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Émission - Mardi 17 Octobre 2017

1-Sébastien Clavet accuse Laurin et Langevin de n'avoir rien fait dans le dossier de la démission des amis du Parc Saint-Nicolas
2-Le député de Côte-du-Sud souligne l'adoption du projet de loi no 99 modifiant la Loi sur la protection de la jeunesse
3-La boutique Cadeaux Marie-Laurence fermera ses portes — une opportunité d'affaires à saisir!
4-Le service des loisirs de la municipalité de L'Islet se distingue à deux reprises
5-Un succès pour les journées de la culture 2017 au Kamouraska
Et côté sport
6-Une cinquantaine de grimpeurs au défi de Bernard Généreux à Saint-Pacôme

1- Dans un communiqué de presse envoyé lundi matin, le candidat à la mairie de Montmagny, Sébastien Clavet accuse Marc Laurin et Rémy Langevin de n'avoir rien fait pour éviter la démission en bloc des amis du Parc Saint-Nicolas. « Après vérification et confirmation, je tiens à informer la population que messieurs Laurin et Langevin n'ont rien fait pour éviter la démission, en bloc, des Amis du parc Saint-Nicolas. Démotivés par le constant manque de collaboration des élus, les bénévoles dévoués, qui ont construit et animé le parc, en ont eu assez. Conseillers à la Ville lors des événements, M. Laurin et M. Langevin n'ont jamais pris la peine de dire ou faire quoi que ce soit “avant, pendant et après” les événements. Ironiquement, les deux prétendants à la mairie affirment maintenant vouloir s'occuper du parc. Pourquoi Marc Laurin et Rémy Langevin n'ont-ils rien fait pour aider les bénévoles pendant qu'ils en avaient le pouvoir? », s'est questionné Sébastien Clavet.  Appelé à commenter les diatribes de son opposant, Rémy Langevin a d’entrée de jeu accusé Sébastien Clavet d’être mal informé et surtout d’être mal intentionné. Il a rappelé que dans le cas du projet de glissades d’eau des amis du Parc Saint-Nicolas qui a été à l’origine du conflit, aucun plan d’affaires n’avait été déposé à la Ville. De plus, il ajoute dans ce cas bien précis que le projet de glissades d’eau comportait l’achat du terrain agricole en périphérie du parc par la Ville qui, rappel-t-il, se situe en zone inondable et agricole. « Nous étions incapables de voir comment ce projet aurait été envisageable dans ce secteur. De plus, la raison première du parc n’était pas celle d’un divertissement de cette ampleur, mais bien d’une aire de repos familiale dans la nature. Nous étions cependant ouverts à ce type de projet, mais bien à l’extérieur du Parc Saint-Nicolas. Par contre, le plan d’affaires n’est jamais arrivé », a expliqué Rémy Langevin. Quant à Marc Laurin, voici ce qu'il avait à dire: « De toute évidence, Sébastien Clavet n’a aucune expérience au sein d’un Conseil municipal. Aucun dossier n’a été formellement soumis récemment pour prise de décision. Seule une rencontre informelle visant un partage des préoccupations entre l’administration de la ville, les élus et les Amis du parc a déjà eu lieu. Pour ma part, j’ai sondé le cœur des Magnymontois et la grande majorité m’a témoigné de leur attachement au Parc St-Nicolas, qui répond à plusieurs besoins. Le programme que je leur ai soumis prévoit justement de conclure un nouveau pacte avec les partenaires du parc ainsi que des lieux pour tenir des activités rassembleuses, Sébastien Clavet n’ayant présenté aucun projet à cet égard,» a commenté ce dernier.


