Quelques semaines après avoir réunis près de 75 personnes au Cégep de La Pocatière le mercredi 8 avril pour la conférence de l'expert Web François Charron « Vendre en ligne facilement avec peu de budgets », un volet pratique a été offert. Visant à inciter les PME du Kamouraska à passer à l'action. La SADC du Kamouraska a offert à 10 entrepreneurs l'occasion de participer à « l'Atelier mobile de fabrication de boutiques en ligne » le mardi 21 avril.
L'activité d'une journée s'est déroulée dans une remorque haute technologie de 53 pieds équipée d'ordinateurs, d'un écran géant et d'Internet haute vitesse. Entre 9 h et 16 h, les participants ont eu la chance d'apprendre et de commencer à créer leur boutique virtuelle dans l'environnement convivial de la remorque. L'atelier, dispensé par Formation Québec en Réseau et votresite.ca, a enseigné aux participants la façon de mettre en place une boutique en ligne fonctionnelle, mais aussi à utiliser de façon autonome les outils pour la gérer au quotidien. Cet équipement se déplace régulièrement partout au Québec pour une seule journée à chaque fois.
« L'Atelier mobile de fabrication de boutiques en ligne » a été fort apprécié par les étudiants d'un jour. Les témoignages exprimés au début de la rencontre ont démontré que les consommateurs modifient de plus en plus leurs habitudes d'achat en passant par Internet. Ce comportement oblige les entreprises à s'adapter pour demeurer rentables et pour répondre adéquatement à cette mutation, devenue une tendance qui s'accentue.
Le propriétaire d'une boutique de vêtements résumait cette évolution ainsi : « De plus en plus, il n'est pas rare de voir des gens venir en magasin, aller en cabine d'essayage et de les entendre photographier, avec leur téléphone intelligent, les étiquettes et les codes à barres des vêtements qui leur conviennent, pour ensuite repartir les mains vides. Alors, on sait fort bien qu'ils les achèteront directement sur Internet dans des boutiques virtuelles qui n'ont pas à supporter toutes les charges financières associées à un commerce qui a pignon sur rue. Mon entreprise a décidé de s'adapter pour regagner ces ventes perdues et pour élargir notre bassin de clients potentiels. », de déclarer l'homme d'affaires qui a résumé ainsi la situation de la majorité des participants.
« Déjà 52% des Québécois ont un téléphone intelligent et s'en servent pour le magasinage. », explique l'expert Web lors de ses conférences. À travers toutes les statistiques et les quelques trucs et astuces données, le message, est simple : « Les entreprises qui tardent à joindre le mouvement risquent de se transformer en dinosaure, donc de disparaître. »