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Extension du confinement : Entrepreneurs en Action du Québec estime que le gouvernement Legault doit payer la facture!

Selon Entrepreneurs en Action du Québec l’annonce de mercredi du gouvernement Legault d’un énième confinement mettra en péril des milliers de PME et cette nouvelle tentative de la CAQ pour protéger le système de santé s’additionne aux autres stratégies politiques du gouvernement qui ont causé de lourds dommages collatéraux aux entreprises et aux familles du Québec.

« L’adage dit : si t’aide pas, ne nuis pas. Eh bien la CAQ est passée à côté des deux. Si on me trouve dur, alors qu’on vienne prendre la place de la personne qui voit détruit le travail de sa vie par des décisions politiques », souligne Benoit Girouard, président des Entrepreneurs en Action du Québec (EAQ).

Toujours selon l'EAQ, les programmes de prêts du ministre Fitzgibbon ne fonctionnent pas en plus d’être déconnectés de la réalité des entreprises et l’élément central, toujours manquant au niveau des PME, serait une aide financière directe et conséquente.

« On se répète, mais ce gouvernement casse le magasin et se sauve sans payer les dégâts. On est toujours en attente d’un soutien direct accessible à toutes les entreprises du Québec vivant les conséquences des décisions de fermeture du gouvernement actuel », ajoute Samuel Grenier, vice-président de l’EAQ.

Les 2200 chefs d’entreprises membres de l’EAQ proviennent de tous les secteurs de l’économie. Ils demandent un soutien direct et urgent afin de sauver le gagne-pain de milliers de familles.

« Il n’y a pas d’opposition entre économie et santé puisque les deux sont interreliées tant au niveau physique que mental. On ne peut détruire le tissu social et économique sans nuire à la santé des familles québécoises, affirme Benoit Girouard.

L’EAQ interpelle donc le gouvernement caquiste afin qu’il se mette au travail dans l’urgence afin de soutenir l’économie réelle, celle des familles du Québec et non à celle d’Amazon.

« Comme organisation, nous sommes aux premières loges de ce qui, pour l’instant, apparait comme un sabordage de l’économie québécoise. Il faudra bien que quelqu’un paye cette facture! Pour l’instant, c’est nous », a conclu l’organisme.

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