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Des drapeaux en lambeaux flottent encore sur plusieurs écoles de la région

Ce n’est visiblement pas la première fois que CMATV Nouvelles relève plusieurs drapeaux du Québec en très mauvais état sur nos écoles et sur certains édifices gouvernementaux sous juridiction provinciale.

Cependant, cette fois-ci, un sommet a été atteint en termes de drapeaux en lambeaux flottant sur certaines écoles du Centre de services scolaire de la Côte-du-Sud et la palme, cette fois-ci, revient à l’école primaire Notre-Dame-de-l’Assomption de Berthier-sur-Mer qui arbore un restant de drapeau méconnaissable dont une partie est prise dans l’arbre adjacent.

CMATV Nouvelles a également remarqué un drapeau en très mauvais état flottant sur le mat de l’École Louis-Jacques-Casault – ce qui n’est pas une première pour cette dernière.

Par ailleurs, une moitié de drapeau du fleurdelisé flotte actuellement au vent sur l’édifice même du Centre de services scolaire de la Côte-du-Sud, situé au 157 rue Saint-Louis à Montmagny.

Selon les explications du Service des communications de l’entité scolaire, contacté à ce sujet par CMATV Nouvelles, on ne pourrait actuellement pas changer les drapeaux, car, à certains endroits, le changement ne pourrait se faire aisément puisqu’ils sont difficiles d’accès. Néanmoins, un rappel sur l’état des drapeaux serait toujours fait chaque année à toutes les directions des écoles sous l’autorité du Centre de services scolaire local pour que celles-ci changent l’étendard québécois.

Soulignons également au passage qu’aucun drapeau du Québec n’est présentement hissé sur le mat du poste de police de la Sûreté du Québec situé sur la rue des Entrepreneurs à Montmagny.

Petite histoire du drapeau québécois

Le drapeau du Québec a été adopté par le gouvernement de Maurice Duplessis.

Celui-ci a été d’ailleurs été hissé pour la première fois le 21 janvier 1948 à 15 heures au sommet de la tour centrale de l’Hôtel du Parlement à Québec, remplaçant ainsi l’Union Jack du Royaume-Uni.

Le fleurdelisé flotte aujourd’hui sur tous les édifices publics de l’État québécois ainsi que sur les établissements scolaires et les délégations et bureaux du Québec à l’étranger.

Selon la loi en vigueur sur le drapeau et les emblèmes du Québec, le fleurdelisé doit être déployé sur les édifices des organismes dont l’Assemblée nationale nomme les membres et sur les édifices des personnes nommées par celle-ci, ainsi que sur les édifices des organismes de l’Administration gouvernementale, notamment les palais de justice et les écoles.

De plus, tous les drapeaux déployés doivent être conformes aux normes du Bureau de normalisation du Québec, et doivent être exempts de déchirure ou de lacération.

Rappelons que le drapeau doit être traité avec le plus grand respect et ne doit jamais toucher le sol, être souillé, lacéré ou délavé.

Il doit être manipulé avec délicatesse et doit être installé sur une hampe. Lorsqu’il est abîmé, il ne doit pas être jeté comme tout autre bien.

La population peut communiquer avec le Protocole du Gouvernement du Québec, qui en disposera de façon appropriée, si tel est le cas.

« Un drapeau, c’est un emblème. Un drapeau, c’est un signe de ralliement. Un drapeau, c’est une manifestation de la majorité. Un drapeau, c’est l’illustration du désir de vivre et de survivre. Un drapeau, c’est une preuve comme quoi nous ne sommes pas en curatelle ni en tutelle. Un drapeau, c’est dire que nous sommes quelqu’un, que nous descendons de quelqu’un, que nous voulons vivre notre vie et survivre dans le respect des droits de chacun, en exigeant le respect intégral de nos prérogatives, de nos droits et de nos libertés. Ben, c’est ça un drapeau ! », avait alors déclaré le 21 janvier 1948 à l’Assemblée nationale, le premier ministre de l’époque, Maurice Duplessis au sujet de l’adoption du fleurdelisé – le drapeau officiel du Québec.

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