2-Le Service de police de la Ville de Lévis tient à informer la population qu'il y a eu violation de domicile mercredi dans le secteur Saint-Nicolas, quartier Roc-Pointe. Vers 17 h mercredi le 21 février, une dame dans la soixantaine a été séquestrée dans sa résidence par deux hommes dont le visage était caché. Ils l'auraient bousculée et forcée à rester assise pendant qu'ils fouillaient la maison à la recherche d'objets de valeurs. Ils ont quitté les lieux avec principalement de l'équipement électronique et la dame ne fut pas blessée. L'un des suspects serait âgé entre 20 et 30 ans tandis que le second aurait entre 30 et 40 ans. Ils mesureraient environ 5'10 – 5'11 pieds et leur poids est proportionnel à leur grandeur. Nous recommandons à la population de toujours barrer les accès à leur propriété, et ce, même si vous êtes présents. Nous vous recommandons également de regarder à l'extérieur avant d'ouvrir la porte pour vous assurer qu'il n'y a pas de danger. Tout renseignement concernant cet événement peut être transmis rapidement au Service de police de la Ville de Lévis au 418-832-2911 ou via la ligne TÉL-LIEN 418-835-5436. Les informations reçues seront traitées de façon confidentielle.
3-Dans l’esprit de nombreux agriculteurs, le nom Pangea soulève plus de questions que de réponses. Chez les Ménard, de Montmagny, ce nom est plutôt perçu comme un modèle d’affaires qui leur permet d’entrevoir l’avenir avec confiance. PANGEA, elle-même, se définit comme une société d’activités agricoles québécoise qui propose un nouveau modèle d’entrepreneuriat, en partenariat avec les agriculteurs et les communautés. Bruno et Jean Ménard sont en processus de prendre la relève de la ferme familiale située tout près des limites de Saint-Pierre-de-la-Rivière-du-Sud. Agés respectivement de 33 et 31 ans, ils ont tous deux une famille. Ces agriculteurs s’orientent vers les grandes cultures de céréales (blé, soya, maïs). Ils ont besoin de terres pour développer l’entreprise agricole. «De nos jours, ça prend un certain volume pour être capable de faire vivre des familles» lance Bruno qui a lui-même trois enfants. Or, le fardeau financier devient lourd à porter, car il faut investir un important capital pour vivre de l’agriculture, ce qui décourage la relève qui risque l’endettement, résume Bruno Ménard. Quand on y ajoute les aléas de la météo, la bonne année servant à renflouer la mauvaise, les projets retardent. «Ça devient alors difficile de faire plus avec peu de moyens» constate Bruno. Acheter une ferme de nos jours, ça se calcule en centaine de milliers de dollars, sinon des millions, enchaîne Jean Ménard. «La décision d’approcher PANGEA ne s’est pas prise sur un coup de tête. Nous avons pris le temps d’étudier ce modèle de partenariat appelé Société d’opération agricole (SOA)» dit-il. D’ailleurs, les deux frères se sont rendus au Lac-Saint-Jean visiter une coentreprise pour avoir les commentaires des gens qui ont adopté cette formule. La base du modèle repose sur le partenariat avec les agriculteurs pour le volet opérations dans lequel PANGEA investit en équité et non en dette, comme le ferait un partenaire financier conventionnel. Elle partage ainsi les risques avec l’agriculteur. Ces partenaires agriculteurs demeurent 100 % propriétaires de leurs terres en plus d’être pleinement décisionnels dans la gestion des coentreprises. Les profits de la coentreprise sont ensuite répartis dans une proportion de 49 % pour PANGEA et 51 % pour l’agriculteur, résume la porte-parole de la Société, Marie-Christine Éthier. Au terme de leur réflexion, les frères Ménard ont décidé d’embarquer avec Pangea en créant une coentreprise qui porte le nom d’Évolugrains. Ce qui est mis en commun dans la coentreprise est l’équipement qui permet l’exploitation