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Émission - Mardi 3 octobre 2017

En manchettes
1- L'Auberge des Glacis de L'Islet est finaliste sur la scène nationale
2- Rémy Langevin voit d'un bon œil le renouvellement du conseil municipal
3- À St-Onésime, Hélène Laboissonnière dresse un bilan et annonce qu'elle sollicite un nouveau mandat à la mairie
4- Des vaches font leur entrée au Musée
5- Signature d'une entente de collaboration entre le CISSS de Chaudière-Appalaches et le Service de police de la Ville de Lévis
Et côté sport
6-Alix Renaud-Roy et ses compatriotes canadiennes éliminées rapidement

1- L’Auberge des Glacis vient récemment de remporter un bel honneur au niveau provincial, en se hissant parmi les 35 finalistes québécois pour la première édition des Prix Excellence Tourisme! L’établissement, maintes fois primé, s’est classé dans la catégorie Stratégie numérique pour sa chaîne web du terroir : Glacis.TV. L’aubergiste Nancy Lemieux était vraiment très émue de figurer parmi les 35 finalistes au national, notamment, dans la catégorie Stratégie numérique : « C’est tout le travail autour de Glacis.TV qui est récompensé grâce à  cette nomination. Cela signifie que notre idée de mettre en lumière les 70 producteurs qui garnissent notre table a été une savoureuse décision et que c’est maintenant reconnu par nos pairs! » « Les capsules de Glacis.TV permettent de connaître rapidement le producteur, son environnement, sa réalité, mais aussi de comprendre sa profession. Évidemment, il en découle un sentiment d’appartenance immédiat. Quoi de mieux pour attirer de nouveaux visiteurs? Plus encore, les producteurs réfèrent davantage leurs collègues… qu’ils ont appris à connaître sur Glacis.TV. Cette webtélé abolit des barrières! », a ajouté Mme Lemieux. Soulignons que L’Auberge des Glacis a lancé sa webtélé consacrée au terroir en novembre 2016— cette chaîne qui présente des reportages sur les producteurs et des capsules culinaires permet de faire connaître les produits d’ici. D’ailleurs, Glacis.TV n’aurait pu voir le jour, ni connaître autant de succès, sans le travail exceptionnel de la vidéojournaliste Danièle Laforce, qui chapeaute la webtélé de main de maître. Les aubergistes Nancy Lemieux et André Anglehart, deux anciens journalistes, ont rapidement pensé à leur ancienne collègue pour les aider à réaliser ce projet. Depuis plus d’un an et demi, elle parcourt la région, caméra à la main, réalise les entrevues et chacune des capsules. Rappelons que L’Auberge des Glacis est finaliste dans la catégorie Stratégie Numérique avec le Zoo de Granby et l’entreprise Intercar de Jonquière. La remise des Prix Excellence Tourisme aura lieu à Laval le 7 novembre 2017.


2-Le candidat à la mairie, Rémy Langevin, dans un communiqué de presse envoyé aux médias, affirme voir d’un bon œil le renouvellement du conseil municipal de Montmagny qui sera sous son leadership, s’il est élu. « Au moins quatre sièges de conseillers seront occupés par des nouveaux venus. De plus, j’incarnerai un nouveau leadership à la mairie avec mes qualités qui me sont propres et mon style. De nouveaux visages et un maire expérimenté qui a une fine connaissance des dossiers, voilà une combinaison gagnante pour les citoyens de notre ville! » Il devrait d’ailleurs présenter son programme électoral à la population au cours des prochains jours. Dans son communiqué, il a entre autres fait l’historique de ses réalisations comme échevin. Le candidat se définit ainsi comme un homme rigoureux, transparent et orienté vers les résultats. Il y parle de la récente entente conclue avec Cap-Saint-Ignace pour la protection incendie et de la Bibliothèque ou il a contribué activement, comme président à l’évènement-bénéfice où 12 000 $ ont été amassés, soit le double de l’objectif initial. Dans son bilan, il compte aussi le premier parc de quartier, le Tortillard, qu’il a initié en 2008. Il a travaillé également pour l’aménagement sécuritaire de la première portion du boulevard Taché est, dans le secteur de l’école St-Pie X, ainsi que pour la prolongation du service d’aqueduc. Pendant huit ans, il a été le porteur du dossier de la gestion des matières résiduelles et de l’enfouissement où, avec des partenaires régionaux, une approche concertée de gestion a été mise en place. Il a aussi milité pour l’allègement du paiement du compte de taxes; désormais, les citoyens ont le choix de faire quatre 4 versements ou un seul, en bénéficiant d’une réduction de 1,5 % de leur compte de taxes. Au cours du dernier mandat à titre de conseiller municipal, Rémy Langevin a siégé sur les comités des finances, de la sécurité des incendies et de la sécurité publique. Il a également participé à d’autres comités au cours de ces trois mandats précédents. Natif de Montmagny, il a fait carrière dans la région. Durant 25 ans, il était gestionnaire pour le développement des services d’adaptation et de réadaptation pour les personnes et les familles d’enfants vivant avec une déficience intellectuelle et le spectre de l’autisme. Il est retraité depuis neuf ans du CRDI-CA.


