Bulletin de nouvelles du Vendredi 21 avril 2017
Vendredi 21 avril 2017… Le Réseau de télévisions CMATV vous présente les nouvelles régionales sur la Côte-du-Sud…
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Tous les détails de ces nouvelles dans un instant!
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C'est jeudi matin le 20 avril au palais de justice de Montmagny que le pédophile Luc Lacroix de Saint-Damien a connu sa sentence pour des actes de nature sexuelle commis sur une jeune fille pendant 17 mois, soit de 2009 a 2010.
C'est donc les menottes aux poignets tout en ayant un visage sans émotion que le délinquant sexuel est parti purger sa peine. Il demeurera à l'ombre pour les 30 prochains mois.
Dans le prononcé de la peine pour justifier la sentence, le juge Sébastien Proulx a pris en compte certains facteurs atténuants, dont celui de la collaboration du coupable qui s'était mis immédiatement à la table en vidant son sac lorsque les policiers de la Sûreté du Québec étaient venus le chercher au travail.
Par ailleurs, le juge Proulx a retenu le fait, en plus de la collaboration et des aveux de Lacroix, qu'il avait entamé volontairement une thérapie afin de comprendre ses gestes posés tout en prenant le blâme complet pour ces derniers sans attribuer une partie de la faute à la victime.
Son passé exempt d'antécédents judiciaires et le risque peu élevé de récidive ainsi que les regrets admis par Lacroix ont aussi pesé dans la balance.
Malgré cela, le juge a également mis en relief les nombreuses séquelles que les gestes de Lacroix ont causées à la jeune fille qui, depuis les abus jusqu'à aujourd'hui, vit plusieurs difficultés.
Le magistrat a aussi rappelé que Lacroix était en position d'autorité sur la jeune fille lorsqu'il s'adonnait à ses bas instincts.
La demande de garder le silence à la victime a également été pris en compte par le juge Proulx, au même titre que le refus de Lacroix de se reconnaître comme étant un pédophile, même si selon ses aveux, il admet avoir fréquemment été en érection et même d'avoir déjà éjaculé lors de certaines interactions avec la jeune fille, ce qui prouve selon le juge qu'il y a bel et bien eu gratification sexuelle chez le délinquant.
D'ailleurs, à ce sujet, Lacroix, dans la justification de ses actes répréhensibles, avait admis avoir agi de la sorte sur la fillette puisque sa conjointe ne lui donnait pas assez d'attention et qu'il voulait d'une certaine façon se venger d'elle. Cependant, dans le rapport présentenciel, l'agente de probation du coupable a affirmé qu'il a également cherché à assouvir ses pulsions sexuelles et qu'il n'agissait pas uniquement par volonté de vengeance.
Luc Lacroix, 46 ans de Saint-Damien passera donc les 30 prochains mois en prison, en plus d'avoir une interdiction de posséder des armes offensives à perpétuité, de se conformer à la loi sur l'enregistrement des renseignements sur les délinquants sexuels au Canada pour les 20 prochaines années, de subir un prélèvement d'ADN à des fins d'analyse génétique, de s'abstenir de communiquer avec la victime et d'être toujours minimalement à deux kilomètres de l'endroit où elle demeure, une interdiction d'être pour les prochains dix ans dans un endroit public en présence de personnes âgées de moins de 16 ans, d'avoir un emploi qui pourrait le placer en situation d'autorité sur des personnes âgées de moins de 16 ans ainsi que de suivre une thérapie ou programme sur ses comportements passés lors de son passage dans le système carcéral canadien.
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La Corporation des services d'ambulance du Québec (CSAQ), qui regroupe près de 90 % des entreprises ambulancières de la province, notamment le Groupe Radisson Inc. qui dessert Montmagny et Ambulance Chouinard Inc. de La Pocatière, dénonce le contenu du contrat de service que le gouvernement du Québec a décrété à la réunion du conseil des ministres du 29 mars dernier.
Le nouveau contrat de service, entré en vigueur le 1er avril prévoit d'importantes compressions et selon la CSAQ marque un net recul dans la prestation de services qui affectera douloureusement les régions, en plus de s'attaquer au modèle d'affaires de PME québécoises.
