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Émission Bonjour Côte-du-Sud du mardi 8 août 2017

En manchettes
1-Le bloc opératoire de l'hôpital de Montmagny est utilisé en deçà de l'objectif ministériel
2-Témoins recherchés pour des vols dans des véhicules à La Pocatière
3-Les fouilles prennent fin au berceau de Montmagny
4-Une tournée Bretagne-Normandie en France pour l'auteur sudcôtois Nicolas Paquin
5-La 45e édition du Festival du Poulet de Saint-Damase arrive à grands pas
6-Chez Jean Coutu, 20 ans, ça se fête en grand!
Et côté sport
7-Un succès pour le raid des Appalaches

1-Suite à l'article de lundi du Journal de Québec au sujet de la sous-utilisation des blocs opératoires des hôpitaux du Québec, CMATV Nouvelles est entré en contact avec les communications du CISSS de Chaudière-Appalaches afin de connaître le taux d'utilisation du bloc opératoire de l'Hôpital de Montmagny. Selon l'information reçue, l'hôpital magnymontois serait à 82 % d'utilisation de ses salles d'opération, soit en dessous de 3 % de l'objectif fixé par le Ministère de la Santé et des Services sociaux du Québec. En effet, l’objectif ministériel est de 85 %, cependant, on argue du côté du CISSS que la principale raison pour laquelle on ne peut atteindre 100 % d’utilisation est qu’il y a des délais entre les opérations, notamment pour nettoyer la salle, et ils ne seraient pas calculés dans le taux d’utilisation. Par contre, l’Hôpital de Montmagny se situe dans la moyenne de ses pairs puisque les blocs opératoires de Thetford Mines et de Beauce sont utilisés également chacun à 82 %. Il n’y a que l’Hôpital de Lévis qui atteint l’objectif fixé par le ministère avec 85 %. Même si la moyenne du taux d’utilisation des blocs opératoires du CISSS de Chaudière-Appalaches n’atteint pas totalement la cible fixée, il n’en demeure pas moins que 83 % de moyenne, soit uniquement 2 % plus bas, n’est pas dramatique, comparativement au bloc opératoire de La Tuque, qui n’est utilisé qu’à 17 % du temps, et celui de Rouyn-Noranda en Abitibi qui ne fonctionne qu’à 34 %.


2-La Sûreté du Québec demande l’aide de la population afin de retrouver des témoins potentiels reliés à des vols dans véhicules. Le ou vers le 2 août, certains véhicules dans le secteur sud-ouest de La Pocatière auraient été fouillés. De ce fait, les policiers invitent les citoyens ayant été victimes de vols dans leurs véhicules de contacter le poste de la MRC de Kamouraska au 418-492-3638. La Sûreté du Québec rappelle aux citoyens l’importance de ne pas laisser d’objets de valeurs à l’intérieur de son véhicule ainsi que de verrouiller ses portières, tel que prescrit par le code de la sécurité routière. De plus, toute personne qui détiendrait des informations ou ayant été témoins d’activités inhabituelles est priée de communiquer avec la Centrale de l’information criminelle de la Sûreté du Québec au 1 800 659-4264.


