En manchettes
1-Un vol de véhicule se termine mal à La Pocatière
2-Un camion-remorque de l'Ontario arrache un poteau à Montmagny
3-Un nouvel uniforme pour les paramédics de la région dans le cadre des négociations avec la partie patronale
4-Les aînés Rivelois réunis pour leur démarche MADA
5-S'amuser pour améliorer les infrastructures de Saint-Pacôme
Et côté sport
7-Inauguration des nouvelles installations d'un terrain de baseball à Saint-Pascal
1-Être la victime d'un vol d'automobile n'est jamais amusant, surtout lorsqu'on a connaissance de celui-ci. C'est ce qui est arrivé à un homme de La Pocatière vers 6 h 20 au matin du mercredi 2 août. L'événement est d'autant plus déplorable lorsque le geste crapuleux résulte quelques instants plus tard par la perte totale de son bien. La matinée a bien mal débuté pour la cible d'un malfaiteur. CMATV Nouvelles a appris par le propriétaire de l'auto volée qu'alors qu'il se préparait pour aller à un rendez-vous médical, il a entendu le moteur de son automobile se mettre en marche. Alerté, l'homme l'a vu quitter sa cour. Immédiatement, il a saisi les clefs de sa camionnette et s'est dirigé dans la même direction que le fuyard. Sans avoir de contact visuel, l'homme a suivi son instinct afin de découvrir où l'auteur du larcin pouvait se rendre et pour ensuite en aviser les policiers. Chemin faisant vers l'est en direction de Saint-Pacôme sur la route 230, le propriétaire a rencontré son véhicule qui avait vraisemblablement fait demi-tour.
Rebroussant chemin vers La Pocatière, la victime du vol roulant à la suite de son automobile dérobée aurait vu celle-ci ralentir en raison d'une voiture circulant à l'avant, dans la même voie, sur la 4e avenue Painchaud à la hauteur d'un des stationnements du concessionnaire Thibault GM. Le fugitif aurait alors percuté l'arrière de ce véhicule et également la camionnette conduite par le propriétaire de la Pontiac Sunfire volée. Le conducteur suspect a alors fait une embardée suivi d'un capotage qui a démoli la clôture de la résidence où la randonnée inattendue s'est terminée. Le conducteur accidenté aurait alors perdu conscience. Les ambulanciers l'on ensuite conduit à un centre hospitalier, non précisé par la Sûreté du Québec. Heureusement, les deux autres conducteurs n'ont pas été blessés. L'identité de l'homme de 21 ans n'a pas été divulguée. La Sûreté du Québec n'a donné aucune information sur la gravité de ses blessures. Il sera interrogé par les policiers lorsque son état de santé le permettra, sur les deux événements; le vol et la collision. L'opération de remorquage et le temps de l'enquête ont perturbé le secteur pendant un peu plus de 2 heures. À la fin de l'entretien, le propriétaire a confié : « C'est choquant de pareilles choses. Mon auto n'était évidemment pas neuve mais elle était à moi et elle faisait bien mon affaire. Ça ‘'scrape'' une journée et ça emmène bien du trouble. » Dans le même laps de temps, vers 7 h 30, un conducteur téméraire a tenté d'accéder au stationnement de Desjardins de L'Anse de La Pocatière et n'a visiblement pas pu tourner adéquatement. Des témoins ont raconté que l'automobile noire, qualifiée de minoune, a démoli un petit lampadaire et abîmé un buisson décoratif installé au coin de la 4e avenue et la 3e rue Fraser.
2-Mercredi le 2 août vers 9 h 15, un camion de transport de la compagnie DST basée en Ontario a accroché un ancien poteau d'Hydro-Québec qui servait désormais d'élément décoratif sur le terrain d'une maison située au 10 de la Montée de la Rivière-du-Sud à Montmagny. Selon les témoins, le 53 pieds aurait arraché le poteau en question alors qu'il tentait d'entrer sur l'avenue Bossé arrivant de l'autoroute sur la Montée de la Rivière-du-Sud. Les propriétaires de la maison ont ensuite appelé la Sûreté du Québec, et ce, même s'il s'agissait uniquement d'un poteau décoratif, puisque par le passé, un autre conducteur de camion-remorque avait endommagé leur cour tout en promettant de rembourser les dégâts, cependant, ce dernier n'a jamais redonné signe de vie… La police s'est donc déplacée afin de remplir un rapport sur la situation. Évidemment, personne n'a été blessé lors de l'incident.
