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En 2015, un nouveau type de radar et des amendes plus sévères pourraient décourager les textos et l'usage manuel du cellulaire au volant

Selon la loi, au même titre où vous n'êtes pas censé conduire plus rapidement que la limite de vitesse permise, vous n'êtes pas supposé texté en conduisant. C'est connu, la police dispose d'un équipement qui détecte la vitesse à laquelle vous circulez. ComSonics, une entreprise de l'État de la Virginie, travaille actuellement sur un pistolet radar capable de détecter l'utilisation de téléphones portables au volant. Le pistolet radar de ComSonics est sur le point d'entrer en production.

Depuis le 1er juillet 2008 au Québec, il est formellement interdit d'avoir son téléphone cellulaire à la main en conduisant. Les coupables peuvent écoper d'une amende variant de 80.$ à 115.$ et mériter trois points d'inaptitude. En septembre dernier, le ministre des Transports, Robert Poëti, a indiqué qu'il allait intensifier la lutte contre le « texto » au volant, et ce, en renforçant rapidement les pénalités liées à l'utilisation d'un téléphone dit intelligent en conduisant. Des discussions ont d'ailleurs été amorcées avec la Société de l'assurance-automobile du Québec (SAAQ) afin de mettre le Code de la sécurité routière au diapason avec les nouvelles technologies de communication.

Mais attraper les conducteurs fautifs n'est pas évident pour les policiers puisque souvent, l'infraction n'est pas très visible, surtout si le chauffeur est en train d'envoyer des messages textes avec l'appareil placé sous le niveau de la fenêtre de la voiture. Le procédé en développement avec ce pistolet radar permettra maintenant de surveiller le comportement des conducteurs délinquants puisqu'un téléphone intelligent envoie des ondes sur différentes fréquences, selon que l'utilisateur est en train de parler ou d'envoyer un message texte.

Si le gouvernement québécois décide d'aller de l'avant avec les possibilités émises dans cet article, des changements devront être apportés à la législation du Code de la route du Québec avant que les surveillants routiers ne puissent l'utiliser.

Le nombre de condamnations pour l'utilisation d'un cellulaire au volant a grimpé de 475 % depuis 2008, avec plus de 66 000 infractions enregistrées dans les dossiers de la SAAQ l'an dernier.

Pour le début de l'année 2015, une nouvelle résolution pourrait apparaître pour les conducteurs utilisant illégalement le téléphone cellulaire, celle de cesser les pratiques défendues au volant, sinon les autorités risque de se charger de vous y faire réfléchir.

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