3-Juste avant d’animer une séance du conseil, c’est une femme apparue fière et déterminée qui a annoncée, le lundi soir 2 octobre, qu’elle avait la ferme intention de conserver le poste de maire de la municipalité de Saint-Onésime qu’elle occupe depuis le 29 janvier 2016. Dressant le bilan des réalisations depuis son entrée en fonction au titre de maire, Hélène Laboissonnière, a expliqué que la longue liste des accomplissements avait été « faits en équipe, grâce aux dialogues, par consensus et dans le respect des règles de fonctionnement qui ont été mises en place et du champ de compétences de chacun » dit-elle. C’est en faisant la lecture d’un texte de onze pages, debout, que madame Laboissonnière a livré sa compréhension et la conception de la gouvernance municipale, en accord avec la loi 122 qui transforme les municipalités en gouvernement de proximité. L’évolution de ces changements apporte des rôles et responsabilités accru. Ils impliquent que les loisirs, les sports, la culture, le développement économique et social, de même que l’application de plusieurs mesures environnementales s’additionnent au nombre grandissant des fonctions municipales. Pour relever ces défis, la candidate souhaite poursuivre le travail commencé et bâtir une municipalité inclusive, centré sur les besoins des citoyens, où la qualité de vie et le développement d’un sentiment d’appartenance, qui sont à ses yeux, des facteurs d’une importance capitale dans l’orientation proposée : « Plus qu’un milieu de vie paisible, beau et riche en ressources naturelles, Saint-Onésime d’Ixworth a tout pour accroître sa vitalité; il suffit de volonté, d’unité, du talent de tous, d’une vision et d’actions concertés » dit-elle. S’appuyant sur des décisions courageuses, comme l’abolition du service de voirie locale qui a été comblé par des contrats et des ententes externes, qui ont permit, au final, la diminution du fardeau fiscal des citoyens, madame Laboissonnière explique que ce qui compte, c’est l’efficacité des résultats tout en maintenant la satisfaction du plus grand nombre de citoyens et leur capacité de payer. Le regroupement de services entre municipalités et la mise en commun des ressources sont des modèles privilégiés et retenu par le conseil. Une veille active sur les programmes d’aides disponibles est aussi essentiel. Selon la lecture faite, le plan de développement 2018-2022 a été élaboré suite à des consultations populaires. La performance organisationnelle, le travail d’équipe, la contribution du personnel administratif et la participation citoyenne sont les pierres angulaires sur lesquelles seront édifiés les projets prévus et ceux à venir dans le prochain mandat, si les électeurs font d’elle leur choix pour les quatre prochaines années. Après avoir nommer quelques défis surmontés comme l'affaissement de la toiture du pont couvert, le bris de plusieurs ponceaux et des méfaits de vandalisme, un long bilan de réalisations a été tracé. Les accomplissements cités sont : l'élaboration de la Politique de la famille et des personnes aînées, l'élaboration du Plan de développement 2018-2022, la création de la Maison du Colibri, la création du Parc intergénérationnel, (2 phases sur 3 de complétées), la rénovation de la salle Les Générations et son aménagement permettant de bonifier l'offre de services aux citoyens en offrant un lieu clé en main lors de réceptions, l'obtention d'un système de sonorisation acheté par Desjardins de l'anse de La Pocatière, L'accompagnement au développeur d'un projet de lotissement de 80 terrains à la Rivière Chaude, la mise aux normes de la station de pompage, l'accomplissement de la phase 1 des travaux attendus sur le chemin du Vide, réparation du pont des sentiers d'Ixworth, plusieurs autres travaux routiers; pavage du Rang 6, appel d'arpentage pour la phase 2 du chemin du Vide, reprofilage des fossés et remplacement de ponceaux sur la route Drapeau sud et sur le chemin d'Ixworth.


