1-Carambolage impliquant quatre véhicules sur l'Autoroute 20 Est dans le secteur de Beaumont
2-TransCanada annonce qu'elle met fin à ses projets d'oléoducs Énergie Est et Réseau principal Est
3-L'ex-député néo-démocrate François Lapointe critique sévèrement Thomas Mulcair et Jagmeet Singh dans le dossier d'Énergie Est
4-La Coopérative de santé de L'Islet en manque de médecins et risque de fermer
Et côté sport
6- C’est le début de saison de la LHCS-Molson Canadian
1- Un carambolage impliquant quatre voitures a eu lieu jeudi vers 16 h 40 à la hauteur de la sortie 330 sur l’Autoroute 20 Est dans le secteur de Beaumont.
On ne connait pas encore les détails de l’accident, cependant, la Sûreté du Québec a confirmé à CMATV Nouvelles qu’il n’y avait qu’un blessé mineur. Un camion de pompier, une voiture de police ainsi que trois ambulances étaient malgré tout sur les lieux par mesure préventive et pour assurer la sécurité. Trois remorquages ont été nécessaires pour libérer la voie de sortie qui était encombrée par les véhicules accidentés. La circulation a également été ralentie le temps de remettre l’autoroute en ordre.
2-TransCanada a annoncé dans un communiqué diffusé sur le site Internet de l'entreprise le jeudi matin 2 octobre qu'elle met fin à ses projets d'oléoducs Énergie Est et Réseau principal Est. Le président et chef de la direction de TransCanada, Russ Girling, explique la décision par les résultats d'une analyse approfondie des nouvelles exigences liées au projet ont eues raison de ses desseins pour l'Est du Canada.
La décision sera officialisée auprès de l'Office national de l'Énergie (ONÉ) en spécifiant que « les Projets Énergie Est et pour le Réseau principal Est seront retirés du processus d'examen environnemental entrepris par le ministère québécois du Développement durable, de l'Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques, » d'écrire M. Girling. Le projet de l'oléoduc Énergie Est avait été évalué à 15,7 milliards de dollars. Le réseau de transport pétrolier devait acheminer quotidiennement 1,1 million de barils de pétrole des sables bitumineux de Hardisty, en Alberta jusqu'au Nouveau-Brunswick, en passant par le Québec et l'Ontario. Ce pétrole était destiné à l'exportation pour les besoins du marché international. Le volume du transport de la matière combustible par train n'aurait donc pas été infléchi. Les besoins en approvisionnement pour la consommation dans l'Est demeurent aussi les mêmes. Depuis son annonce, le dossier avait provoqué une levée de bouclier de plusieurs groupes de pressions, d'exploitants agricoles et forestiers, de citoyens et d’élus en raison de nombreuses crainte, dont la contamination des sources d’approvisionnement en eau potable en cas de bris et de déversement et dans l’environnement. En fin de semaine dernière, lors de son congrès la Fédération québécoise des municipalités (FQM) le regroupement des élus avait acceptée une résolution signifiant l’opposition au projet. Quant au député conservateur de Montmagny-L’Islet-Kamouraska-Rivière-du-Loup, Bernard Généreux, il se dit déçu de la tournure des évènements et en a profité pour attaquer les politiques énergétiques du gouvernement Trudeau. « J’aurais préféré que le processus d’évaluation du projet, soit l’analyse environnementale, ait pu se rendre à terme. Sachant que plusieurs municipalités et organismes de mon comté étaient contre le projet, il n’en demeure pas moins que tout projet économique quel qu’il soit, devrait avoir la possibilité de se rendre jusqu’au bout de l’évaluation, » avant d’ajouter que les politiques énergétiques de Trudeau établissaient dorénavant un double standard : « Les libéraux ont imposé des mesures additionnelles d’évaluation pour soi-disant développer l’économie tout en préservant l’environnement. La réalité est que, seules les entreprises canadiennes transportant du pétrole seront assujetties à ces nouvelles règles, pas les entreprises internationales. Le gouvernement établit là un grave double standard. Le pétrole qui nous arrive du Moyen-Orient, qui transige par le fleuve devant les municipalités riveraines de ma circonscription et que nous consommons sur une base quotidienne, est-il moins dangereux pour la population canadienne? Contribue-t-il à la réduction des gaz à effet de serre? Contribue-t-il à l’économie canadienne? Cette annonce ne découle pas d’une décision de TransCanada, mais de la mauvaise gestion de Justin Trudeau et de son incapacité à défendre le secteur énergétique canadien, » a conclu le député. Pour ce qui est de la réaction du député libéral de Côte-du-Sud, Norbert Morin, il a affirmé qu'il s’agissait d’une décision commerciale de la part de l’entreprise que nous devions respecter.
3-Suite de l’annonce récente de TransCanada PipeLines (TCPL) d’abandonner le projet d’oléoduc Énergie Est, l’ex-député néo-démocrate de Montmagny-L’Islet-Kamouraska-Rivière-du-Loup, François Lapointe, s’est exprimé à CMATV Nouvelles au sujet des positions de l’ancien et du nouveau chef du NPD concernant ce dossier. François Lapointe, dont l’opposition à la construction de l’oléoduc de TCPL est connue, s’est dit réjoui de cette nouvelle qui, selon lui, est une victoire des regroupements citoyens qui n’ont pas lâché le morceau en ce sens. « Que TransCanada PipeLines officialise l’abandon du projet Énergie Est est une très bonne nouvelle. C’est définitivement une victoire de la persévérance des regroupements de citoyens. Récemment, les déclarations du chef du PQ, Jean-François Lisée, qui condamnaient la construction d’un énorme oléoduc qui traverserait des centaines de rivières du Québec et, dans une moindre mesure, les doutes partagés par le chef de la CAQ sur la viabilité économique du projet ont probablement joué un rôle dans la décision de TCPL, » a souligné l’ex-député fédéral avant d’ajouter cependant qu’il était très décevant que cette première période de résistance citoyenne se soit jouée sans le soutien d’au moins un parti politique fédéral. Il a rappelé que le NPD s’en était tenu à une position déconnectée de l’opinion d’une majorité écrasante des progressistes. L’ex-député est ensuite revenu sur les positions de son ancien chef, Thomas Mulcair, au sujet d’Énergie Est lorsqu’il siégeait avec ce dernier à la Chambre des Communes.