Québec s'était entendu le 25 mars avec 9 des 60 entreprises ambulancières dans la province concernant cette réforme.
La CSAQ, qui ne s’est pas entendue avec le gouvernement, estime que le contrat ainsi imposé applique des compressions budgétaires récurrentes de l’ordre de 40 M$ annuellement et compromettrait la qualité des services à la population, exercerait un contrôle contractuel largement excessif à des entreprises privées indépendantes et réduirait à néant les marges de manœuvre pour le renouvèlement des conventions collectives, ce qui risquerait selon elle d’envenimer le climat au moment où un conflit de travail est déjà en cours.
Afin de contester l’imposition d’un nouveau contrat de service par le ministre, la CSAQ a déposé, en janvier, une requête en nullité devant la Cour supérieure.
« C’est un recul sans précédent qui aura une incidence sur les conditions de travail de nos employés. Pour des motivations qui demeurent obscures et inexplicables, le ministre vient fragiliser les services offerts en région en tentant de chambouler un écosystème qui sert adéquatement les patients partout sur le territoire », estime le directeur général de la CSAQ, Denis Perrault.
La CSAQ craint également de voir la main-d’œuvre qualifiée quitter les régions pour desservir les grands centres urbains, et la fermeture d’entreprises ambulancières. Elle souhaite que les paramédics à l’extérieur des grands centres obtiennent les mêmes conditions de travail.
Le 13 avril, le regroupement des ambulanciers a vu sa demande de rétractation de jugement rejetée par la Cour supérieure du Québec. Le Tribunal a également refusé de suspendre la décision du ministre de décembre 2016 dont l’entrée en vigueur a été décrétée au 1er avril 2017. « Les demanderesses n’ont pas démontré de violation à leur droit d’être entendues. Elles n’ont pas non plus établi que le jugement rendu sur l’ordonnance de sauvegarde aurait pu être différent ni qu’il est susceptible de déconsidérer l’administration de la justice », peut-on lire dans le jugement.
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C'est près de 30 personnes ont participé à la rencontre de Solidarité du Kamouraska qui se tenait à la salle municipale de Mont-Carmel le jeudi 13 avril dernier.
Mesdames Renée Dumouchel, responsable du potager social de Saint-Alexandre-de-Kamouraska et Anny Morin, directrice des services récréatifs, culturels et communautaires de Ville La Pocatière étaient les conférencières pour l'occasion.
Les potagers privés et communautaires sont de plus en plus nombreux et plusieurs éléments motivent ce phénomène, tels que l'intérêt de se nourrir plus sainement, de connaître et contrôler les différentes étapes du jardin à l'assiette et de réduire son impact écologique.
Le comité de Solidarité rurale du Kamouraska a donc décidé de tenir une rencontre sur ce grand thème.
Monsieur Denis Lévesque, maire de Mont-Carmel, a accueilli les gens en présentant quelques particularités de sa municipalité, notamment le dynamisme des citoyens. « La saveur d'un milieu, ce sont les gens qui l'habitent », a-t-il mentionné en début de conférence.
Mme Renée Dumouchel a quant à elle mentionné que l'objectif du jardin communautaire de Saint-Alexandre-de-Kamouraska est avant tout l'autonomie alimentaire.
Au départ, en 2015, 15 familles se sont impliquées dans le but de partager tant les tâches que les récoltes. Deux ans plus tard, en 2017, le jardin communautaire accueillera 30 familles. "Il faut un bon trois ans pour bien implanter un projet et s'assurer de la compréhension des rôles des familles participantes", de mentionner madame Dumouchel.
Cette initiative est d’ailleurs coordonnée par les bénévoles impliqués et soutenue de façon technique par la municipalité.
Madame Anny Morin a présenté le projet « La Pocatière Ville nourricière », qui est aussi coordonné par un groupe de bénévoles nommé Les incroyables comestibles. Inspirée de ce mouvement planétaire, une citoyenne de La Pocatière a démarré un projet similaire mais adapté aux besoins des citoyens de la ville. Madame Morin précise que la ville facilite l'avancement du projet et accompagne dans les différentes démarches.
