Aller au contenu

Émission du lundi, 31 juillet 2017

En manchettes
1- Dix MRC de la Rive-Sud de Québec critiquent le gouvernement sur l’aménagement du territoire
2- Le temps sec qui perdure a des effets catastrophiques
3- Richard Galibois sollicite un deuxième mandat à la mairie de Berthier-sur-Mer
4- Plus de 25 activités pour faire briller le patrimoine à Saint-Roch-des-Aulnaies
5- Émilie Rondeau présente une installation extérieure éphémère au quai de Rivière-Ouelle
Et côté sport
6- Des milliers de cyclistes sur les routes de Chaudière-Appalaches pour le 24e Grand Tour Desjardins

1- La Table régionale des élus municipaux de la Chaudière-Appalaches (TREMCA), qui représente les dix MRC de la Rive-Sud de Québec, dénonce le gouvernement du Québec pour son absence de consultation des élus municipaux concernant les nouvelles orientations gouvernementales en matière d’occupation du territoire.
Les élus de Chaudière-Appalaches se questionnent sur la vision du gouvernement qui a été présenté lors de la consultation régionale en matière d’occupation du territoire. À la lecture des documents de travail transmis, les élus municipaux ont été surpris de constater que les orientations proposées ne considèrent pas les préoccupations et les priorités des régions, mais principalement celles des grandes villes. « Ce qui était présenté comme une consultation du milieu était en fait une séance d’information sur les nouvelles orientations gouvernementales. Il n’y a pas eu de consultation. Le gouvernement délaisse-t-il l’occupation du territoire au profit de la gestion de la densification des villes?» de déclarer M. Hervé Blais, président de la TREMCA et préfet de la MRC de Bellechasse.
« Les nouvelles règles ne proposent que de gérer la croissance, alors que les territoires ruraux sont confrontés à la dévitalisation de leur milieu. Les mêmes règles ne peuvent pas s’adresser aux grands centres urbains et être appliquées aux régions; ça ne répond pas à nos besoins, est peu applicable dans nos réalités et cette forme de gestion peut même amplifier nos problématiques et accélérer la décroissance » d’expliquer M. Blais. « On dirait que le gouvernement considère les régions comme des banlieues-dortoirs des grandes agglomérations plutôt que pour ce qu’elles sont réellement : des milieux de vie viables, dynamiques et avec un tissu social serré. », ajoute-t-il.
La TREMCA veut que le gouvernement du Québec révise sa vision et adapte les nouvelles orientations gouvernementales en matière d’occupation du territoire en tenant compte qu’il faut protéger l’attrait des municipalités rurales et leurs caractéristiques plutôt que de transposer un aménagement de type urbain en région, par exemple en consolidant autour de pôles, au détriment des municipalités locales et des milieux de vie. Sinon, «Doit-on comprendre alors que l’intention gouvernementale est d’accélérer la dévitalisation et la fermeture des villages? » de conclure le président de la TREMCA.
Étant donné les courts délais laissés à la consultation du MAMOT, qui doit se terminer ces jours-ci, les élus de la région n’ont pas pu se réunir en conseil d’administration pour adopter une résolution. Toutefois, les 10 territoires ont été consultés et sont unanimes sur leur besoin d’exprimer leur désaccord.
2- Dans l’est du Québec, les précipitations se font rares au mois de juillet. Jusqu’à maintenant, selon les données d’Environnement Canada, il est tombé entre 20 et 40 mm de pluie, tout dépendant des secteurs. La normale se situe à 90 mm pour le mois. Si ce temps clément fait le bonheur des vacanciers et du secteur touristique, il n’en est pas de même pour tous. Le temps sec inhabituel qui perdure est catastrophique pour plusieurs.
Débutant par le niveau d’eau exceptionnellement bas pour la rivière-Ouelle et ses saumons, si la situation s’éternise, certains poissons seront en danger de mort en raison du manque d’oxygénation. Depuis plusieurs semaines, la rivière ressemble plus à un ruisseau, à certains endroits. Actuellement, et depuis plusieurs semaines, le débit d’eau avoisine 0,8 mètre cube par seconde alors que la norme sécuritaire se situe à 10 mètres cube par seconde. C’est dix fois moins!
Depuis 3 ans L’Auberge Comme au premier jour, située dans l’ancien presbytère de Saint-Pacôme, est désignée kiosque d’accueil et d’enregistrement des captures de saumons. Le propriétaire Jean Santerre, nous mentionne qu’au cours de l’an dernier, il y a eu 17 captures et 14 remises à l’eau de grand saumon (63 centimètres et plus). Jusqu’à maintenant, aucune capture n’a été enregistrée. Il n’y a eu que 4 remises à l’eau. « Les activités de l’auberge vont bien, mais côté pêche, personne ne réserve. Le calendrier est vide. Les droits d’accès vendus sont rares et ceux qui en achètent vont moucher même s’ils savent assez bien qu’ils n’attraperont rien » d’expliquer le recenseur.
