Le premier citoyen de la capitale de l'oie blanche, M. Rémy Langevin sur un des bancs en question.
Dispersés dans les espaces verts aménagés en bordure du bassin, des chutes et de la rivière du Sud à Montmagny, vingt bancs publics ont été « empoétisés » pour le plaisir des promeneurs qui pourront lire les vers des créateurs littéraires d'ici.
Ainsi, désormais, à travers les parcs et les promenades, vingt bancs arborent des poèmes aux mots qui ruissellent ou qui éclaboussent, inspiré du thème « Le goût de l'eau ».
Chacune des succinctes œuvres littéraires prend la forme du haïku – un court poème d'origine japonaise datant du XVIIe siècle.
« Il n'y a pas que dans les galeries et les musées que la culture s'expose. L'extérieur peut aussi devenir un excellent canevas. Ce qui est intéressant avec l'art urbain, c'est qu'il rend la culture accessible à tous. Il se fond dans notre environnement immédiat, il s'invite dans notre quotidien et éveille nos sens et nos émotions. J'invite la population à découvrir ce magnifique projet qui enjolive l'espace public de la Ville de Montmagny », a exprimé M. Rémy Langevin.
C'est l'artiste Chantal-Jane Garant qui a eu le mandat de transposer visuellement sur les bancs publics les œuvres poétiques de Mmes Catherine Chevrot, Denise Beaulieu, Denise Corriveau, Joëlle Gauvin-Racine, Kathy Paradis, Mireille Gagné, Nathalie Gagnon et Monique Miville-Deschênes ainsi que de MM. Jean-Louis Gosselin, Michel Pleau et Richard Fournier.
Mentionnons également la participation de M. Raynald Légaré, artiste multidisciplinaire et commissaire du projet réalisé dans le cadre de l'Entente de développement culturel avec le ministère de la Culture et des Communications.
Pour en savoir davantage sur le projet de bancs publics poétiques, il suffit de visiter le culturemontmagny.com où on retrouve une carte interactive permettant de localiser chacun des bancs et d'identifier l'auteur des poèmes.
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