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Des fermes de chez nous à l'avant-garde contre les changements climatiques

UPA-Photo crédit UPA - Marie-Christine Gauvreau (Fertior)

Les entreprises agricoles de la Chaudière-Appalaches ont franchi un pas de plus vers l’avenir avec la conclusion d’un projet innovant visant à les adapter aux défis grandissants des changements climatiques. 

Coordonné par la Fédération de l’Union des producteurs agricoles de la Chaudière-Appalaches, ce projet régional a permis à 13 fermes locales de développer des stratégies concrètes pour améliorer leur résilience et réduire leur empreinte carbone.

Intitulé « Adaptation des entreprises agricoles de la Chaudière-Appalaches aux changements climatiques et de soutien dans le processus de crédit carbone », ce projet avait trois objectifs clairs dont celui d’aider les fermes à s’adapter aux nouvelles réalités climatiques, faire de la région une référence au Québec en matière de lutte climatique, et informer les productrices et producteurs sur le marché du carbone.

Grâce à une démarche développée par Agriclimat, les fermes participantes ont bénéficié d’un accompagnement personnalisé. Le projet regroupait une diversité d’entreprises dont trois laitières, quatre porcines, deux bovines, deux avicoles et deux grandes cultures. En seulement deux rencontres avec un conseiller spécialisé, chaque entreprise a pu dresser un diagnostic de ses défis climatiques, recevoir un bilan carbone détaillé, et établir un plan d’action sur mesure.

Ces plans ont mis en lumière des pistes d’adaptation concrètes, telles que l’amélioration de la gestion des sols, la diversification des cultures, ou encore l’optimisation de l’utilisation des haies agroforestières. Les producteurs ont aussi été sensibilisés aux possibilités du marché du carbone, une avenue qui pourrait leur permettre de tirer des revenus additionnels tout en réduisant leurs émissions de gaz à effet de serre.

Les résultats des diagnostics ont été compilés dans une technote publiée le 17 mars dernier, servant de base de connaissances pour d’autres entreprises agricoles de la région, qui souhaitent amorcer un virage similaire.
 

Cette initiative régionale n’aurait pas été possible sans l’appui de partenaires engagés tels que la Coopérative FERTIOR, le Centre d’enseignement et de recherche en foresterie (CERFO), et le Conseil pour le développement de l’agriculture du Québec (CDAQ) avec une mention spéciale aux conseillers et conseillères sur le terrain, et bien sûr, aux entreprises agricoles participantes.

D’ailleurs, ce projet a été soutenu financièrement par le ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec.

Rappelons que la Fédération de l’UPA de la Chaudière-Appalaches regroupe et représente les producteurs et les productrices agricoles propriétaires des  5 500 fermes sur le territoire des dix MRC de la région administrative de la Chaudière-Appalaches.

De son côté, la Coopérative de fertilisation organique FERTIOR est un Club-conseil en agroenvironnement qui évolue depuis 1994 comme intervenant régional en agroenvironnement auprès des entreprises agricoles membres.

Les professionnels de FERTIOR accompagnent, stimulent et guident le producteur dans l’ensemble de ses besoins reliés à l’augmentation de la rentabilité de sa production par des méthodes novatrices, tout en prenant en compte les différentes réglementations et préoccupations environnementales incontournables à tout producteur.
 

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