Samedi dernier, le 6 juin, des citoyens alarmés ont contacté la Sûreté du Québec après avoir entendu ce qu'ils croyaient être des coups de feu. Ces sons inquiétants se sont fait entendre à différents endroits du centre-ville de La Pocatière peu avant minuit. Les bruits ont été répétés à une dizaine de reprises.
Au moins trois véhicules de police ont convergé vers la zone ciblée. Des témoignages ont permis révélés que les tirs venaient d'un véhicule se déplaçant au cur de la ville. La description de la voiture a permis aux patrouilleurs d'intercepter l'automobile suspecte et de procéder à l'interrogation des trois occupants.
L'enquête a dévoilé que les tirs provenaient de feux d'artifice.
Parmi les trois individus, une jeune femme a été libérée sans être impliquée dans le dossier qui a été ouvert. Deux hommes, de 18 et 20 ans devraient être accusés d'agression armée et devront comparaître au Palais de justice à une date qui n'a pas été déterminée.
Spécifiant que les appels de ce genre sont traités comme « de priorité 1 », Nathalie Girard, porte-parole à la Sûreté du Québec explique que ce type de geste risque d'entrainer des accusations au criminel par le procureur de la Couronne. « Ces accusations font partie des articles les plus importants du Code criminel. Les pénalités peuvent être très sévères. »
Ce genre d'événement entraine un fort sentiment d'insécurité chez de nombreuses personnes. C'est pourquoi ce comportement répréhensible n'est pas un exemple à suivre. La loi est claire : tous doivent démontrer du discernement dans l'utilisation de cette sorte de matériel explosif, même si celui-ci est destiné à être utilisé par le public adulte.
Rappelons que la majorité des villes et municipalités possèdent une réglementation concernant les feux d'artifice. Les autorités demandent de vérifier celle-ci, de s'y conformer et de faire montre de jugement et de prudence à l'usage de telles pièces pyrotechniques.