4-Depuis le 29 septembre 2017 et jusqu'au 30 septembre 2018, le Musée québécois de l'agriculture et de l'alimentation (MQAA) à La Pocatière, accueille une nouvelle exposition temporaire : « De l'Étable au Musée ». Hé! bien oui, les vaches font leur entrée au Musée! Avec bœufs et veaux, elles vous en mettront plein la vue, vous permettant d'y découvrir la place des vaches dans l'histoire, l'agriculture et l'économie, ainsi que leur importance dans la culture populaire québécoise. Le projet a débuté il y a environ 2 ans, suite à une idée d'Annie Breton, directrice du Musée de Charlevoix qui a approché le MQAA comme partenaire afin de réaliser cette exposition. Terminé en un temps record de 8 mois, une multitude d'informations et d'objets ont été recueillit et assemblée en un éventail éducatif. Après un an dans Charlevoix, c'est maintenant à la rive sud du Saint-Laurent de présenter la collection. Celle-ci permet de découvrir l'importance et les dimensions associés aux vaches depuis le début de l'arrivée des premiers européens jusqu'au début du tournant du millénaire. On n'imagine pas à quel point les vaches sont omniprésentes dans nos vies. Que ce soit dans les champs, sur nos tables, dans nos expressions linguistiques, dans nos œuvres d'art, pour ne mentionner que cela. Cette exposition tout aussi didactique, que ludique, s'adresse à un public de tous âges. On pourra y voir, entre autres, 56 œuvres d'art populaire provenant de la collection du Musée de Charlevoix, qui se spécialise dans ce type d'art et dans la mise en valeur de l'histoire de sa région. Il y a beaucoup à apprendre sur cette compagne de notre civilisation et sur les agriculteurs qui travaillent avec elle. Venez découvrir cet univers où l'on parle d'agriculteurs passionnés, de lait, de fromage, de races de bovins, de soins vétérinaires, de produits dérivés et bien plus. L'exposition De l'Étable au Musée vous fera réaliser à quel point les vaches ont marqué et marquent encore aujourd'hui notre vie quotidienne. Madame Breton explique que les visiteurs, même les spécialistes du sujet ressortent en ayant apprit quelque chose de nouveau ou de particulier. « C’est très pédagogique, didactique et ludique. Comme une vache à lait, tous, y compris les jeunes familles, peuvent en tirer une crème d’informations clairement étalée, comme une peau de vache, où chaque visiteurs peuvent se prélasser à leur rythme, sans courir comme une queue de veau », de dire l’instigatrice en prenant soin d’utiliser des expressions populaire démontrant combien la vache et son univers font partie de nos vies. L’exposition est une présentation des Producteurs de lait du Québec et le projet a été réalisé grâce à l’appui financier du ministère de la Culture et des Communications du Québec. Celle-ci s’ajoute à la programmation déjà en place : « Le port s’expose : 400 ans de présence porcine au Québec ». Une troisième exposition est en préparation; « La pêche à l’anguille : un patrimoine identitaire ». Les coûts d’admission sont à prix populaire. Conjointement, Rosaire Ouellet, maire de Sainte-Anne-de La Pocatière et président du CA, de même que Luc St-Amand, directeur général, invitent la population de la région à s’approprier le Musée québécois de l’agriculture et de l’alimentation (MQAA) en y faisant la visite.

