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Des goupilles ramassées par des enfants du Kamouraska vont en aider d'autres

Mme Johanne Marcotte a lancé en 2019 le Mouvement une goupille à la fois, s.v.p., un organisme à but non lucratif qui récolte de grandes quantités de goupilles pour les vendre à des fonderies, au meilleur prix possible, afin d'utiliser ces revenus pour offrir des espadrilles à des enfants de familles connaissant des difficultés budgétaires.

Depuis plus de 12 ans maintenant, Co-éco récolte plusieurs matières apportées dans les écoles primaires du Kamouraska – goupilles de canettes, attaches à pain, batteries et autres – afin de les donner à des œuvres caritatives dans le cadre de la mini-collecte. Mme Noélie Hébert Tardif, chargée de communication et de sensibilisation a assuré le suivi du projet.

« On a observé une forte augmentation de la participation en 2019 pour les 10 ans de la mini-collecte. Évidemment, celle-ci a un peu ralenti en 2020 en raison de la pandémie. On s’est tout de même retrouvé avec l’équivalent de 3 tonneaux de 240 litres de goupilles. Quand on a appris l’existence du projet de Mme Marcotte, on a rapidement pris la décision de lui offrir cette matière. On remercie d’ailleurs les équipes-écoles du Kamouraska pour leur participation ainsi que la MRC de Kamouraska pour son appui financier assurant la continuité du projet mini-collecte », a-t-elle déclaré.

Mme Johanne Marcotte a lancé en 2019 le Mouvement une goupille à la fois, s.v.p., un organisme à but non lucratif qui récolte de grandes quantités de goupilles pour les vendre à des fonderies, au meilleur prix possible, afin d’utiliser ces revenus pour offrir des espadrilles à des enfants de familles connaissant des difficultés budgétaires.

« Cette année, nous aiderons les enfants des écoles primaires de Saint-Bruno-de-Kamouraska, de l'école Saint-Louis située à Kamouraska et de l'école Monseigneur-Boucher située à Saint-Pascal. En septembre, avec l'aide de la direction et des enseignants, on pourra identifier les enfants qui ont plus besoin d'aide. Il est important qu'un enfant soit bien chaussé lors d'activités physiques et parascolaires. Pour les familles qui traversent une période plus difficile, le prix élevé d'une bonne paire d'espadrilles peut en rendre très problématique l'achat pour ses enfants. Alors, on est vraiment heureux, mon équipe et moi, de pouvoir les aider, » a précisé, Mme Marcotte.

Le Mouvement une goupille à la fois, s.v.p. est d'ailleurs encore à la recherche d'un distributeur ou d'un producteur d'espadrilles qui accepterait d'être partenaire du projet pour l'acquisition d'un plus grand nombre d'espadrilles avec l'argent qui sera récolté.

Pour aider l'OBNL dans sa recherche de goupilles ou de partenaires, il est possible de contacter Mme Marcotte sur la page Facebook au lien @mouvementgoupilles.

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