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Des inquiétudes locales sur l'absence de services préhospitaliers dans la région

Crédit photo: Facebook Ambulances L'Islet-Sud

Selon l'actuel président de l'association du Parti conservateur du Québec de la circonscription de Côte-du-Sud, Frédéric Poulin, les services préhospitaliers auxquels peuvent s'attendre les citoyens ne sont visiblement plus au rendez-vous.

«Dans Côte-du-Sud, les municipalités de Saint-Just-de-Bretenières, Lac-Frontière, Sainte-Lucie-de-Beauregard, Saint-Paul-de-Montminy, Sainte-Appolline-de-Patton et Saint-Fabien-de-Panet, de même que la municipalité de Saint-Magloire-de-Bellechasse de la circonscription voisine, seront dorénavant desservies par les services paramédicaux venant des régions voisines durant la plage de minuit à 6h, ce qui accroîtra énormément les délais de réponse. Pourtant, la situation est connue depuis juin 2022, soit depuis l'annonce de la conversion des horaires de faction en horaire à l'heure de certains services ambulanciers. À ce moment, certains impacts négatifs avaient été dénoncés par des représentants des paramédics ainsi que par certains propriétaires de compagnies de services préhospitaliers», a expliqué M. Poulin.

Le Parti conservateur du Québec, rappelons-le, en a fait un de ses enjeux majeurs pour la région durant la récente campagne électorale.

«Nous avions alors demandé une conversion complète de tous les services afin de nous assurer que chaque citoyen ait un service égal sur tout notre territoire. Il n'est pas normal que chez nous, des gens doivent se coucher plus ou moins inquiets, en fonction de l'endroit où ils demeurent», a ajouté le président conservateur local.

Toujours selon M. Poulin, le gouvernement de la CAQ ainsi que son représentant local, Mathieu Rivest, n'auraient rien fait afin de résoudre cette problématique.

«La situation du système de santé est révoltante et ce n'est pas aux gens des régions à en payer le prix. Depuis des années, il est facile de constater une détérioration importante de l'accès aux soins de santé. Le “contrat social”, pour reprendre une expression chère au gouvernement de la CAQ, comprend, en autre, de rendre un service indispensable à une population qui paie ses impôts et ses taxes comme les autres. De son côté, la population a tenu son engagement à ce “contrat”, mais on ne peut en dire autant du parti de M. Rivest», a affirmé Frédéric Poulin.

Même son de cloche du côté du Vice-président provincial FTPQ SCFP-7300, Stéphane Lévesque, qui trouve inacceptable ce qui se passe présentement dans la région.

Crédit photo: Le Placoteux

«Je trouve déplorable la situation à Saint-Fabien proposé par le CISSS en accord avec le ministère de la Santé du Québec. En ce qui concerne les conversions d'horaires à l'heure pour abolir les horaires de faction, les demi-mesures et le statu quo ne sont pas acceptables. Cette situation perdure depuis trop longtemps déjà et il est urgent que les régions du Québec reçoivent les investissements nécessaires pour améliorer la déserte ambulancière», a déclaré le vice-président provincial.

Selon lui, pour le point de service de Saint-Fabien, la situation proposée à la population fera essentiellement en sorte que la population de ce secteur recevra un meilleur service 12 heures par jour au détriment de la fermeture de leur ambulance pour les 12 heures suivantes, ce qui laisse le principal intéressé stupéfait.

«Pourquoi une telle demi-mesure? Le CISSS se plaît à dire que le déploiement dynamique des territoires limitrophes des zones concernées est là pour pallier à la situation de leurs décisions.  Mais dans les faits, pour que le déploiement dynamique soit optimal, l'ensemble des points de service qui donne le service sur notre vaste territoire doit être converti en horaire à l'heure afin de pouvoir s'entraider en réduisant les délais pour répondre aux appels.  Une chaîne est toujours aussi forte que son plus faible maillon, c'est aussi vrai pour la couverture ambulancière!», a affirmé M. Lévesque avant de conclure «que les investissements consentis lors de la dernière vague de conversion devraient être bonifiés afin de répondre de façon plus efficace  aux besoins de la population.  Le système préhospitalier au Québec a toujours été l'enfant pauvre dans le système de Santé, il est urgent que ça change!»

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