Deux écoles mettent en place des équipes de médiateurs
Le programme qui a pour but d'outiller les écoles afin qu'elles puissent gérer pacifiquement les conflits s'étend petit à petit sur le territoire de la Commission scolaire de la Côte-du-Sud. La démarche passe par des ateliers de sensibilisation suivis, à l'étape suivante, du recrutement d'élèves médiateurs.
Récemment, deux écoles de Montmagny ont adhéré à la deuxième phase du projet initié par Action Jeunesse Côte-Sud.
Les écoles Saint-Thomas et Saint-Nicolas ont ainsi recruté des élèves médiateurs dont le rôle est d'ouvrir l'il et d'aider les autres élèves à résoudre leurs conflits.
Ces médiateurs, 29 à Saint-Thomas et 13 à Saint-Nicolas, proviennent des classes de 5e et 6e année. Recrutés sur une base volontaire, ces élèves sont en poste lors des récréations. Auparavant, ils reçoivent une formation de trois heures leur permettant d'acquérir les techniques de base de la médiation. «La formation comporte notamment des mises en situation sur la base de ce que les jeunes vivent» précise l'intervenant responsable du projet, Sébastien Bourget.
La bonne marche du projet repose sur le comité pacifique formé dans chacune des deux écoles, comité dont font partie Sylvie Boucher et David Croteau à l'école Saint-Thomas, et Mélanie Carbonneau pour Saint-Nicolas. Le directeur d'école, Éric Lavoie, et l'animatrice Marie-Claude Vachon sont aussi impliqués dans ces comités.
«Le projet répond à la demande, en d'autres termes les écoles sont libres d'embarquer» précise l'intervenant, Sébastien Bourget.
Des résultats
A ce jour, huit écoles primaires ont mis en place un groupe d'élèves médiateurs en leurs murs sur le territoire de la Commission scolaire de la Côte-du-Sud. Outre les deux dernières adhésions, s'ajoutent les écoles de Saint-Anselme, de Saint-Damien, de Saint-Just-de-Bretenières, de Saint-Fabien-de-Panet, de Saint-Pamphile et de Sainte-Perpétue. L'an prochain, on vise implanter ce programme de prévention de la violence dans cinq écoles de Bellechasse.
Au dire de l'intervenant, cette initiative donne des résultats probants. On constate une diminution des interventions des adultes dans les chicanes et même une baisse du recours aux médiateurs. «Cela indique que les élèves arrivent à résoudre de plus en plus les conflits par eux mêmes. C'est l'objectif recherché» de conclure Sébastien Bourget.
Notons en terminant qu'une partie de ce projet est financé par les dons recueillis lors du concert Musique et passion de la Commission scolaire de la Côte-du-Sud.
Vignette:Le groupe de médiateurs de l'école Saint-Nicolas.