À quelques heures du début d’un nouveau conflit commercial sur le bois d’œuvre entre le Canada et les États-Unis, l’UMQ se montre extrêmement inquiète du dur coup qui sera porté à l’économie des régions et de l’ensemble du Québec.
Le conflit du bois d'œuvre est un différend à la fois politique et commercial qui oppose le Canada aux États-Unis sur le prix du bois d'œuvre produit au Canada et vendu aux États-Unis. Pour l'administration américaine, qui se rend aux arguments avancés par sa propre industrie, le Canada et ses provinces subventionneraient trop fortement l'industrie du bois d'œuvre en octroyant aux compagnies forestières des droits de coupe trop bas. Cette « subvention déguisée » favoriserait le dumping et porterait préjudice à l'industrie du bois d'œuvre américaine.
Les pays en cause ont signé en juillet 2006 un accord jusqu'en 2013, mettant temporairement fin à la quatrième ronde (2001-06) d'un conflit qui perdure, dans les faits, depuis 19811. Cependant, chaque partie peut mettre fin aux termes de l'accord 24 mois après la signature.
Le bois d’œuvre est celui qu’on utilise pour la construction de charpentes de maisons ou pour la fabrication d’une multitude d’autres produits, souvent reliés à la construction ou à la rénovation.
Avant de traverser la frontière américaine, le bois est scié, transformé en planches, en madriers, en poutres, en lambris ou autres produits, ce qu’on appelle le bois d’œuvre.
L’UMQ invite le premier ministre du Canada, le très honorable Justin Trudeau, à représenter les intérêts spécifiques du Québec lors de la reprise des pourparlers. L’Union appelle également tous les députés fédéraux du Québec à être proactifs et à prendre fait et cause en faveur du nouveau régime forestier québécois, mis en place en 2013.
L’UMQ représente les municipalités de toutes tailles dans toutes les régions et a pour mission d’exercer, à l’échelle nationale, un leadership pour des gouvernements de proximité efficaces et autonomes et de valoriser le rôle fondamental des élues et élus municipaux.