En effet, quelques mises à pied sur les 320 employés que compte l'entreprise devraient avoir lieu au mois de décembre ou janvier prochain à l'usine Rousseau Métal inc. située au 105, avenue de Gaspé Ouest à Saint-Jean-Port-Joli, puisque son contrat avec Postes Canada se termine cette année.
Selon nos sources, la boîte postale brune fabriquée par Rousseau Métal inc. de Saint-Jean-Port-Joli ne serait plus dans les nouvelles normes de Postes Canada qui, poussé par la gouvernance conservatrice à réduire ses coûts a récemment décidé de couper définitivement le service à domicile sur une période de cinq ans ce qui entrainera d'emblée une nouvelle façon de distribuer le courrier, demandant ainsi une nouvelle boîte postale plus appropriée que la précédente.
À l'heure actuelle, il y aurait deux modèles de boîtes postales fabriqués pour Postes Canada.
Une à l'usine de Rousseau Métal à Saint-Jean-Port-Joli et une autre fabriquée aux États-Unis par la compagnie Florence Manufacturing située au Kansas.
Selon les informations reçues, celles fabriquées nouvellement aux États-Unis répondraient davantage à ce que Postes Canada rechercherait comme modèle, donnant ainsi une longueur d'avance à la compagnie américaine sur ses concurrents pour la fabrication de ladite boîte, dans un possible appel d'offres.
L'entreprise Rousseau Métal prudente dans ses commentaires
La direction de Rousseau Métal a été avare de commentaires tout en spécifiant à notre service de nouvelles qu'il était possible qu'il y ait des mises à pied étant donné la fin du contrat avec Postes Canada.
Toutefois, la direction a refusé de dire combien d'emplois seraient perdus tout en assurant qu'elle faisait tout en son pouvoir afin d'éviter les mises à pied, précisant que le contrat avec l'entité fédérale n'est pas leur principale source de revenus et que la production du reste de leurs nombreux produits de qualité exportés internationalement pourrait connaitre un prochain boum.
François Lapointe réagit
Appelé à commenter la situation, le député néo-démocrate de Montmagny-L'Islet-Kamouraska-Rivière-du-Loup, François Lapointe a affirmé à notre service de nouvelles qu'il ne se réjouissait pas d'une telle situation, tout en réitérant sa confiance dans l'entreprise Rousseau Métal, en soutenant que cette PME était et demeurait un fleuron régional.
Cependant, monsieur Lapointe ne comprend pas pourquoi le gouvernement conservateur n'a pas de politique claire dans ce dossier, afin qu'on puisse poursuivre au Canada l'achat des boîtes postales de la société d'état responsable d'un service essentiel.
Ce dernier s'est également promis de suivre de près ce dossier sensible à Ottawa, afin de s'assurer de la légitimité des procédures de Postes Canada pour combler sa demande de nouvelles boîtes postales, un contrat évalué par plusieurs experts à une centaine de millions de dollars.
Rappelons que les conservateurs ont décidé de passer dernièrement au hachoir les services postaux en coupant le service à domicile, en réduisant les heures d'ouverture des bureaux de poste ruraux, et en augmentant de manière radicale les tarifs postaux. D'ici cinq ans, entre 6000 et 8000 travailleurs perdront leur emploi et quelque cinq millions de ménages n'auront plus de service de livraison de courrier à domicile.
Ce qui ne facilite également pas les personnes âgées et les personnes à mobilité réduite à l'accessibilité de leur courrier.
Selon nos sources, la boîte postale brune fabriquée par Rousseau Métal inc. de Saint-Jean-Port-Joli ne serait plus dans les nouvelles normes de Postes Canada qui, poussé par la gouvernance conservatrice à réduire ses coûts a récemment décidé de couper définitivement le service à domicile sur une période de cinq ans ce qui entrainera d'emblée une nouvelle façon de distribuer le courrier, demandant ainsi une nouvelle boîte postale plus appropriée que la précédente.
À l'heure actuelle, il y aurait deux modèles de boîtes postales fabriqués pour Postes Canada.
Une à l'usine de Rousseau Métal à Saint-Jean-Port-Joli et une autre fabriquée aux États-Unis par la compagnie Florence Manufacturing située au Kansas.
Selon les informations reçues, celles fabriquées nouvellement aux États-Unis répondraient davantage à ce que Postes Canada rechercherait comme modèle, donnant ainsi une longueur d'avance à la compagnie américaine sur ses concurrents pour la fabrication de ladite boîte, dans un possible appel d'offres.
L'entreprise Rousseau Métal prudente dans ses commentaires
La direction de Rousseau Métal a été avare de commentaires tout en spécifiant à notre service de nouvelles qu'il était possible qu'il y ait des mises à pied étant donné la fin du contrat avec Postes Canada.
Toutefois, la direction a refusé de dire combien d'emplois seraient perdus tout en assurant qu'elle faisait tout en son pouvoir afin d'éviter les mises à pied, précisant que le contrat avec l'entité fédérale n'est pas leur principale source de revenus et que la production du reste de leurs nombreux produits de qualité exportés internationalement pourrait connaitre un prochain boum.
François Lapointe réagit
Appelé à commenter la situation, le député néo-démocrate de Montmagny-L'Islet-Kamouraska-Rivière-du-Loup, François Lapointe a affirmé à notre service de nouvelles qu'il ne se réjouissait pas d'une telle situation, tout en réitérant sa confiance dans l'entreprise Rousseau Métal, en soutenant que cette PME était et demeurait un fleuron régional.
Cependant, monsieur Lapointe ne comprend pas pourquoi le gouvernement conservateur n'a pas de politique claire dans ce dossier, afin qu'on puisse poursuivre au Canada l'achat des boîtes postales de la société d'état responsable d'un service essentiel.
Ce dernier s'est également promis de suivre de près ce dossier sensible à Ottawa, afin de s'assurer de la légitimité des procédures de Postes Canada pour combler sa demande de nouvelles boîtes postales, un contrat évalué par plusieurs experts à une centaine de millions de dollars.
Rappelons que les conservateurs ont décidé de passer dernièrement au hachoir les services postaux en coupant le service à domicile, en réduisant les heures d'ouverture des bureaux de poste ruraux, et en augmentant de manière radicale les tarifs postaux. D'ici cinq ans, entre 6000 et 8000 travailleurs perdront leur emploi et quelque cinq millions de ménages n'auront plus de service de livraison de courrier à domicile.
Ce qui ne facilite également pas les personnes âgées et les personnes à mobilité réduite à l'accessibilité de leur courrier.
Commentaires