« À l’époque ou j’étais député néo-démocrate, devant les déclarations tortueuses de Tom Mulcair sur Énergie Est, j’ai été réduit à plaider pour des normes assez solides dans les évaluations de l’ONÉ pour avoir une chance concrète de protéger le Québec de ce projet incohérent, sans ouvertement critiquer certaines déclarations du chef — c’était une position pénible. D’ailleurs, il me faut observer que les points de presses de Tom sur les essentielles réformes du fonctionnement de l’ONÉ sont arrivés très tard pendant la campagne de l’automne 2015. Il est ainsi impossible de ne pas se demander si cette décision, qui n’a rien aidé sur le terrain, ne relevait pas des mêmes pressions qui ont provoqué l’absence de positions cohérentes au sujet d’Énergie Est, » s’est interrogé perplexe François Lapointe. Ce dernier rappel également qu’il a du travailler extrêmement fort auprès de la direction de son parti avant l’élection de 2015 dans le dossier du port pétrolier de Gros-Cacouna, pour que celle-ci se prononce contre ce projet, et ce, malgré l’opinion défavorable d’une majorité de membres du caucus néo-démocrate sur ce projet d’infrastructure pétrolière. Selon François Lapointe, le NPD a ainsi manqué une opportunité majeure d’appuyer l’opinion très majoritaire de sa base électorale, ce qui a provoqué un bris de confiance qui sera long à reconstruire envers ses membres, notamment, ceux du Québec. Le nouveau chef du NPD récemment élu, M. Singh, était le plus favorable de tous les candidats à un possible développement du réseau d’oléoducs au Canada, ce qui fait croire à l’ex-député qu’il n’y a pas le début d’un processus de réparation de ce bris de confiance qui soit entamé à l’heure actuelle par le parti social-démocrate à Ottawa. « On a gagné une période importante avec l’abandon d’Énergie Est, mais il faut garder en tête que l’administration de Trump va relancer l’oléoduc Keystone XL. Il reste donc plusieurs périodes de combat dans le dossier de la nécessaire réduction des gaz à effet de serre. Le NPD devra se faire la voix forte, et non pas hésitante et tortueuse, d’une transition énergétique soutenue qui ne doit pas s’appuyer sur une possible ''dernière phase de développement contrôlé'' des sables bitumineux. C’est un scénario incompatible avec l’engagement de l’Accord de Paris sur le climat, il faut le dire clairement. S’il rate cette prochaine étape, le bris de confiance envers le NPD s’imposera à très long terme chez moi, et chez des milliers d’électeurs potentiels, » a conclu l’ex-député néo-démocrate.
4-Confrontée au départ de médecins et à un recrutement très difficile, les dirigeants de la Coopérative de santé de L’Islet continuent à chercher des solutions. Mais ils savent qu’à défaut de toubibs, un scénario qui pourrait se concrétiser à plus ou moins brève échéance, la clinique devra fermer ses portes. Fondée en 2007, la coopérative a fêté ses dix ans en août. L’an dernier, elle a survécu à des difficultés financières, en ressortant même plus forte avec une hausse de 10% de ses membres. «Nous avons des équipements neufs pour donner de l’excellent service, ce que nous faisons d’ailleurs. Mais faute de médecins, il n’y a plus rien» de lancer M. Gaétan Caron, le vice-président de l’organisme. La coopérative comptait sur trois disciples d’Hippocrate (un à temps plein et deux à un jour par semaine), deux infirmières, une coordonnatrice et deux secrétaires pour offrir un service à quelque 2 000 clients, dont 1 300 membres: «Notre personnel est très dévoué et les clients se sentent en sécurité à la clinique» ajoute Mme Guylaine Bourassa, la coordonnatrice de l’organisme. Le médecin à temps plein à quitté ses fonctions et les deux autres partiront sous peu. La clinique demeure tout de même en opération, mais n’ouvre plus le vendredi. La coopérative de santé de L’Islet n’est pas la seule à vivre de genre de problèmes et ses dirigeants ne lancent pas la serviette, même si l’avenir semble plutôt sombre pour le moment: «Nous gardons espoir. Nous allons faire des efforts pour mobiliser les gens et les entreprises. Il faut que les gens continuent à cotiser, car sans cotisation il n’y a plus de coop. Nous comptons aussi sur la collaboration du ministère de la Santé pour nous aider à recruter des médecins,» explique M. Caron.
SPORT
7- La saison 2017-2018 de la Ligue de hockey Côte-Sud Molson Canadian débute ce vendredi 6 octobre, alors que le Décor Mercier de Montmagny visitera le Pavage Jirico de Saint-Jean-Port-Joli au Centre Rousseau et que les Seigneurs de La Pocatière recevront le CIEL-FM de Trois-Pistoles au Centre Bombardier. De son côté, l’Impérial de Saint-Pascal débutera sa saison à Trois-Pistoles le samedi à 20 h.