En manchettes
1- Une dame entre dans un poteau de lumière à Montmagny et repart en ambulance
2- Le juge refuse la liberté sous caution à Alexandre Hanbury
3- Le restaurant La Volière fermera ses portes
4- Un projet de 12 000 poules pondeuses est sur le point d'éclore à Rivière-Ouelle
5- Pénurie d'essence à la station Shell du chemin des Poirier à Montmagny
6- Une chapelle veut imiter les pyramides, des cathédrales et les temples grecs antiques
Et côté sport
7- Une fête réussie aux couleurs africaines à Cap-Saint-Ignace
1- Vers 7 h 30 lundi matin, une dame conduisant un véhicule de marque Hyundai Elantra sur le Boulevard Taché ouest est entrée dans un lampadaire juste aux abords du concessionnaire Fréchette Ford de Montmagny. Trois auto-patrouilles de la Sûreté du Québec et une ambulance étaient présentes sur les lieux de l'accident. La dame a ensuite été transportée à l'hôpital de Montmagny pour y soigner des blessures mineures, probablement un choc nerveux. On ne connait présentement pas les circonstances de l'accident, cependant, une fausse manœuvre pourrait être à l'origine de la malencontreuse situation. Le véhicule n'a d'ailleurs pas été obligé d'être remorqué puisque l'impact, même si le poteau de lumière a été endommagé, n'a pas brisé considérablement le véhicule de la dame. Un représentant de la Ville était d'ailleurs sur les lieux de l'accident afin de superviser la réparation du lampadaire en question…
2- Alexandre Hanbury, 26 ans demeurant au Cap-Saint-Ignace et qui s’est récemment fait arrêté en lien avec 7 chefs d’accusation de voie de fait était, le jeudi 20 juillet dernier, de retour devant le juge afin de savoir s’il pouvait recouvrer sa liberté. Le juge Sébastien Proulx qui présidait le tribunal lors de la comparution d’Hanbury pour sa remise en liberté sous caution, lui a refusé ce privilège, estimant que l’accusé demeure un facteur de dangerosité pour le public et qu’il pourrait également commettre d’autres infractions s’il était remis en liberté. De plus, le magistrat a évalué que s'il octroyait la liberté au Capignacien, la confiance du public envers le système de justice pourrait être minée. Voilà pourquoi Alexandre Hanbury demeurera incarcéré pour la suite des procédures. D'ailleurs, ce dernier sera de retour devant le juge le vendredi 22 septembre prochain pour le choix du mode de procès.
3- Le restaurant La Volière ainsi que le Voliburger, tous deux situés respectivement au 61 et 59 boulevard Taché ouest à Montmagny, fermeront définitivement leurs portes le dimanche 13 août prochain. Selon le propriétaire, monsieur Réal Samson, la Volière et le Voliburger allaient bien, mais il n'avait plus le temps de s'occuper des restaurants. Il souhaite donc rénover le bâtiment et ainsi changer complètement la vocation de l'endroit. « Je trouve tellement que c’est un beau coin. Je vais rénover la bâtisse pour rafraichir le secteur, » a déclaré Réal Samson. Pour ce qui est de la Clinique dentaire de Montmagny, elle demeurera ouverte le temps des rénovations. D’ailleurs, bien que rien ne soit encore défini pour l'endroit suite aux futures rénovations, il s’agira probablement de locaux commerciaux ainsi que de nouveaux bureaux qui seront à louer. Par contre, la date d’ouverture n’est pas encore connue puisque lesdits travaux ne sont pas encore entamés…
4- Le projet de construire une ferme avicole afin de recevoir est en voie de réalisation à Rivière-Ouelle. La Ferme La Rivière O Coco pourrait prochainement s'établir sur une partie de terre de Ferme Belfau qui sera vendu à la nouvelle propriétaire, madame Anne-Marie Ouellet. Puisque le projet est conforme à la réglementation municipale et qu'il respecte les distances séparatrices sur les charges d'odeurs le conseil municipal appui le projet de démarrage d'une production avicole sur son territoire. La décision a été rendue lors de la séance ordinaire du Conseil de Rivière-Ouelle tenue le 6 juin 2017 dernier. La propriétaire de la Ferme La Rivière O Coco a maintenant franchi un pond important pour le dépôt de sa candidature au programme d'aide au démarrage de nouveaux producteurs de la Fédération des producteurs d'œufs du Québec. Le Conseil encourage fortement la Fédération des producteurs d’œufs du Québec à croire en l’implantation du projet de la Ferme La Rivière O Coco propriété d’Anne-Marie Ouellet. L’implantation d’une ferme avicole serait une première dans la MRC de Kamouraska. Advenant sa réalisation, ce projet apporterait une diversification de l’offre agricole sur le territoire de la Municipalité.