2-Le député libéral de Côte-du-Sud, monsieur Norbert Morin, souligne  l’adoption à l’unanimité par l’Assemblée nationale du projet de loi no 99 – Loi modifiant la Loi sur la protection de la jeunesse et d’autres dispositions. Ce projet de loi permettra d’assurer une meilleure protection aux jeunes et de favoriser la continuité et la stabilité pour les enfants, partout au Québec. La nouvelle loi prévoit notamment : • de favoriser la participation active de l’enfant et de ses parents à la prise de décisions et aux choix des mesures qui les concernent; • la participation des familles d’accueil et des personnes significatives au processus judiciaire et à la prise de décision concernant les enfants qui leur sont confiés; • de nouvelles règles relatives à l’hébergement en centre de réadaptation afin, notamment, de mieux répondre aux besoins des jeunes à risque de fuguer et qui se placent en situation de danger; • une meilleure protection des enfants victimes de négligence sur le plan éducatif, notamment en lien avec l’obligation de fréquentation scolaire; • de préciser les situations entraînant la suspension immédiate d’une personne responsable d’un service de garde en milieu familial;
• de faciliter le partage de l’information jugée nécessaire pour assurer la protection de l’enfant; • de faciliter l’accès à la justice, notamment en favorisant une plus grande utilisation des moyens technologiques; « Je me réjouis que les jeunes de Côte-du-Sud vivant en situation de vulnérabilité disposent désormais de mesures de protection qui seront encore mieux adaptées à leurs besoins et à ceux des familles à qui ils sont confiés. Je suis donc très fier de constater que notre gouvernement a à cœur de favoriser le plein épanouissement de nos jeunes, contribuant par le fait même à assurer un meilleur avenir à notre collectivité. C’est la province au complet qui bénéficiera de cette loi, » a expliqué Norbert Morin. « Je vois cette nouvelle loi d’un très bon œil puisqu’elle permet d’augmenter le pouvoir d’agir et la concertation des professionnels qui viennent en aide aux jeunes. Ce sont eux qui sont en mesure de faire les meilleures observations puisqu’ils sont quotidiennement en contact avec eux. De plus, il est très important d’inclure les personnes en difficulté dans ce processus puisqu’elles doivent sentir qu’elles font partie de la solution et non qu’elles la subissent. C’est à travers le dialogue que nous devenons plus efficaces, » a conclu Francis Paquet, travailleur de rue à la Maison des Jeunes de Montmagny. Rappelons que le projet de loi, qui a été déposé le 3 juin 2016 par la ministre déléguée à la Réadaptation, à la Protection de la jeunesse, à la Santé publique et aux Saines habitudes de vie, madame Lucie Charlebois, proposait un certain nombre de modifications législatives visant à bonifier la Loi sur la protection de la jeunesse (LPJ). Des consultations particulières se sont tenues lors de l’automne 2016, au cours desquelles 22 groupes ont pu se faire entendre. Une série d’amendements ont par la suite été déposés en juin dernier afin de bonifier le projet de loi, dont l’étude détaillée s’est conclue le 20 septembre dernier.


3-Mmes France et Geneviève Martineau, propriétaires de la boutique Cadeaux Marie-Laurence, située au 53, boulevard Taché Ouest, ont récemment annoncé leur intention de ne pas renouveler leur bail et de procéder à la fermeture de leur commerce faute de relève. Occupant les fonctions de directrice du centre d’études collégiales de Montmagny depuis déjà un an, Mme Martineau convient qu’il n’est plus possible pour elle de continuer à cumuler ces deux emplois. Pour sa part, sa mère et associée, Mme France Martineau était déjà à demi retraitée. Informée de la situation, l’équipe de la Société de développement économique de Montmagny (SDÉM) a récemment rencontré les propriétaires pour leur offrir de les accompagner afin de trouver un investisseur pour reprendre ce commerce établi à Montmagny depuis plus de 15 ans et dont la santé financière est excellente. « C’est notre rôle à la Société de développement économique de Montmagny de transformer une fermeture potentielle en occasion d’affaires. D’autant plus que, pendant toutes ces années, ce commerce a su conserver une clientèle fidèle et assidue ce qui lui assure une excellente santé financière », d’exprimer Isabelle Normand, la directrice de la SDÉM, qui invite d’ailleurs tous les propriétaires d’entreprise magnymontoise envisageant de vendre ou de fermer boutique à communiquer avec elle au 418 241-5555 afin d’évaluer les scénarios possibles. Les propriétaires de Cadeaux Marie-Laurence se sont d’ailleurs montrées très ouvertes à la possibilité de transférer leur bail et de vendre les équipements et ce qu’il restera d’inventaire. Mme Geneviève Martineau a même proposé d’accompagner le nouveau propriétaire le temps de transférer son expertise en planification des achats et en gestion du magasin. Rappelons que spécialisée dans les articles de cuisine, Cadeaux Marie-Laurence est la seule boutique du genre à Montmagny. N’étant associées à aucune chaîne, les propriétaires ont tout le loisir d’acheter les articles souhaités dans la quantité voulue ce qui leur permet de tenir une grande variété de produits et de répondre parfaitement aux besoins de leurs clients. Ustensiles, verres, marmites, plats de services, nécessaire à dégustation de vin et à pâtisserie, couteaux, nappes, serviettes de table, eaux de linge et autres produits, l’offre en cuisinerie y est d’ailleurs des plus intéressantes. À cela s’ajoute les essences des lampes Berger, les objets déco et les articles religieux pour lesquels la demande est toujours aussi importante. Il y a un peu plus de 2 ans, la boutique a entrepris le virage Web avec la création de la page Facebook du commerce. Pour suivre la tendance, il serait éventuellement intéressant de créer une boutique transactionnelle en ligne.
Les personnes qui aimeraient en savoir davantage sur cette opportunité d’affaires sont invitées à communiquer l’équipe de la SDÉM au 418 241-5555 ou par courriel à [email protected].