En plus d'apporter un appui financier, elle soutient techniquement le comité en relayant les informations et communiqués de presse, en réseautant le comité aux autres organismes du milieu et en fournissant du matériel. Madame Morin mentionne aussi la cohérence entre ce projet et l'histoire du milieu pocatois, lieu où l’on retrouve toute la filière de l'agroalimentaire.
La prochaine rencontre de Solidarité rurale du Kamouraska aura lieu le jeudi 14 septembre 2017 à compter de 8h à Saint-Gabriel-Lalemant. Pour participer à la rencontre, contactez Marijo Couturier-Dubé au 418-492-1660 poste 236.
Les rencontres de Solidarité rurale ont comme objectif de susciter des moments d’échange entre citoyens sur des enjeux du territoire.
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Grâce à la collaboration des conseillers d’orientation de 14 établissements scolaires du Bas-Saint-Laurent et de Chaudière-Appalaches, ce sont plus de 950 élèves du secondaire qui ont participé à la 7e édition de Trouvez votre couleur qui a eu lieu le 11 avril dernier. « Force est de constater le succès constant et grandissant de notre activité. Le fait de travailler conjointement avec l’ITA permet d’offrir une plus grande diversité d’ateliers et ainsi, d’avoir accès à ce que les deux établissements d’enseignement collégial ont à offrir », précise Véronique Houde, responsable de l’événement.
Les participants ont eu la chance de choisir trois ateliers parmi les 33 offerts par les enseignants du Cégep de La Pocatière et de l’Institut de technologie agroalimentaire (ITA) qui sont regroupés en famille de couleur selon les intérêts mis de l’avant. C’est toujours avec le souci d’amener les jeunes à explorer de nouveaux domaines, et ce par l’expérimentation, que les exercices furent conçus. Ils ont donc pu manipuler des animaux, des microscopes, des instruments de musique, un mannequin interactif, des circuits électroniques, des pièces de tracteurs, etc.
Parmi la diversité des ateliers offerts, nous pouvions retrouver des choix tel que santé animale, espagnol, technologie du génie physique, technologie du génie agromécanique, psychologie et sociologie, communication et médias et production animale. Comme nouveauté cette année, un atelier a été ajouté, soit celui d’aménagement paysager.
Cette journée, haute en couleurs, sollicite plus de 230 personnes qui travaillent ensemble afin de donner envie aux jeunes de se questionner dès la 3e année du secondaire sur leurs projets d’avenir et conséquemment, d’arriver à faire un choix plus réfléchi.
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Sports
Deux coureurs longue distance vivant dans Les Etchemins, soit Réjean Paradis et Donald Tanguay, ont fait belle figure lors du 121e Marathon international de Boston, présenté le lundi 17 avril.
Résident de Saint-Zacharie, Réjean Paradis en était à sa 7e participation au mythique événement qui, cette année, se déroulait sous une température chaude et humide.
Inscrit chez les 60-64 ans, le Zacharois a terminé l’épreuve en un temps de 3 h, 28 min 24 s, ce qui lui a permis de prendre le 41e temps dans sa catégorie d’âge. Ce chrono lui a également permis de terminer 5 338e parmi les 14 832 hommes inscrits, ainsi que 6 637e sur 27 221 participants, hommes et femmes inclus, au classement général.
Enseignant en électricité, Donald Tanguay en était à une première participation à cette épreuve. Il a parcouru les 42,2 kilomètres en 3 h 35 min et 36 s, ce qui le plaçait au 8 525e rang au classement général sur 7 221 athlètes, au 6 387e rang de 14 842 hommes et au 310e rang parmi les 2 315 concurrents de la catégorie des 55-59 ans. Soulignons qu’il s’agissait d’un troisième marathon à vie pour l’athlète de Saint-Prosper qui, l’an dernier, avait pris part au Marathon des Deux-Rives de Lévis/Québec, ainsi qu’à celui de Montréal. C’est lors du Marathon des Deux-Rives qu’il avait obtenu sa qualification pour celui de Boston, enregistrant à ce moment un chrono de 3 h 28 min et 34 s, 11 minutes de mieux que le temps de qualification requis.
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