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Dominique Brown prône l'entrepreneuriat au Kamouraska

«Être entrepreneur, c'est d'abord et avant tout un trait de caractère. C'est quelqu'un qui aime partir des projets, qui prend des risques et qui accepte de se lancer dans le vide. À 11 ans, j'ai dit à ma mère que j'aurais un jour mon entreprise de jeux vidéo» de dire Dominique Brown, celui-là même qui, neuf ans plus tard, créait Beenox, laquelle deviendra rapidement la plus importante entreprise de jeux vidéo au Québec.

Président d'honneur du 17e Concours québécois en entrepreneuriat, M. Brown se trouvait de passage au Kamouraska vendredi dernier, plus précisément aux écoles Chanoine-Beaudet et Mgr Boucher de Saint-Pascal et à la Polyvalente de La Pocatière, pour rencontrer les élèves et leur laisser le message suivant: «Ayez le courage de changer le monde!».

Véritable incarnation de l'entrepreneuriat, M. Brown leur a raconté son parcours hors du commun, parcours qui repose sur une fixation: partir à la conquête du monde: «Quoi faire pour devenir le numéro un. Pas dans le Top 5, mais le premier» explique-t-il.

«La différence entre un intrapreneur et un entrepreneur, c'est que l'intrapreneur ne fait pas le saut. Se lancer dans le vide, c'est ce que j'ai trouvé le plus difficile. Quand j'ai quitté mon emploi pour me lancer dans les jeux vidéo, je n'avais rien devant moi, mais je voulais travailler dans ce domaine. Il faut faire confiance à ses capacités d'adaptation. Je n'ai pas attendu de tout savoir, j'ai appris au fur et à mesure» de rappeler M. Brown.

Même parcours avec Chocolats favoris, une entreprise qu'il vient d'acheter et dont le chiffre d'affaires a quadruplé en deux ans. Pourtant, il n'y connaissait rien en chocolat!

De son passage chez Activision à qui il a vendu Beenox, M. Brown retient le «Think Big» américain: «Plusieurs compagnies passent 90% de leur temps à s'obstiner sur l'objectif et 10% à le réaliser. Il faut se donner de gros objectifs et tout faire pour les réaliser».

S'inspirant aussi de l'écrivain Mark Twain qui a écrit: «Il ne savait pas que c'était impossible. Alors, il l'a fait»!, M. Brown insiste sur l'importance de se donner des défis et de tenter de les concrétiser.

Enfin, M. Brown conseille aux futurs entrepreneurs de ne pas attendre: «Plus on vieillit, plus c'est difficile de se lancer en affaires». Son parcours hors du commun et son enthousiasme ont incité l'un des élèves à lui poser une question qui a déridé l'auditoire: «Pouvez-vous prendre la gestion du centre de ski à Saint-Pacôme?».

Photo: M. Dominique Brown en compagnie de membres du gouvernement étudiant de la Polyvalente La Pocatière. De gauche à droite, on aperçoit Élise Robichaud, Asma Boudoukha, Xavier La Rochelle, Dominique Brown, Jacob Lévesque, Vallier Vézina-Lorrain et Yannick Beauvais, directeur de l'école.
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