Pour l’agriculture c’est laborieux.
Le président de la Fédération de l’UPA-Bas-St-Laurent, Gilbert Marquis, nous explique c’est du jamais vu. «J’ai beau creuser dans ma mémoire, ce qu’on vit est une catastrophe en agriculture. Le foin et les céréales sont brûlés par le soleil. Les sols sont crevassés. L’épandage de lisier est impossible pour ne pas endommager les terres d’avantages. Plusieurs producteurs, productrices et jeunes de la relève sont carrément découragés. On a besoin d’une semaine de pluie qui tombe tranquillement. » Au retour des vacances de la directrice générale, des demandes d’aide seront adressées à la Financière agricole pour obtenir des compensations monétaires pour plusieurs des membres affiliés.
À la Ferme Cybelle La Pocatière, situé sur la route 132, qui est un producteur de fraises, de framboises et de légumes en petites variétés, Sophie Dumougeot, co-propriétaire nous a confirmé que la saison des fraises avait été très prolifique car l’entreprise avait de l’eau en réserve, ce qui n’est plus le cas pour les framboises. En conséquence, sans pluie suffisante, elles sont en moins grosse quantité et sont plus petites. Les prix demeurent les mêmes que ceux fixés en début de saison mais, les profits ont diminué car les coûts en salaires pour les cueilleurs doivent être compensés avec un volume moins élevé. Un cueilleur de bleuets rencontré nous a répondu simplement : « Là où je vais d’habitude, il n’y en a pas! Je cherche les tales.»
Pour les légumes, qui occupent une plus petite parcelle pouvant être irriguée, la production est moins affectée. Il n’en est pas de même pour des collègues producteurs de pommes de terre de Kamouraska et de L’Islet avec qui madame Dumougeot a parlé récemment pour s’approvisionner. Les Maraichers lui ont dit que les patates, nécessitant beaucoup d’eau pour leur croissance, « sont toutes petites pour la date de la saison. » Ceux-ci ne prévoient pas pouvoir entrer dans les champs pour le ramassage avant 2 à 3 semaines. « Ils sont en retard sur les habitudes » raconte-elle.
L’impact se fait aussi sentir sur l’indice d’inflammabilité qui est élevé à très élevé dans l’Est-du-Québec. La Sopfeu indique que le beau temps des derniers jours a contribué à assécher les forêts et à augmenter le danger d’incendie au Québec.
Le bonheur des uns faits parfois le malheur des autres.
3- Désireux de poursuivre dans le sens du développement en cours, Richard Galibois demande à ses concitoyens de lui faire confiance pour un deuxième mandat à la tête du conseil municipal de Berthier-sur-Mer.
L’une des rares municipalités à afficher une croissance démographique, Berthier-sur-Mer mise sur le développement résidentiel depuis quelques années, avec succès puisque sa population augmente d’année en année.  Le parc immobilier s’accroît de 20 nouvelles portes par année, une bonne partie des constructions neuves étant des jumelés. «Comme la municipalité est en mode croissance, il faut s’assurer d’avoir des infrastructures adéquates pour répondre au besoin de la population» insiste M. Galibois.
La caserne des pompiers constitue l’un des premiers dossiers à régler, au dire du maire. Le bâtiment, situé au cœur du village, n’est plus fonctionnel, affirme-t-il. Avant d’entreprendre quoi que ce soit, la Municipalité attend les résultats de l’étude lancée par la MRC de Montmagny sur la mise en commun des ressources pour assurer une meilleure gestion des services de sécurité incendie. «Les résultats de cette étude seront déposés en août» indique le maire Galibois.
Autre projet à l’horizon, doter le gymnase municipal de nouveaux équipements. Ce local est situé dans la bâtisse qui abrite la piscine municipale.
Richard Galibois aura-t-il un opposant ? Pour l’instant, nul ne le sait. Rappelons qu’en 2013, celui-ci avait alors défait son adversaire, René Aubé, par une faible majorité de 20 voix. Peu importe le passé, M. Galibois signale que plusieurs de ses concitoyens lui ont déjà manifesté leur appui. S’il est élu au soir du 5 novembre, il entamera son 4e mandat au conseil municipal puisqu’il a siégé pendant huit ans à titre de conseiller avant d’obtenir son premier mandat à la mairie.
