Suite à un sondage réalisé en décembre dernier, et mené auprès de 52 organismes de répit au Québec, le Réseau québécois pour le répit des familles de personnes handicapées a révélé récemment les besoins criants et le manque de financement des organismes de répit à travers le Québec, de même que les délais d’attente qui s’allongent pour les familles. CMATV a contacté Mme Maude Perreault, directrice générale de l’Arc-en-ciel, Regroupement de parents et de personnes handicapées à Montmagny, pour parler de la situation financière de l’organisme et dans quelle mesure l’organisme est affecté par la situation financière difficile actuelle par rapport à d’autres organismes de répits au Québec.
La directrice générale de l’Arc-en-ciel a confirmé que malgré l’urgence de la situation dans beaucoup des organismes de répits, la situation financière de l’Arc-en-ciel est toujours sous contrôle grâce à la présence de plusieurs partenaires qui soutiennent et aident l’organisme à offrir des services de qualité à ces bénéficiaires. « Malgré un manque de financement remarqué qui ne couvre pas tous les frais d'opération, de notre côté, nous parvenons à être efficaces et à organiser nos services en conséquence. Nous avons plusieurs partenaires qui soutiennent notre mission et nous les remercions grandement. Il est certain qu'avoir un financement supérieur nous permettrait de mettre notre énergie dans les services et non dans les levées de fonds. Malgré tout, nous parvenons à tenir bon. Pour le moment, il n'y a pas de service qui est remis en question. » a mentionné Mme Maude Perreault.
D’un autre coté, en regardant les résultats du sondage mené auprès des membres de Répit Québec, les trois quarts des organismes ont une liste d’attente pour leurs services et 62 % d’entre eux ont vu cette liste d’attente s’allonger depuis un an. Les familles qui sont sur les listes d’attente patientent 317 jours pour obtenir une place dans un organisme de répit. Dans 41 % des organismes, la liste d’attente s’étire sur plus de 7 mois. Devant l’urgence de la situation et pour faire face à ces difficultés financières, Répit Québec a demandé au gouvernement du Québec d’accélérer et de faciliter le déploiement des sommes annoncées pour le répit il y a maintenant près d’un an.