5-C’est lundi en conférence de presse à Lévis que le nouveau protocole d’entente de collaboration a été signé par les représentants du Service de police de la Ville de Lévis et du CISSS de Chaudière-Appalaches afin de mieux intervenir auprès de la clientèle. L’idée de réaliser ce protocole et le guide qui en découle provient d’un besoin exprimé dernièrement par le personnel du réseau de la santé et par les membres du service de police pour maintenir de bonnes relations, clarifier les rôles, le tout pour assurer une efficience terrain. La concrétisation de ce protocole est le fruit d’une étroite collaboration et d’une volonté commune d’arrimer les pratiques, de coordonner les interventions et de favoriser la complémentarité et la communication entre les parties. Pour le directeur du Service de police de la Ville de Lévis, monsieur Michel Desgagné, ce protocole sera très utile pour les policiers sur le terrain, car il clarifie les rôles de chacun tout en permettant de coordonner de façon efficace les interventions. « Cette entente de collaboration permettra au Service de police de la Ville de Lévis de maintenir des relations harmonieuses avec une institution partenaire importante pour nous et d’arrimer nos interventions avec celles des intervenants du CISSS dans l’exercice de nos missions respectives, et ce, dans le but d’offrir le meilleur service à nos citoyens. » De son côté, le PDG du CISSS de Chaudière-Appalaches, monsieur Daniel Paré estime qu’il facilitera le travail des professionnels sur le plancher qui sollicitent l’appui des policiers. « Cette entente de collaboration leur sera d’une grande utilité surtout lors d’interventions auprès de personnes souffrant de problèmes de santé mentale, mais aussi pour des patients hospitalisés en lien avec des actes criminels ». « C’est important de bien coordonner nos interventions avec celles des policiers au bénéfice de nos patients, de notre personnel et aussi des policiers » a-t-il ajouté. Rappelons que le guide de collaboration qui découle du protocole d’entente propose des balises et constitue un outil de travail pour guider les travailleurs dans les différentes situations vécues dans le cadre de leurs fonctions respectives. Il s’articule bien entendu autour des lois et règles existantes et des différents champs de pratique.

 

SPORT

7- Aucune des Canadiennes présentes au Grand Prix de Zagreb, en Croatie, n’a obtenu de classement ce week-end. Mina Coulombe (-78 kg), Catherine Beauchemin-Pinard (-63 kg) et Alix Renaud-Roy (-70 kg) se sont fait montrer la porte de sortie à leur premier combat. Coulombe s’est inclinée par ippon contre l’Allemande Maike Ziech. Cette dernière a fini au cinquième rang. « Sasha Mehmedovicm’avait dit qu’elle était gauchère. Nous avions établi un plan de match à distance contre elle, sauf que je n’ai pas été capable de l’appliquer à la lettre. Elle faisait des attaques très directes et avait un temps d’avance sur moi que je n’ai pas été capable de rattraper », a expliqué la Montréalaise. « Sincèrement, je ne vois pas vraiment de point positif. En général, le voyage a quand même été décevant. Pourtant, la préparation était bonne. Le fait de ne pas avoir d’entraîneur sur place a aussi fait une différence », a ajouté Mina Coulombe. La Japonaise Shori Hamada a gagné l’or, la Française Sama Hawa Camara l’argent et l’Allemande Luise Malzahn et la Portugaise Yahima Ramirez le bronze. Samedi, Alix Renaud-Roy a été défaite par la Russe Valentina Maltseva, éventuellement en septième place du classement. « Le combat était serré et je me sentais même mieux que le week-end dernier, a commenté la judoka de La Pocatière, qui avait fini septième à l’Open européen de Belgrade. Je ne connaissais pas bien la Russe. J’ai perdu en golden score contre elle. Malheureusement, j’ai fait une attaque un peu molle et elle m’a contré waza-ari. » La Brésilienne Barbara Timo a remporté la compétition des -70 kg devant la Française Fanny Estelle Posvite. La Suédoise Anna Bernholm et l’Autrichienne Michaela Polleres sont troisièmes. Cette même journée, Catherine Beauchemin-Pinard, de Saint-Hubert, a perdu par waza-ari contre Lea Reimann, de l’Allemagne, cinquième. Le Japon a réussi un doublé dans les -63 kg avec Nami Nabekura et Megumi Tsugane, respectivement première et deuxième. La Suédoise Mia Hermansson et la Britannique Lucy Renshall sont toutes deux médaillées de bronze.

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