5- Dimanche dernier en après-midi, la station d'essence Shell située sur le chemin des Poirier à Montmagny a été obligée de vendre son essence V-Power au prix de l'ordinaire. En effet, une consommation élevée de l'essence régulière due à un achalandage plus prononcé qu'à l'habitude de la station d'essence de ce secteur, a complètement vidé les réserves d'essence ordinaire. En conséquence, les réserves de super et d'intermédiaire se sont rapidement écoulées, forçant la fermeture des pompes à essence, détournant ainsi les usagers de la route nécessitant de l'essence vers une autre station-service – une situation qui en a laissé plusieurs perplexes… Le lundi matin suivant, un camion-citerne était passé livrer de l'essence ordinaire, cependant, les autres sortes de carburant étaient toujours absentes… Selon nos informations, la station Shell du chemin des Poirier a été la seule à manquer d'essence dans la capitale de l'oie blanche.
6- Il se trouve à Rivière-Ouelle une chapelle qui ne sert plus de lieu de culte comme elle l'a fait pendant ses quelques 70 ans d'existence. L'édifice, dont la construction date de 1948, est en excellent état. Elle a fière allure du haut de la Pointe-aux-Orignaux, non loin du quai de Rivière-Ouelle, mais les us et coutumes des contemporains font qu'elle elle ne sert plus.
À l'échelle micro, comme pour quelques cathédrales d'Europe, aux temples grecs de la Méditerranée ou encore aux pyramides d'Égypte qui servent maintenant aux besoins du tourisme culturel mondial, la petite chapelle Notre-Dame-de-l'Assomption dans Kamouraska demande à la communauté de lui trouver une nouvelle vocation, une nouvelle raison d'être.
L'édifice modeste, qui relève du diocèse de Sainte-Anne, est un héritage, un don ancestral. Pour que son avenir soit mieux défini par et pour ses usagers potentiels, l'Église a engagé avec le concours de la MRC de Kamouraska et la Municipalité de Rivière-Ouelle une action de consultation publique. « Dans toute cette affaire, il y a une responsabilité vis-à-vis ceux et celles qui pourrait, éventuellement, revendiquer un droit d'héritage au nom de la société québécoise et de son patrimoine religieux » de mentionner Philippe Dubé, professeur de muséologie, Université Laval, et membre du Comité Ad hoc de la chapelle de Rivière-Ouelle.
À travers une préséance de débrouillage avec les premiers intéressés, c’est-à-dire les voisins immédiats de la chapelle et la communauté riveloise de proximité. Lors de cette tempête d’idées menée en mai 2016, cinq (5) orientations ont été dégagées par les commettants pour lui trouver un usage d’avenir, soit une maison communautaire multi-services, la sauvegarde du bâtiment en lui-même comme forme architecturale à conserver, un lieu dédié au renouveau spirituel, un centre d’interprétation de la nature et de la culture ou encore un pôle de création d’art actuel. Partant de ces cinq thèmes, depuis le 24 juin l’exposition ITE MISSA EST est présentée au public, dans la chapelle même, dans le but explicite d’inviter les visiteurs à répondre à la question : qu’envisagez-vous comme nouvelle vocation pour ce lieu au passé religieux afin de lui donner une seconde vie ? Le public peut choisir une des cinq avenues possibles ou encore proposer un mélange de ces dernières. La cueillette des opinions exprimées est même possible via Facebook. Chapelle de la Pointe-aux-Orignaux
La consultation est réalisée avec la motivation d’aboutir avec un projet singulier et original qui saura se démarquer dans l’offre des services communautaires, qu’ils soient de nature culturelle, éducative, touristique, spirituelle, esthétique ou même sportive. « En somme, à l’échelle humaine, il n’y a pas de petit patrimoine ; c’est une question élémentaire de recyclage sociétal. » de compléter monsieur Dubé. Un exercice de synthèse se fera plus tard cet automne
SPORT
6- Cap-Saint-Ignace était le théâtre d’une fête interculturelle aux couleurs africaines le dimanche 16 juillet dans le cadre de la programmation Mon village en vari’été.
Profitant d’une activité annuelle du Club Optimiste, cette fête a permis à quelque 80 personnes de danser aux rythmes des djembés et autres instruments de musique, et de découvrir la cuisine africaine en dégustant le yassa de poulet au riz, un met qui provient du Sénégal, pays d’origine de plusieurs participants. Les convives ont aussi découvert les jus de gingembre et d’hibiscus. Cette initiative s’inscrit tout a fait dans les objectifs de la MRC de Montmagny de favoriser l’intégration des personnes immigrantes dans la région, constate Hélène Blais, conseillère à l’immigration «Des initiatives comme celles du 16 juillet favorisent grandement les rapprochements interculturelles et il serait souhaitable de les multiplier» constate Hélène Blais, conseillère à l’immigration au CLD de la MRC de Montmagny. Quelque 25 personnes immigrantes originaires du Sénégal, de la Côte-d’Ivoire, du Maroc, de la Tunisie, d’Haïti et de La Guadeloupe, ont pris part à l’activité. L’événement a connu un tel succès que plusieurs participants ont dit souhaiter que l’expérience se renouvelle l’an prochain, de conclure Alain Brebion, président du Club Optimiste de Cap-Saint-Ignace.