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Dénonciations d'agressions sexuelles en hausse dans Chaudière-Appalaches – le CALACS de la Rive-Sud est à bout de souffle et manque de ressources

À la suite des récentes vagues de dénonciation d'agressions sexuelles, le Centre d'aide et de lutte contre les agressions à caractère sexuel de la Rive-Sud (CALACS) est aux prises avec une situation alarmante.

En effet, selon un communiqué émis par l'organisme jeudi, le CALACS doit maintenant composer avec 25 nouvelles demandes par semaine, contrairement à 6 pour la même période l'an dernier, et gérer ainsi la liste d'attente qui s'allonge à vue d'œil avec des effectifs débordés. À cela, s'ajoutent les activités régulières d'intervention, d'accompagnement, de prévention et de sensibilisation dans les écoles et les autres milieux.

Le CALACS déplore également la difficulté de recevoir un financement public à la hauteur de la problématique et aussi le peu de soutien financier de partenaires corporatifs, et ce, malgré les statistiques qui démontrent qu'une femme sur trois a été victime d'agression sexuelle au moins une fois dans sa vie.

Le CALACS tient tout de même à saluer ce réveil social tout en rappelant que la classe politique et les professionnels de la santé reconnaissent leur expertise pour cette problématique sociale.

Les victimes sont d'ailleurs encouragées à briser le silence et à demander de l'aide afin de dénoncer ces actes à caractère sexuel non désirés.

Rappelons que le CALACS de la Rive-Sud est un organisme sans but lucratif qui vient en aide eaux victimes et à leurs proches ayant vécu récemment ou par le passé, une forme d'agression à caractère sexuel. Le CALACS de la Rive-Sud dessert les territoires de Lotbinière, de Lévis, de Bellechasse, de Montmagny ainsi que celui de L'Islet. Ses services sont gratuits, personnalisés et confidentiels.
 

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