Yannick Patelli - CHRONIQUEUR
1- J?ai autant de respect pour le camp du oui que pour le camp du non
2- Le projet n?en est pas un de bibliothèque mais de revitalisation d?un centre-ville : il aurait fallu que les autorités sachent l?expliquer. Je reste persuadé que le projet en est un qui peut être valorisant pour l?avenir de Montmagny. Quand il n?y a rien à cacher il est même conseiller de se vanter d?avoir fait des ententes avec le privé. Dans un tel développement alors pourquoi cette omerta ?
3- Le dossier a été à tort personnalisé. Pourquoi chercher à tirer en permanence sur quelqu?un : Clavet d?abord et l?éditorialiste du journal L?Oie Blanche, ensuite. Il suffisait pour gagner des points de démontrer l?intérêt positif d?un tel projet pour la population magnymontoise.
4- Le maire a lui-même créé la première controverse en disant à cmatv.ca qu?il avait lu les noms des signataires du registre en faveur de l?obtention d?un referendum : Ça sentait clairement la menace. Pourquoi se chercher des ennemis quand on n?a pas d?opposition à la Ville et cela depuis des années ?
5- Le maire élu il y a plusieurs années, bien appuyé par les gens d?affaires, a réussi à transformer un projet qui peut devenir un nouveau poumon du centre-ville en un cafouillis informationnel jamais vu jusqu?ici à Montmagny et à se mettre à dos une partie des industriels qui l?ont soutenu dans ses élections antérieures : Un vrai tour de force ! Fortissimus dirais-je même !
6- Les commerçants du camp du Oui ont eux-mêmes hâtes à, ``l?après 2 décembre`` car quand ça se divise si fort dans une petite communauté, c?est très perdant pour quiconque tient commerce. L?art de dire ce que l?on pense dans une petite place tout en espérant maintenir une clientèle est un jeu d?équilibre bien difficile. Le maire aurait peut-être pu épargner cette visibilité parfois négative à des commerçants dont le premier mandat est de faire rouler l?économie de la région.
7- La firme en charge des communications du camp du Oui, Tintamarre Communications, a téléphoné au journal pour dire qu'elle ne mettrait plus de publicité après le 2 décembre ``dans votre ostie de journal`` : Quelle classe !
8- La directrice générale de la MRC, Nancy Labrecque, m?a appelé sur mon cellulaire pour me dire en toute féminité, qu?elle allait ``m?apprendre, ``ostie``, à lire des règlements d?emprunt et qu?elle en avait marre de mes éditoriaux merdouilles ! `` : Quelle classe encore ! Oui, Mme Labrecque on parle bien en théorie de 63 stationnements dans l?annexe de votre premier règlement d?emprunt de 4.5 millions de dollars mais oui vous avez dû emprunter 3 ans et demi après 125 000 $ pour les faire car vous n?aviez pas d?argent pour les faire en 2008. En insistant tant sur les erreurs du passé, vous donnez ainsi la meilleure preuve que le camp du Non peut avoir des raisons de s?inquiéter des dépassements de couts à venir pour la bibliothèque. Il aurait été plus simple de ne relever que les facteurs positifs du nouveau projet au centre-ville.
9- Alors que les forces politiques auraient dues au cours des dernière semaines, faire de la promotion positive en publiant par exemple un plan détaillé des nouvelles installations publiques et privées dans le centre-ville, ainsi que leurs couts respectifs, elles se sont limitées à des campagnes publicitaires insipides : Oui pour la vérité pouvait-on lire dans les publicités du camp du Oui. La vraie question : Qui la détient vraiment la vérité ? Les Oui ou les Non ? Ça dépend où chacun se situe. Le maire détient-il la science infuse ?
10- Un maire sans opposition réelle avant ce dossier ressortira, qu?il gagne ou qu?il perde, affaibli et aura au moins créé un adversaire potentiel : `` Je n?accepterai pas que le conseil soit élu par acclamation. Si tel est le cas, alors je pourrais me présenter pour le bien de la démocratie`` a déclaré, au journal Le Peuple du 21 novembre dernier,
Réal Martineau, ancien enseignant et gestionnaire, et, connu pour être contre le projet d?emprunt soumis à la population.
NB: Suite à l?appel ce matin au journal de Geneviève Caron de Tintamarre Communications, nous avons fait une modification dans le texte original pour spécifier que lorsqu?elle dénigrait notre journal et qu?elle annonçait qu?elle ne placerait plus dans notre média, elle parlait en son nom et non pas au nom de la Ville de Montmagny.
Le déroulement des règlements d'emprunt de la MRC de Montmagny
Date par date
Du premier règlement décrétant un emprunt de 4 500 000 $ adopté le 8 avril 2008 au dernier de 6 125 000 $ adopté le 12 avril 2011 auquel s'ajoute le 23 novembre 2011 un règlement d'emprunt de 125 000 $ pour la réalisation de l'affichage intérieur et extérieur ainsi que le pavage de stationnement de l'édifice Amable-Bélanger. Il semble bien que le pavage vient trois ans après le premier règlement d'emprunt. À vous de juger ! (YP)
Commentaires