Aller au contenu

«Eh, on est là. TransCanada ne passera pas!».

«Eh, on est là. TransCanada ne passera pas!». Scandant ce slogan, près de 100 manifestants ont dressé un mur social, le lundi 16 novembre vers 18h, devant la salle municipale de Saint-Onésime où TransCanada avait planifié une autre opération portes ouvertes pour convaincre la population de la sécurité de son projet d'oléoduc Énergie Est.

Organisée par les comités STOP oléoduc de Montmagny-L'Islet et Kamouraska et la Fondation Coule pas chez nous, cette manifestation visait à dénoncer l'épopée bitumineuse de l'Alberta: «Il est permis de croire que les compagnies de pétrole voient venir le déclin de cette industrie, mais elles se démènent pour amasser le plus de profits possible avant le fin de leurs activités. Il est inacceptable d'investir dans une activité économique qui ressemble de plus en plus à un éléphant blanc au lieu d'investir dans les énergies renouvelables, comme de nombreux pays l'ont compris».

Dénonçant l'allègement fiscal important consenti par l'Alberta aux promoteurs de l'industrie bitumineuse, les manifestants demandent aux gouvernements d'investir dans les énergies vertes: «Cesser de financer outrageusement des activités aussi polluantes serait le premier geste que le Canada pourrait poser pour envisager de faire sa part dans les décisions mondiales imminentes. Et nous n'entendrons plus parler d'oléoducs!».

Sécuritaire

Évidemment, le son de cloche différait à l'intérieur de la salle municipale où TransCanada expliquait les tenants et aboutissants du projet, de la conception à l'exploitation d'un pipeline en passant par sa construction.

«Les gens ont le droit à leur opinion. Mais il est irréaliste de penser qu'on peut se passer du pétrole demain matin. Pas seulement dans le transport, car le pétrole sert à la fabrication de multiples objets. Or, l'oléoduc s'avère le moyen le plus sécuritaire pour le transporter. Et plus la technologie avance, plus l'oléoduc devient sécuritaire» explique M. Tim Duboyce, spécialiste principal des communications pour la compagnie.

Experts à l'appui, TransCanada donnait ce soir-là «un buffet à volonté d'informations», au dire de M. Duboyce, buffet qui étalait toutes les mesures de sécurité entourant la mise en place d'un pipeline.

Photo : Scandant «Eh, on est là. TransCanada ne passera pas!», les manifestants affirment que le projet Énergie Est n'obtiendra jamais l'approbation sociale.

Commentaires