des terres agricoles. La coentreprise cultive l’ensemble des terres appartenant à Pangea et aux partenaires agriculteurs. L’entreprise agricole des frères Ménard est devenue en 2017 le 8e partenaire de Pangea. «On met les efforts en commun pour que l’entreprise soit performante, voilà ce que nous apporte PANGEA en offrant ainsi un plus grand pouvoir d’achat». Selon les informations obtenues, PANGEA a investi près de 100 000$ dans la mise à niveau et le drainage des terres qu’elle a achetées afin d’améliorer leur qualité et de les rendre plus productives. De plus, la coentreprise avec les jeunes Ménard a engendré, en 2017, des retombées économiques de 350 000$ dépensés localement en achat d’intrants (semences, fertilisants) essences et équipements ainsi qu’en entretien et réparation d’équipements. Pour les frères Ménard, ce modèle d’affaires correspond à leurs besoins et à leur vision d’une agriculture qui évolue. Il faut regarder en avant. La hausse du coût des terres agricoles est un phénomène mondial. La relève en agriculture se fait de plus en plus rare alors que les besoins alimentaires vont croissant, constatent Bruno et Jean Ménard. L’agriculture n’a pas fini de poser des défis à ses producteurs quand on pense aux 7 milliards de bouches à nourrir sur la planète.
4-Par voix de résolution, le 14 février dernier, les élus du Kamouraska ont réitéré leurs préoccupations en vue du maintien des soins de santé dans la région et ont remercié l’implication des membres du comité « Mes soins restent ici ». Brossant le tableau de la situation des soins de santé actuels, la résolution adoptée unanimement par le conseil de la MRC réitère leur préoccupation en regard de la découverture de service en anesthésiologie. « Nous poursuivrons nos représentations et nous demandons au ministre Barrette de respecter son engagement de régler cette problématique d’ici Pâques », de dire le préfet, M. Yvon Soucy. « Le conseil de la MRC tient aussi à remercier l’implication des membres du comité « Mes soins restent ici» puisque nous avons tous un rôle important à jouer pour le maintien et le développement de nos soins de santé. Nous invitons aussi tous les citoyens à porter le cœur rouge inscrit d’un « K » afin de démontrer leur mobilisation », ajoute-t-il. Rappelons qu’à l’automne, une lettre avait été cosignée par le conseil de la MRC et le comité « Mes soins restent ici » et acheminée au ministre Barrette. « D’autres actions conjointes pourraient s’ajouter bientôt », a conclu le préfet.
SPORT
5- Les séries se poursuivent vendredi dans la LHCS-Le Placoteux. Dans celle opposant l’Impérial de Saint-Pascal contre le Giovannina de Sainte-Marie, cette dernière mène la série 2 à 0. Le 3e match aura lieu vendredi 21h à Sainte-Marie et le 4e à Saint-Pascal samedi et le 5e si nécessaire, dimanche à Sainte-Marie. Dans la série opposant le CIEL-FM de Trois-Pistoles au Plastique Moore de Saint-Damien, Le Plastique Moore mène la série 2 à 0. Ce vendredi, Trois-Pistoles sera du côté de Saint-Damien pour le 3e match, samedi l’inverse pour le 4e match, et dimanche si nécessaire à Saint-Damien. Dans la série opposant le 95 Pavage Jirico aux Seigneurs de La Pocatière, Saint-Jean-Port-Joli mène la série 2 à 0. Vendredi, les deux formations s’affronteront à La Pocatière, samedi à Saint-Jean-Port-Joli et dimanche, si nécessaire à La Pocatière. Maintenant, dans la série opposant le Décor Mercier aux Éperviers de Saint-Charles, Montmagny mène la série 2 à 0. Saint-Charles sera du côté de Montmagny vendredi pour la 3e rencontre, samedi le Décor Mercier sera à Saint-Charles et dimanche, si nécessaire, les Éperviers rendront visite au Décor. Dans la LHOM, c’est le dernier week-end de la saison régulière. Dimanche, le Pétrole Montmagny affrontera le MDM Publicité.