Portée par la foi, Nadia Laliberté cherche à aider ses semblables par des actions concrètes.
Croyante et engagée dans l’action, Nadia Laliberté a participé à plusieurs Journées mondiales de la jeunesse, ce rassemblement organisé par l’église catholique en présence du pape.
De Denver (Etats-Unis) en 1993 à Manille (Philippines) en 1995, puis successivement à Toronto (Canada) en 2002, Sydney (Australie) en 2008, Madrid (Espagne) en 2011 et Rio de Janeiro (Brésil) en 2013, la femme de 42 ans, originaire de Saint-François a manqué peu de rendez-vous avec la jeunesse catholique du monde.
Pourtant, Nadia Laliberté n’ira pas à Cracovie (Pologne), du 26 au 31 juillet prochains. Faute de moyens financiers d’abord, mais aussi parce qu’elle a décidé d’orienter son engagement autour d’elle dans le vécu.
Contrer l’intimidation
Promouvoir le respect et contrer l’intimidation par des activités de sensibilisation, voilà l’objectif qui l’anime cette année. Elle même parle de ce sujet en connaissance de cause puisqu’elle dit avoir été victime d’intimidation à l’école durant son adolescence et même plus tard au travail.
«J’ai appris à développer mon estime de moi et j’ai réussi à m’affirmer, c’est pourquoi, aujourd’hui, je veux venir en aide à ceux qui souffrent d’une telle situation» explique Mme Laliberté qui réside à Québec.
Son action passe par des ateliers pour aider les personnes à développer l’estime de soir et l’affirmation de soi. Par ailleurs, une chanson a été composée sur ce thème par Isabelle Lefrançois, une étudiante à la Faculté de musique de l’Université Laval. Des étudiants du Cégep Limoilou ont fait l’enregistrement des voix. De plus, neuf entrevues témoignages ont été réalisées par les professeurs et étudiants en Technologie électronique et audiovisuel du Cégep Limoilou.
Il ne reste qu’à faire le site web ainsi que les mises en situation théâtrale en animation 2D et 3D pour compléter le projet, et ce, dès que les moyens financiers lui permettront de passer à l’étape finale.
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