C'est vers 13 h 30 vendredi le 27 juillet qu'un citoyen a pris contact avec les services d'urgences du secteur de Montmagny afin de rapporter la présence d'une délégation de motards à la station-service Ultramar de Saint-François-de-la-Rivière-du-Sud, identifiés aux Death Messengers, section Montréal, un groupe affilié aux puissants Hells Angels.
Les policiers de la Sûreté du Québec de la MRC de Montmagny ont donc pris contact avec leurs confrères de L'Islet afin d'intercepter le groupe puisque celui-ci a été aperçu se dirigeant vers l'Est sur la 20.
La Sûreté du Québec a ainsi contraint la délégation des Death Messengers à prendre la sortie de L'Islet.
C'est d'ailleurs entre le Pétro-Canada et le casse-croute en périphérie de l'Autoroute 20 que le cortège de motards s'est arrêté.
Sur place, plusieurs « patchés » étaient présents, et ce, avec quelques recrues (prospects) qui n'arboraient pas encore l'emblème des Death Messengers sur leur veste.
Une voiture d'escorte, soit une Buick noire a également été interceptée lors de l'opération policière.
La Sûreté du Québec, en vertu du Code de la route, a profité de l'occasion afin de vérifier les permis de conduire, l'immatriculation et le système d'échappement de tous les Death Messengers sur place.
Il s'agit également pour les policiers, lors de ces interventions, de récolter plusieurs informations inhérentes au groupe de motards criminalisés.
Pour l'instant, on ne connait pas encore le bilan de cette opération policière imprévue, cependant, d'autres informations devraient nous parvenir sous peu concernant cet événement hors du commun pour la région.
Selon d'autres informations recueillies par CMATV Nouvelles, d'autres motards, mais cette fois-ci des Hells Angels, auraient été vus peu après sur l'autoroute 20 dans le secteur entre Lévis et L'Islet. On ne sait toutefois pas s'ils ont été interceptés et on ne connait également pas leur destination.
Depuis peu, par l'intermédiaire des médias nationaux, on se rend compte que la pression sur les motards a monté d'un cran, car les forces de l'ordre soupçonneraient les Hells Angels d'être à l'origine d'une lettre de menaces de mort visant le patron des communications de la Sûreté du Québec, Guy Lapointe ainsi que son père, l'ex-défenseur étoile de la LNH ayant porté les couleurs du tricolore dans les années 70 et début 80, Guy Lapointe senior.
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