4- Pour la deuxième édition de la Semaine du Patrimoine, qui aura lieu du 5 au 13 août 2017, le Comité organisateur multiplie les occasions de faire briller la richesse patrimoniale du village de Saint-Roch-des-Aulnaies. Cet événement rassembleur tant pour les touristes que pour les gens de la municipalité et de la région a connu un vif succès l’an dernier.
Plus de 25 activités sont organisées afin de mettre de l’avant le patrimoine seigneurial, religieux, immatériel, bâti, paysager et agricole. Ayant connu un réel engouement en 2016, la Veillée des Censitaires durant laquelle un calleur-animateur fait danser l’assistance sur les airs qui ont fait le bonheur de nos ancêtres est de retour avec l’ensemble musical La Marée-Chaussée! Il en est de même pour le concert «Ça va brasser», où vous découvrirez des talents régionaux et la violoniste Florence Veilleux. Deux balades à saveur patrimoniale organisées par le club de marche, des visites animées à l’église et au cimetière ad sanctos et la messe de bénédiction des animaux, qui attire des centaines de fidèles en compagnie de leurs animaux domestiques figurent toujours au programme.
Il y a beaucoup de nouveautés cette année.
Les amateurs de cuisines anciennes pourront se régaler lors du repas convivial au domaine seigneurial où seront servies des pizzas faites avec de la farine du moulin banal et cuites au four à pain. Pour permettre le partage de coutumes et de connaissances, une dégustation de pains produits par des citoyens aura lieu à la Boulangerie Du Pain... c’est tout.
En musique, deux nouveaux concerts à l’église : un d’orgue et l’autre de luth et de théorbe. S’ajoute à ceux-ci un autre événement musical pour toute la famille à la Seigneurie des Aulnaies, à l’orgue de Barbarie. L’Ensemble Dorenlo  rendra hommage aux femmes qui savaient tout faire de leurs mains durant le spectacle « Histoire de femmes à l’ouvrage » au Café du Bon Dieu.
Monsieur René Cloutier, restaurateur d’antiquités, offrira la présentation «Sauver les meubles», à l’atelier de menuiserie intergénérationnel. D’autres activités auront lieu en continu, pour le plus grand plaisir des visiteurs. Vous pouvez consulter la programmation complète sur la page Facebook de la municipalité.
5- Spécialisée dans la création d’œuvres artistique destinés à moduler les paysages, Émilie Rondeau présente une installation extérieure éphémère au quai de Rivière-Ouelle jusqu'au 1er octobre 2017. Le thème est : architecture de rivage et aire d’observation.
L’artiste Émilie Rondeau dépose son regard sur un territoire familier et ce faisant, nous le fait voir autrement. Elle met en œuvre des stratégies visuelles et des architectures qui déroulent du temps pour simplement prendre la mesure des paysages qui nous entourent.
Une fois encore dans un lieu public, cette fois-ci, c’est près du quai de Rivière-Ouelle que ses structures polymorphes s’installent, comme le faisait autrefois les pavillons vernaculaires. Chaque élément de cette architecture recomposée à partir de matériaux innovants, issus de l’expertise régionale, évoque une part de la géographie humaine de Pointe-aux-Orignaux. L’œuvre appelle à la valorisation d’une aire marine riche en perspectives paysagères.
Émilie Rondeau parle de ses projets : « Les œuvres que je conçois viennent ébranler nos habitudes en s’infiltrant habilement dans la configuration d’espaces publics pour en varier certaines constantes et introduire une part de poésie et d’imaginaire. En jouant avec les éléments comme l’air, la lumière, l’eau ou la glace, les lieux se découvrent davantage, apparaissent à la fois plus présents et se transforment en paysages fabulés. »
… Et côté SPORT
6-  Du 5 au 11 août, une impressionnante caravane de cyclistes parcourra les routes de la magnifique région de Chaudière-Appalaches. Cette année, le 24e Grand Tour Desjardins, organisé par Vélo Québec donne rendez-vous aux cyclistes à partir de Saint-Anselme. Ces derniers pédaleront entre 333 km et 1008 km en 7 jours sur un circuit qui reliera les villes-étapes de Montmagny, Saint-Damien-de-Buckland et Saint-Georges. 
Les cyclistes passeront deux nuits dans chacune des trois villes-étapes et bénéficieront ainsi d’un maximum de liberté pour ponctuer leur randonnée à leur guise.
Le Grand Tour Desjardins est une expérience 100 % vélo-vacances confort!
En plus des parcours spécialement conçus à chaque édition par une équipe d’experts, les participants profitent d’une multitude de services sur la route et au village : transport des bagages, support mécanique et premiers soins, services de massothérapie et médecine sportive, service de repas sur la route (halte-dîner et ravitaillement) et au village (petit déjeuner et souper), séances de yoga, cinéma, prestations artistiques

Commentaires