4-La municipalité de L’Islet a de quoi être fière puisque son service des loisirs s’est vu remettre deux distinctions en moins de deux semaines. La première, au congrès de l’Association québécoise du loisir municipal et la deuxième lors du gala du congrès de la Fédération québécoise des Municipalités. C’est au Congrès de l’Association québécoise du loisir municipal (AQLM) que la transformation du Navire Ernest-Lapointe en bateau fantôme a reçu les grands honneurs, dans la catégorie rurale. Unifiant ses forces avec celle du Musée maritime du Québec, la municipalité a créé un projet grandiose pour la région avec des décors impressionnants et une ambiance festive. À bord, plus de 60 bénévoles supportent ce projet original et rassembleur. En 2017, c’est plus de 2 000 visiteurs qui ont pu vivre cette mise en scène grandiose. Le 28 octobre prochain, les familles pourront le faire à nouveau de 13 h à 16 h 30 et les adultes et adolescents à la recherche d’émotions fortes de 18 h à 21 h. Une réussite collective à voir et à vivre! La municipalité de L’Islet a également reçu le prix du mérite de La Mutuelle des municipalités du Québec lors du congrès de la Fédération québécoise des Municipalités. Le service des loisirs s’est illustré dans la catégorie « gestion de risques » par l’implantation de sa réglementation du port du casque sur son aire de glace extérieure lors de la pratique du hockey et par son système de prêt d’équipements pour rendre ce sport accessible à tous. De la sensibilisation pour la pratique sécuritaire du sport a aussi été réalisée auprès des usagers. Une bourse de 2 500 $ liée à cette distinction sera aussi utilisée pour l’achat d’équipement ou de matériel relatif à un projet ou à une activité de gestion de risque. Pour la responsable des loisirs de L’Islet, madame Véronique Bélanger, ces distinctions récompensent le travail de l’équipe en place de même que la participation incroyable des bénévoles.


5-Les 29 et 30 septembre derniers se tenaient les Journées de la culture au Kamouraska. C'est sous le thème du patrimoine maritime qu'artistes et citoyens se sont réunis sur le site de la Pointe-aux-Orignaux de Rivière-Ouelle pour vivre une foule d'activités des plus originales. Plusieurs activités avaient un lien avec la pêche à l'anguille, patrimoine important pour le Kamouraska. Le tout a débuté lors du coup d'envoi du vendredi où près de 50 personnes se sont adonnés à une activité de pêche à l'anguille avec Messieurs Rémi Hudon et Simon Beaulieu des Trésors du fleuve. Ce fut un moment très apprécié des gens présents, d'autant plus que le Kamouraska est le seul endroit au Québec où se pratique encore la pêche à l'anguille. « S'inspirer des particularités du territoire et tenir des activités sur des lieux emblématiques comme la chapelle et le secteur du quai de Rivière-Ouelle permet aux artistes de créer des moments exceptionnels », a déclaré le préfet de la MRC de Kamouraska, Yvon Soucy. La création intitulée « L'anguille sonore » des artistes Josée Bourgoin et Tom Jacques a séduit les visiteurs et retenu l'attention des enfants. D'autres activités avaient lieu tout au long de la journée du samedi tels que des ateliers de peinture collective avec Marie-Chloé Duval, de bricolage avec Émilie Rondeau, un mini concert de saxophone avec Sophie Poulin de Courval et un spectacle de magie avec Loïc Breuzin. Les fermières ont également fait découvrir leur savoir-faire notamment par des techniques de tricot étonnantes comme le tricot au doigt, le tricot au bras, le tricot avec des broches géantes ou encore de la dentelle aux fuseaux, en plus d'avoir préparé une exposition de coussins et des drapeaux sous le thème du patrimoine maritime.

SPORT
6-Ce sont une cinquantaine de grimpeurs qui ont bravé l’abondante pluie du dimanche 15 octobre dans la Côte-des-Chats à Saint-Pacôme dans le cadre de la Journée mondiale du don d’organes et de la greffe à l’invitation du porte-étendard 2017 du Bas-Saint-Laurent, le député fédéral de Montmagny-L’Islet-Kamouraska-Rivière-du-Loup Bernard Généreux. Les participants au Défi CHAÎNE DE VIE incluaient des gens issus du monde la santé, de l’éducation, des étudiants, des proches de donneurs ainsi que des greffés. M. Généreux a pour sa part partagé son titre avec un couple d’entrepreneurs magnymontois qui a livré son histoire inspirante aux marcheurs avant l’ascension. Après plusieurs mois de discussion et face à l’état de santé de son époux qui se dégradait, Myrtha D’Amours a fait don cette année d’un rein à Gilbert Thibault. Ce processus a comporté bien des doutes, mais tous les deux ont persévéré et en ressortent unis. De plus, la mère de Vincent Béland-Morrissette, ce jeune homme décédé en 2008, qui a insufflé le projet CHAÎNE DE VIE, a pris la parole pour expliquer l’importance de discuter en famille du don d’organes, car dans l’incertitude face à la signature de la carte, les proches sont ceux qui doivent prendre la décision tout en respectant l’être cher et ses volontés. M. Généreux a également souligné à plusieurs reprises la pertinence du programme CHAÎNE DE VIE enseigné aux jeunes de secondaire 4, l’importance de parler du don d’organes avec ses proches et de la valorisation des saines habitudes de vie pour se maintenir en bonne forme physique. L’Harmonie des Cascades de Beauport et ses 60 musiciens ont ensuite offert un concert aux grimpeurs, et en primeur, Guillaume Leclerc a interprété la chanson-thème de CHAÎNE DE VIE, « Horizon ». C’est galvanisé par cet événement que la directrice de CHAÎNE de VIE Lucie Dumont entame les préparatifs pour le prochain Défi.

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