Le poste frontière de Saint-Just-de-Bretenières
Les bulletins de nouvelles font régulièrement mention des migrants qui traversent la frontière Etats-Unis Canada, à pied ou avec des moyens de fortune, en demandant le statut de réfugié. Plusieurs d’entre eux arrivent ainsi au Québec en passant par la Beauce ou à d’autres endroits accessibles.
On oublie souvent qu’il existe deux postes frontaliers en Côte-du-Sud, l’un à Saint-Pamphile et l’autre à Saint-Just-de-Bretenières. Est-ce qu’on a observé du mouvement dans ces secteurs ? «Non» affirme Réal Bolduc, maire de Saint-Just, après s’être renseigné auprès des douaniers. «On n’a rien vu de tel, mais ce n’est pas impossible» pense le maire. Chose certaine, si ça arrivait, la présence de ces immigrants illégaux ne passerait pas inaperçue, convient M. Bolduc.
Entourés de forêts, ces postes de douanes sont fréquentés par les travailleurs et les transporteurs forestiers qui circulent sur des chemins privés. On ne voit que des arbres à l’horizon et pas d’accès publics, deux facteurs hautement dissuasifs qui tendent à la conclusion qu’on ne verra pas d’immigrants illégaux parce que l’aventure est carrément périlleuse.
Il faut savoir que la première ville d’importance au Maine est Bangor. Elle se situe à 182 miles de Saint-Just, selon les informations fournies par Mireille Soucy, du bureau du député fédéral, Bernard Généreux. Toute une trotte!
Pour sa part, Réal Bolduc serait heureux d’accueillir des immigrants dans sa municipalité de 700 habitants, a-t-il confié. D’ailleurs, l’entreprise Bois Daaquam en compte deux parmi ses effectifs.
Au bureau du député Bernard Généreux, «on estime que le gouvernement actuel n’en fait pas assez pour informer et décourager les passages illégaux, en mentionnant l’accord négocié par le gouvernement de Jean Chrétien et en place depuis une quinzaine d’année, accord stipulant que les demandeurs d’asile doivent faire leur demande dans le premier pays sûr où ils arrivent (dans ce cas – les Etats-Unis)».
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