3-Depuis neuf ans à chaque été, des archéologues creusent le sol dans le secteur de la Pointe-à-Lacaille. Au fil du temps, ils ont découvert une mine d’artefacts et d’informations sur l’occupation du site où se sont établis les premiers colons. Or le chantier 2017, qui s’est terminé le 28 juillet, vient clore le chapitre des fouilles dans le berceau de Montmagny. Une fin qui intervient avant que la Maison Bélanger, le dernier secteur étudié, n’ait livré tout ses secrets. Il n’empêche, en deux semaines de fouilles, l’équipe d’archéologues dirigée par Nathalie Gaudreau, d’Artefactuel, a eu le temps de faire des découvertes. Elle a en effet mis au jour un plancher de bois brûlé qui se situe à l’intérieur du corps de logis de la maison-bloc, près du mur sud du bâtiment. En-dessous de la pièce de bois, on a trouvé un gond qui laisse croire en l’emplacement d’une porte à proximité. Les éléments architecturaux sont importants pour obtenir une image la plus fidèle possible du bâtiment, note Mme Gaudreau.  Construite en 1716, la maison a été ravagée par le feu en 1757 puis abandonnée. Les découvertes faites sur le site attestent d’un incendie  dans lequel aurait péri le couple Pierre et Marthe Bélanger, leurs funérailles ayant eu lieu le même jour. Deux hypothèses se dessinent quant à l’origine du feu. Il pourrait s’agir d’un feu de foyer ou encore d’un feu de grains causant beaucoup de fumée. Chose certaine, les artefacts recueillis au cours des précédents chantiers de fouilles inclinent à penser que la famille était relativement à l’aise. Sur place, on a trouvé des tessons et des pièces uniques de vaisselle française. Pour sa part, la responsable du chantier Nathalie Gaudreau se dit contente des résultats obtenus «qui ont permis d’ajouter de nouvelles informations et de raffiner nos connaissances». À son avis, il existe encore un gros potentiel de découvertes sur le site. Surtout que, selon elle, le milieu rural n’a pas été aussi étudié au Québec. Lors des fouilles antérieures, l’archéologue Caroline Mercier, se disait convaincue que la Maison Bélanger était en réalité l’une des rares maison-bloc construite dans la vallée du Saint-Laurent au cours du 18e siècle. Ce type de bâtiment était composée de deux sections l’une servant à l’habitation des humains et l’autre de dépendance destinée à l’entreposage des récoltes. Cependant, son point de vue n’est pas partagé par l’ensemble de la communauté archéologique du Québec. Quoique, semble-t-il, sa thèse rallie de plus en plus d’adeptes.
La fin du chantier du berceau de Montmagny survient à la suite d’un changement d’objectif dans l’entente de développement culturel avec le ministère. Dans la nouvelle entente triennale, on vise des fouilles qui pourraient remonter jusqu’à la préhistoire dans le secteur des chutes à Montmagny, laisse entendre Patrick Morency, coordonnateur des activités culturelles et patrimoniales. Tout un plongeon dans le temps. À suivre!

4-L’auteur sudcôtois Nicolas Paquin, qui a reçu ce printemps le prix CALQ – Œuvre de l’année de la part du Conseil de la Culture Québec-Chaudière-Appalaches pour son livre Combattre dans l’ombre, sera en France du 8 au 22 août prochain pour une tournée de promotion de la trilogie Les Volontaires. Nicolas Paquin s’est adressé à un public jeune-adulte pour créer cette série qui raconte la réalité des soldats canadiens lors de la Seconde Guerre mondiale. Il a tiré son information de la bouche même de vétérans avec qui il s’était lié d’amitié. C’est ainsi que les organisateurs des événements entourant le 75e anniversaire du Raid sur Dieppe du 19 août 1942 l’ont invité à venir présenter officiellement son travail — la préoccupation des Dieppois étant d’adresser le Devoir de Mémoire aux nouvelles générations. Mais auparavant, le 10 août, Nicolas Paquin sera à la Maison du Québec à Saint-Malo que gère la Délégation du Québec à Paris. Il sera l’auteur invité de la Soirée littéraire d’août. Puis, le 17, ce sera le Centre Juno Beach de Courseulles-sur-Mer, où ses livres sont disponibles en boutique, qui l’accueillera pour une séance de dédicaces. À travers cette tournée, Nicolas Paquin sera accueilli par le Comité de jumelage de
Coutances avec La Pocatière ainsi que par les jeunes membres de la Westlake Brothers Souvenir, une association vouée à la mémoire des soldats canadiens. En outre, il profitera d’une résidence d’auteur à la Maison des Canadiens, unique édifice ayant survécu à la guerre sur la plage de Bernières-sur-Mer où débarquèrent les Canadiens lors du Jour J. Rappelons que les livres historiques de Nicolas Paquin sont recommandés par le Centre du livre jeunesse canadien.


5-L'organisation du Festival du Poulet propose une programmation renouvelée pour l'édition 2017 qui marquera le 45e anniversaire du Festival le 31 août au 3 septembre inclusivement. Les jeunes et moins jeunes sont ainsi invités à une foule d'activités, dont, des inconditionnels et plusieurs nouveautés. En effet, le jeudi 31 août, le traditionnel bingo du Festival sera présenté avec 3000 $ en prix. Le vendredi 1er septembre, le spectacle de Yanick Lavoie et le Big River Band donnera le coup d'envoi officiel à la fin de semaine de festivités. Les Feux d'Artifice du 45e donneront également le ton à cette édition. Le samedi 2 septembre, en plus des traditionnels jeux gonflables, repas BBQ, tournoi de balle et gala de lutte, la programmation 2017 propose un derby de la relève dans lequel les enfants pourront courser en voiturette de type power wheel dans un derby de démolition où seuls des ballons seront démolis! En après-midi, les nouveaux shows de boucane rassembleront les adeptes de moteurs. Le dimanche 3 septembre, la 31e édition du derby de démolition en mettra plein la vue aux spectateurs avec une centaine de voitures à démolir et 16 000 $ en bourses. Les adeptes de musique pourront également assister au gala musical en après-midi.  Finalement, dès l'heure du dîner jusqu'en soirée, des repas de poulet BBQ seront servis. Nouveau cette année : il y aura deux points de vente de poulet sur le site pour le souper du dimanche. « Notre objectif pour cette 45e édition était d'augmenter l'offre d'activités pour rejoindre davantage la communauté et de rendre le tout plus accessible pour rassembler le plus de personnes possible, » affirme Rébecca Dubé, la présidente du Festival. À cet effet, de nombreuses activités n'ont pas de coût d'entrée ou un coût d'entrée minime. « C'est un rendez-vous pour toute la famille, » a conclue madame Dubé.
Pour la programmation complète, visitez le www.festivaldupoulet.com.

