«Le quadrille» mesure 16 pieds en largeur et une dizaine en hauteur.
N'eût été de l'initiative d'une certaine directrice du marketing à Montréal et de M. Jean-Louis Chouinard, du Musée de la mémoire vivante, deux uvres gigantesques de Jean-Julien Bourgault pourriraient dans un dépotoir quelconque plutôt que d'orner les murs de la Vigie à Saint-Jean-Port-Joli.
Michel Chassé-L'Oie blanche
Depuis plusieurs années, les deux grandes murales étaient remisées, en pièces détachées, au sous-sol de l'Hôtel Delta Centre-Ville de Montréal. Mais voilà que l'hôtel est vendu et change de vocation: il faut nettoyer les lieux.
Durant l'opération nettoyage, on découvre les deux bas-reliefs, en morceaux. Heureusement, notre directrice du marketing a récemment visité Saint-Jean-Port-Joli, s'arrêtant entre autres au Musée de la mémoire vivante. Elle téléphone alors au musée pour signifier à M. Jean-Louis Chouinard que les sculptures vont aboutir aux ordures à très courte échéance. Celui-ci réagit aussitôt: il loue un camion, monte à Montréal et revient avec les deux oeuvres d'art en pièces détachées.
Aujourd'hui, «Le quadrille» et «Lendemain d'élection» s'offrent à la vue de tous sur les murs de la petite salle de la Vigie dans le parc des Trois-Bérets. Un endroit prédestiné pour ces deux sculptures, étant donné que les trois bérets en question, trois frères, avaient pour nom André, Médard et... Jean-Julien Bourgault!
Selon Pierre Bourgault, fils de Jean-Julien, le célèbre disparu a réalisé ces deux grandes murales au début des années 1960 à la demande d'un hôtel prestigieux d'Ottawa. L'artiste avait choisi du cèdre rouge de Californie, un bois imputrescible.
Rapatriés à Saint-Jean-Port-Joli, les deux grandes murales, signées Jean-Julien Bourgault, appartiennent désormais au Musée de la mémoire vivante. Mais comme M. Chouinard voulait que cet héritage collectif demeure à la vue de tous, il a offert à la Municipalité de les installer à la Vigie. Aussitôt dit, aussitôt fait!
Michel Chassé-L'Oie blanche
Depuis plusieurs années, les deux grandes murales étaient remisées, en pièces détachées, au sous-sol de l'Hôtel Delta Centre-Ville de Montréal. Mais voilà que l'hôtel est vendu et change de vocation: il faut nettoyer les lieux.
Durant l'opération nettoyage, on découvre les deux bas-reliefs, en morceaux. Heureusement, notre directrice du marketing a récemment visité Saint-Jean-Port-Joli, s'arrêtant entre autres au Musée de la mémoire vivante. Elle téléphone alors au musée pour signifier à M. Jean-Louis Chouinard que les sculptures vont aboutir aux ordures à très courte échéance. Celui-ci réagit aussitôt: il loue un camion, monte à Montréal et revient avec les deux oeuvres d'art en pièces détachées.
Aujourd'hui, «Le quadrille» et «Lendemain d'élection» s'offrent à la vue de tous sur les murs de la petite salle de la Vigie dans le parc des Trois-Bérets. Un endroit prédestiné pour ces deux sculptures, étant donné que les trois bérets en question, trois frères, avaient pour nom André, Médard et... Jean-Julien Bourgault!
Selon Pierre Bourgault, fils de Jean-Julien, le célèbre disparu a réalisé ces deux grandes murales au début des années 1960 à la demande d'un hôtel prestigieux d'Ottawa. L'artiste avait choisi du cèdre rouge de Californie, un bois imputrescible.
Rapatriés à Saint-Jean-Port-Joli, les deux grandes murales, signées Jean-Julien Bourgault, appartiennent désormais au Musée de la mémoire vivante. Mais comme M. Chouinard voulait que cet héritage collectif demeure à la vue de tous, il a offert à la Municipalité de les installer à la Vigie. Aussitôt dit, aussitôt fait!
Commentaires