3-Les paramédics régionaux ont enfilé mercredi un uniforme complémentaire afin de souligner qu'ils sont toujours en négociation dans le but de renouveler leur convention collective échue depuis mars 2015. Ils porteront ainsi un t-shirt par-dessus leur uniforme conventionnel pour mettre de la pression supplémentaire sur la partie patronale. Cette action syndicale s'adresse directement aux principaux responsables du blocage des négociations — les entreprises ambulancières ainsi que le ministre de la Santé et des Services sociaux, monsieur Gaétan Barrette. « En se retirant des négociations pour en remettre toute la responsabilité aux seuls employeurs, le ministre Barrette a installé une grande confusion, explique la présidente du Conseil central de Québec-Chaudière-Appalaches (CSN), Ann Gingras. Le gouvernement est l'unique bailleur de fonds des services préhospitaliers. Il doit s'assurer que les services comme les conditions de travail sont les mêmes sur tout le territoire. Pour nous, il n'est évidemment pas question d'accepter que naissent des disparités entre les régions, mais comme le secteur est composé d'entreprises aux intérêts fort divergents, ces considérations semblent malheureusement secondaires. » Dans la région de Montmagny, c'est la Corporation des services ambulanciers du Québec (CSAQ) qui parle au nom des employeurs. « On a beau être sans convention depuis mars 2015, on attend toujours un dépôt sérieux de la CSAQ permettant de relancer les négociations, explique le président de l'Association des travailleurs du préhospitalier (ATPH-CSN), Frédéric Maheux. Jusqu'à maintenant, tout ce qu'ils nous ont présenté, c'est une liste de conditions de travail qu'ils veulent remettre en cause afin de préserver les profits réalisés par les entreprises. Ils veulent, par exemple, abolir notre cinquième semaine de vacances et diminuer nos journées maladie et nos congés familiaux. Ils nous expliquent que ces changements sont inévitables à cause des compressions que leur a imposées le gouvernement. Par contre, en ce qui nous concerne, il n'est pas question que les travailleuses et les travailleurs fassent les frais des chicanes entre les employeurs et le gouvernement. Rappelons que les syndicats du secteur préhospitalier ont ciblé quelques priorités sur lesquelles ils entendent bien faire du chemin dans ces négociations, soit les salaires, la retraite ainsi que la charge de travail et les horaires de travail. En ce qui a trait à la rémunération, les propositions patronales sont en deçà de ce qui a été négocié dans le secteur public. Pour ce qui est de la retraite, les travaux se déroulent avec le gouvernement, seul sujet de négociation qu'il a conservé, mais ils sont peu avancés. Quant à la charge de travail et à l'abolition des horaires de faction 7/14, là où le volume d'appels est important, la CSN mène campagne afin de multiplier les appuis. Cette revendication aurait pour effet, selon la partie syndicale, d'améliorer non seulement le quotidien des paramédics tenus à la disponibilité durant 168 heures consécutives, mais également les services à la population puisque ces horaires de travail entraînent des délais de plusieurs minutes qui peuvent faire la différence lors d'interventions très urgentes.
4-Le 15 juillet dernier, 46 personnes de 50 ans et plus se sont déplacés pour participer à une grande consultation publique dans le cadre de la démarche Municipalité amie des ainés (MADA). « Bien que nous travaillions en comité avec une dizaine de bénévoles depuis quelques mois, nous souhaitions interpeller la population directement sur plusieurs sujets », explique Émie Vaillancourt, chargée de projet pour la démarche MADA à Rivière-Ouelle. Cinq (5) grands thèmes ont été abordés en table ronde : Communication et vie sociale, sécurité et transport, milieu de vie, services de proximité ainsi que soutien communautaire et service de santé. À l'heure actuelle, le comité s'affaire à rassembler les commentaires entendus. Ce sont ces préoccupations qui formeront les bases du plan d'action et de la future politique MADA. « Nous espérons mettre en place une politique qui saura répondre aux besoins exprimés mais surtout, qui répondra concrètement aux problématiques vécues par nos ainés. » exprime Louis-Georges Simard, maire de Rivière-Ouelle. « Le simple fait de voir une participation aussi importante à la consultation publique démontre la volonté qu'ont les Rivelois et Riveloises d'aller de l'avant et de contribuer au bien-être de leur collectivité. » Notons que l'adoption de la politique MADA par le conseil municipal est prévue à l'hiver 2018.