6-Le 11 aout prochain, M.Jean Thibault fêtera le 20ieme anniversaire de l’achat de la succursale Jean Coutu de Montmagny, bien que cette dernière a 29 ans d’existence. Ce sera pour ses fidèles clients, une année d’activités spéciales. En effet, cette première journée sera marquée par une carte cadeau de 10 $ aux 100 premiers clients, cocktails, animations, activités beauté, tirages et bien plus. De plus, dans le cadre des festivités, la Pharmacie Jean Coutu accueillera le 17 octobre prochain, la blogueuse bien connue, Sarah Couture lors d’un VIP cosmétique bien spécial. ils sont disponibles sur le Facebook JEAN COUTU MONTMAGNY ainsi que sur sa page Instagram.

 


SPORT

6- Le 29 juillet dernier avait lieu la 18e édition du Raid des Appalaches. Cette année, l’évènement a connu un changement de date afin de s’inscrire dans la programmation du Festival sportif de Sainte-Lucie-de-Beauregard. Malgré cela, un total de 125 personnes en provenance de différentes régions du Québec a pris place sur la ligne de départ. Le Raid des Appalaches proposait cette année un nouveau parcours pour la jeune relève en collaboration avec le Comité des loisirs de Sainte-Lucie-de-Beauregard. En compagnie de leurs parents, trente-huit jeunes, âgés de 1 à 12 ans, ont participé à l’activité et ont couru dans les rues de la localité. En plus de recevoir une médaille, ils avaient également la chance de gagner un vélo offert gracieusement par Intersport Montmagny et Bo.Mont Expert. D’une distance de 38,8 km, le Défi 2 épreuves (vélo et course à pied) a permis aux participants de découvrir les secteurs de Lac-Frontière et de Sainte-Lucie-de-Beauregard. Du côté des hommes, Guillaume Marion de Bromont a raflé la première place chez les 18-39 ans en complétant le parcours en 1 heure 59 minutes. Claude Gauvin de Lévis a terminé le premier chez les 40-59 ans (2 heures 7 minutes) et Gilles Audet de Saint-Paul-de-Montminy a remporté l’épreuve chez les 60 ans et plus (2 heures 53 minutes). Du côté des femmes, Joëlle Bergeron de Kinnear’s Mills est arrivée la première chez les 18-39 ans avec un temps de 3 heures 4 minutes tandis que Marie-Josée St-Pierre de L’Islet a remporté les honneurs chez les 40-59 ans en complétant le défi en 2 heures 46 minutes. Deux parcours de course étaient au programme de la 18e édition du Raid des Appalaches, soit un circuit de 5 km et un autre de 10 km. Alex Létourneau a complété le 10 km avec un temps de 49 minutes chez les hommes tandis que Lucile Janin de Saint-Pierre-de-l’Île-d’Orléans a terminé le parcours en 56 minutes chez les femmes. Le fil d’arrivée du 5 km a été franchi par Marc-Antoine Fiset de Saint-Charles-de-Bellechasse avec un temps de 29 minutes chez les hommes et par Karine Labrecque de Saint-Fabien-de-Panet en 33 minutes chez les femmes. Plusieurs autres sportifs et amants de la nature ont parcouru le parcours de 10 km à la marche. Notons également que l’équipe du Raid est bien fière de compter une quinzaine de participants provenant de la région du Parc des Appalaches. Près de 50 bénévoles de Sainte-Lucie-de-Beauregard, de Lac-Frontière et de Saint-Fabien-de-Panet ont assuré la sécurité des participants et ont contribué à la logistique des opérations en collaboration avec l’équipe du Parc des Appalaches et de nombreux partenaires. Soulignons que les épreuves canines du Cani-Raid auront lieu les 9 et 10 septembre prochains.

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