Le réseau de l’éducation est appelé à faire un important effort budgétaire à la suite du dépôt du projet des règles budgétaires du ministère de l’Éducation.
À l’échelle provinciale, ce sont près d’un demi-milliard de dollars qui pourraient être retranchés. Les centres de services scolaires et la commission scolaire couvrant les régions du Bas-Saint-Laurent, de la Gaspésie et des Îles-de-la-Madeleine devront, à eux seuls, absorber des compressions de l’ordre de 39,5 millions de dollars. Ce montant pourrait même être réévalué à la hausse, puisqu’il ne tient pas compte de l’indexation des coûts de système pour les dépenses non salariales.
Face à cette situation, les centres de services scolaires de la région ont amorcé une analyse rigoureuse des nouveaux paramètres transmis par Québec. L’objectif est clair soit celui d’évaluer, de manière responsable et concertée, les impacts réels sur l’organisation des services administratifs et éducatifs.
Au Centre de services scolaire de Kamouraska – Rivière-du-Loup, la direction évoque un défi de taille. Le directeur général, Antoine Déry, indique que son organisation devra assumer un effort budgétaire pouvant dépasser les 7 millions de dollars, un niveau nettement supérieur à ce qu’elle a connu dans les dernières années. Des analyses sont actuellement en cours afin de limiter les répercussions sur les services offerts aux élèves.
Monsieur Déry souligne néanmoins que les résultats scolaires des élèves sont en progression constante et que la situation financière du centre est saine. Il précise également qu’aucune modification au plan d’effectifs n’est prévue pour la rentrée 2025-2026, ce qui signifie qu’il n’y aura pas de réduction des ressources humaines dans l’immédiat.
Les prochaines semaines permettront d’y voir plus clair quant aux orientations qui seront adoptées pour relever ce défi sans compromettre la qualité des services éducatifs.