5-Le 19 août prochain, le comité de développement de Saint-Pacôme réitère pour une 3e édition l'événement Bougeons à Saint-Pacôme. Originalement développé pour amasser des fonds pour la relance de la Station plein-air, cette année, l'objectif est de financer le réaménagement du terrain de baseball au stade Armand-Pelletier. Le président du comité de développement, Réjean Pelletier explique que la journée Bougeons à Saint-Pacôme vise à s'inscrire comme une tradition ayant deux volets. D'une part, l'apport monétaire des commanditaires et les revenus du bar servent à injecter de l'argent dans des projets d'infrastructure sportive ou de loisir au sein de la municipalité et l'occasion fournit aux organismes et club sociaux la possibilité de tenir des activités lucratives qui augmentent leurs rétributions pour œuvrer à leurs missions respectives. Le souhait partagé par les membres du comité est d'avoir une belle participation aux activités tant des gens de la région que des organismes et club sociaux. La programmation varie d'année en année selon l'implication des gens. La majorité des activités, sont gratuites à l'exception de quelques-unes. « Par exemple, le souper BBQ du samedi soir organisé par le Club optimiste. », de préciser le président du comité de développement. Le calendrier, axée sur le sport, les loisirs et la culture est diversifié : course de tacots (rue Fortier), tournoi de volley-ball, vélo de route, vente de livres usagés, cinéma et rencontre littéraire avec Marie-Claude Ducas et Maurice Gagnon qui donneront une conférence sur l'impact du personnage de Tintin dans leur carrière respective. La journée se conclura par un souper poulet BBQ au chalet de la Station plein air. Les 400 cartes de repas sont en vente auprès des membres du club optimiste au coût de 20$. Le prix inclut l'accès à la soirée festive. Les Funny Dancers animeront les cours de danse country et la soirée se poursuivra en musique avec l'Orchestre Band Accord et Yanick Lavoie.
SPORT
6-Mardi soir, le 1er août, suite à des investissements importants s'élevant à 335 000 $ l'Association de baseball mineur de Saint-Pascal était fière de présenter ses nouvelles installations situées sur les terrains de l'école primaire Mgr-Boucher. Après deux ans d'efforts et la mobilisation de plusieurs acteurs du milieu, ce projet ambitieux, mais également incontournable pour la jeunesse et la pratique du baseball à Saint-Pascal, répond maintenant aux besoins de l'Association et de la population. La phase 2 vient compléter ce qui avait été amorcé en 2011. Par le fait même, la communauté se dote d'un lieu fonctionnel pour la pratique sportive, mais aussi sécuritaire pour l'ensemble des utilisateurs. Plus de 100 parties sont jouées durant la saison estivale à Saint-Pascal.
Le nouveau stade comprend les éléments suivants : - Agrandissement de la surface de jeu à l'avant champ; - Aménagement d'une clôture sur l'ensemble du terrain ainsi qu'un arrêt-balle; - Installation d'un système d'éclairage au LED; - Construction d'une régie technique et de deux toilettes; - Achat de deux estrades; - Aménagement de deux abris pour les joueurs; - Installation d'un système de drainage complet au champ extérieur en plus de son nivellement. Le terrain mis à niveau permet d'accueillir une nouvelle équipe midget A cette saison : les Bandits du Kamouraska ! De plus, les 300 élèves de l'école primaire, les ligues de balle molle adulte (masculine et féminine) et bien sûr le festival Bonjour la visite pourront bénéficier de cette infrastructure. L'inauguration s'est d'ailleurs conclue par une partie opposant le Kadorama de Trois-Pistoles et les Bandits du Kamouraska. Les locaux l'ont emporté par la marque de 8 à 5. Le gouvernement du Canada a investit 128 633 $, sous forme de contribution non remboursable, pour appuyer ce projet communautaire en vertu du Programme d'infrastructure communautaire de Canada 150 (PIC150). La ville a fournie 75 000$ et la balance du financement a été complétée par une vaste campagne populaire qui a confirmé la générosité du milieu.