est un premier pas vers la déstigmatisation de celles et ceux qui le vivent au quotidien. Cela ouvre une porte sur le dialogue pour les inciter à demander de l'aide et à changer le parcours de vie d'un jeune. » affirme Brigitte Germain, directrice générale.